Au Paradis des Muses
« Il faut faire aujourd'hui ce que tout le monde fera demain. »
Jean Cocteau
Max Ernst, Aïcha, Alberto Giacommeti
Jacques Prévert, Amadéo Modigliani
Certains venaient de loin pour respirer Paris
Maurice Henry, Duhamel, Elsa Triolet
Chana Orloff, Aragon, Fernande Olivier
Les quêteurs de beauté, avons-nous oublié ?
Robert Desnos, Hermine et Antonin Arthaud
Max Jacob, Jules Pacsin et Pablo Picasso
La gare des Batignolles, les omnibus à chevaux
André Masson, Brancusi et Tristan Tzara
André Derain, June, Marc Chagall et Foujita
Migrants, rebelles, métèques, exilés, renégats
Hermine David, Joseph Kessel, Henri Miller
Chaïm Soutine, André Breton, Yvette Gilbert
Modèles, putes, danseuses, muses, amantes et cantinières
Man Ray, Guillaume Apollinaire, Maurice Henry
Mane Katz, Léopold Sauvage, June, Pierre Reverdy
Juifs errants, inventeurs, éclaireurs de génie
Céline, Kees Van Dongen, Bronia, Jeanne Hebuterne
Moïse Kissling, Tuguhuru, Patrick Walberg
Pour l’amour de son peintre, Jeanne saute de sa fenêtre
Philippe Soupault, Brassaï, Poulenc et Blaise Cendrars
Jean Cocteau, Sina et Kiki de Montparnasse
L’absinthe et les toiles, des corsets se délassent
Ernest Hemingway et Giorgio de Chirico
Sonia Delaunay, James Joyce et Joan Miro
Au bistrot la Rotonde on accroche des tableaux
© DGC 03 2008
Illustration : Archives de Jean-Marie Drot « Diner le 3 mai 1929 »(au centre, Foujita et Kiki)
Tu as raison, imaginons !
Quel banquet de Platon, quelle fiesta de lurons...
Quelques vers entre deux verres, une petite scène, quelques regards...
Des amis et des notes. Montparnasse un soir d'été.
Merci de tes mots... éblouissants.
Ecouter Prévert, Aragon, Miller, Apollinaire, Breton,
voir Modigliani, Giacometti, Picasso, Chagall à l’œuvre,
quelle aventure c’eût été,
leur esprit toujours présent compose ce je ne sais quoi qui donne à Paris son air
bohème et artiste.
Joli poème que l’on lit et relit avec plaisir.
Merci.
L
Quelle balade c'eut été, en effet mon ami !
Il nous reste leurs oeuvres, leur souvenir, leurs écrits.
Bien sur nous les choyons. Mais ouvrons grand les yeux
sur nos muses, nos cousins, nos soeurs et nos copains
qui sont parfois de grands génies contemporains.
Ce texte là, c'est de l'or
Je crains que mes mots soient argent
cuivre, étain ou aluminium brillant
Que dire alors ? Que commenter ?
Pas grand chose, mais soudain une idée :
Imagines toi... à une table d'un bistrot
Entouré de toutes tes muses, ce serait beau...