Au Paradis des Muses
« De tout temps, le désir le plus important a été le désir de rencontres.
Rencontres avec l'autre, avec Dieu, entre les sexes. »
(Theodore Zeldin, entretiens)
Il est dit en conclusion des« Poupées russes », le film de Cédric Klapish, que l’on cherche la femme qui nous convient à travers des expériences successives, à la manière des babouchkas incluses les unes dans les autres. Et qu’à la fin on découvre la toute petite qui correspond à la pépite, à la femme idéale, à celle qui nous convient.
J’aime bien cette image parce qu’elle autorise l’échec amoureux et lui donne du sens. Mais elle est imparfaite parce qu’elle ne représente qu’une partie des trajectoires individuelles.
De mon point de vue, il arrive que l’on trouve la pépite presque du premier coup ; et l’on vit alors la douce idylle dans les bras de celle que l’on aime parfaitement… jusqu’au jour où l’on se dit que l’on n’a encore rien connu des femmes.
Comme s’il était inscrit en nous que nous devions expérimenter la multiplicité quoi qu’il arrive. On se met alors en quête de La femme, de toutes les femmes, du genre féminin dont on ne connait presque rien, et de toutes les formes d’amours possibles qu’il nous reste à découvrir.
© DGC 04 2008
Illustration : Romain Duris et Kelly Reilly dans « Les Poupées Russes »
Oui Morgane ça marche pour tout le monde !
Très chère Marie-Chantal, la perle rare existe... ouvrez l'oeil !
Sincèrement chère H2.0, mon expérience personnelle m'a prouvé exactement le contraire : je me suis trouvé !
May be...
Open your eyes !
Bien sûr, c'est génétique et l'homme n'y peut rien ! C'est juste dans sa nature. Il lui faut impérativement disséminer à tous les vents la semence qui permettra le perpétuation de la race... Ainsi, ancrée dans ses gênes, cette volonté de connaitre autant de femelles qu possible pour multiplier les chances ! Voilà, je viens de vous trouver une excuse imparable, scientifique qui justifiera toutes vos errances ...
PS : je me permets une correction. Il s'agit de matriochkas (матрёшка en russe), et non pas de babouchkas qui veut dire "grand-mère" en russe. Mais vous le saviez n'est-ce pas !
Biensurquejelesavais !
Merci pour cette précision néanmoins...
Par souci d'honnêteté, j'ai la flemme de corriger l'article, aujourd'hui tout du moins.
Concernant votre théorie de la dispersion, je suis moyennement d'accord.
Un type comme moi éjacule finalement très peu. Il s'intéresse bien plus à tout ce qu'il y avant, autour et après le sexe qu'à la chose elle-même. Il s'intéresse aux femmes en tant qu'êtres douées d'esprit et de sensualité.
Mais rassurez-vous, il est aussi un très bon coup ;-))
Mais lorsque comme moi on a beaucoup expérimenté, il arrive que les hommes ne le supportent pas... et pourtant c'est qui fait ce qu'on est!
Bienvenue à toi, la Douce...
C'est en effet un défi de taille pour tous ceux comme nous qui se sentent très vivants.
Comment rester dans les limites de ce que nos conjoints peuvent supporter sans renier ce que nous sommes profondément ? Chacun ses compromis et ses secrets. Mais il est vital de partager cela.