Au Paradis des Muses
« L’amour n’est jamais douloureux. »
(Un passager du Lourdes-Austerlitz)
Le parfum des muses
Ils se connaissaient à peine. Tout juste avaient-ils échangé leurs premiers baisers qu’il se penchait déjà vers elle pour s’emplir de son odeur. Son flair s’approcha de son cou pour déceler ce si troublant mélange de parfum de femme, choisi comme on choisit avec soin une robe ou une parure, et de son odeur purement personnelle et animale. L’un servant à révéler l’autre de la plus belle des manières.
Bien sur les mots lui manquaient pour qualifier les subtiles nuances de l’arc en ciel de ses odeurs. Il y avait des couleurs de printemps et des reflets de feuillages sombres, des chants d’animaux nocturnes et des tintements de cristaux, des fins mets sucrés et des échos veloutés d’un manteau tombant sur un tapis épais.
« Viens me sentir »
Son nez continua son exploration le long de sa joue, près de ses lèvres, sur son épaule puis à la limite de son aisselle. Il n’y avait aucune fausse note. Toute la symphonie de ses odeurs lui plaisait, éveillait ses sens, le mettait infiniment en appétit d’elle. Ils devisèrent un instant sur l’importance qu’ils devaient accorder au parfum de leurs amants, puis il lui indiqua comment s’imprégner de son odeur à son tour. « Viens me sentir », lui proposa t-il. Elle caressa doucement toute la longueur de son cou avec son nez en prenant le temps qu’il lui fallait pour récolter sa moisson de particules et de molécules odorantes. « Ensuite, prends ce vêtement et approche le de ton visage. » Elle prit une longue et profonde inspiration et plongea son visage à l’intérieur de sa veste.
A cet instant il sut qu’ils allaient vivre une passion sensuelle exceptionnelle. En reposant sa veste, ses yeux pétillaient. Elle le fixa en implorant un nouveau baiser.
© DGC 05 2008
Illustration Royo
Ma tendre Impératrice,
N'y vois aucune malice de ma part.
Accorde moi un peu de temps pour trouver quelques pauvres mots à mettre sur ces moments aussi sublimes qu'indicibles...
Yes Morgane !
Sensation'hell !
Faire tenir un edifice aussi habituellement fragile avec autant de simplicite, meme si j'en fait partie, me laisse ebahie.
A toi! l'homme unique!
(mon mot de passe est 69N ahahah je ris toute seule)
Phénomène troublant en effet, chère Laure, tu as le talent de le remarquer.
Si troublant qu'il me parait irréel. Il prouve pourtant que vous êtes quelques-unes capables de cette grandeur d'âme. Ce savoir-aimer qui ne souhaite que le plaisir et la joie de l'autre est une qualité rare.
Je ne te dirai jamais assez à toi et à tes soeurs-muses que vous êtes infiniment précieuses à mon coeur, pour cette raison là et quelques autres.
PS 1 : merci, ok, mais je fais quoi avec ton password ?
PS 2 : je dirais plutot amantes que maitresses : http://au-paradis-des-muses.over-blog.com/article-7219295.html
Oui H2.0, j'ajouterai qu'aimer c'est aussi rendre libre...
parce que pour moi c'était synonyme "il s'amuse"
Puis un jour quelqu'un m'a dit que je ne pouvais pas
renier, renoncer et rejetter en toute logique ce titre là
Et je me suis rendue compte en effet
que nous sommes nombreuse à l'aimer
et que chacune apporte ou a donné
un moment magique, unique et enchanté
Chacune représente une saveur
un sourire, une inspiration une douceur
Ce paradis des muses est un repaire
de femmes qui ont su lui plaire
Chère Multi,
Au Paradis des muses, nulle doute que l'on s'amuse.
Y entrent celles qui le veulent, personne n'est contraint
C'est un jardin de fleurs cultivé avec soin
Les abeilles y butinent et y jouent tout le jour
Vous êtes les gardiennes du temple de mes amours
Le hasard s'arrange pour que les muses ...
Pour le PS2 : je sais, je fais expres parce que les muses doivent savoir piquer aussi.
Laure,
- Troublants hasards, en effet... ce sont les clins d'oeil du destin !
- Savoir piquer ne fait pas partie de la charte des Impératrices, mais ton propos était plutôt pertinent, s'agissant d'une professeure ( on dit professeuse ?) d'école.
Baisers supersoniques...
C'était son but : te cueillir au saut du lit !