Au Paradis des Muses
La tentation d’une belle femme peut causer votre perte - si vous avez de la chance.
(Groucho Marx)
« A ton avis, dans quel état je me trouve avec tout ce que tu me fais subir ? Lui demanda t-il.
- Je ne sais pas, répondit-elle, dis moi un peu…
- … cela fait plus de trois jours que je n’ai pas touché ma queue, et depuis le temps que je te désire je me réveille chaque matin avec une trique de puceau
- Oh ça doit être dur !
-… en plus avant-hier soir avant de partir ma femme était si préoccupée par ses nouveaux projets qu’elle en avait perdu le goût de la gaudriole
- Je me demande bien comment elle fait… !
- … pour ne pas la brusquer, j’ai juste dit un petit truc pour lui donner des idées. Elle aime bien ça
- On voit que tu connais bien le caractère féminin, mon bel amant… prend moi plus fort s’il te plait.
- … je lui ai gentiment suggéré de prendre l’initiative quand elle serait plus disponible… Mais je ne prévoyais les conséquences de mes paroles. Le lendemain matin quand je bouclais mes sacs, elle est venue dans la chambre en refermant le verrou derrière elle, encore humide sous son peignoir, et elle m’a sauté à la braguette.
- Comme j’aime quand tu me regardes comme ça droit dans les yeux en me baisant…
- … je n’attendais que ça, tu me comprends bien, mais là c’est moi qui n’étais plus assez disponible ! Elle m’a pris dans sa bouche un long moment. J’étais déjà très réceptif, tu peux me croire. Ses coups de langue savants et ses succions humides étaient divines, mais elle voulait juste me faire une turlute d’au revoir, sans me faire jouir, histoire que je parte en ayant mal aux couilles en pensant à sa bouche pendant la moitié du trajet.
- Tu as du faire un sacré voyage, mon cœur.
- … tout aurait pu en rester là si le soir même je n’avais pas du voir Sandy, une copine un peu allumée et grande amatrice de photo qui m’avait proposé une petite séance de pose dans son appart’. Elle voulait faire quelques clichés artistiques sur lesquels on verrait ses mains attachées, sa bouche et mon pénis en érection.
- Attachée ? Moi je ne pourrais jamais !
- L’idée m’avait bien plu, je dois te l’avouer, surtout que je savais qu’elle était très fan de fellations
- Ah oui… elle aussi ?
- … je me suis rendu chez elle avec une bonne bouteille et mon nouvel appareil photo, histoire de faire quelques tests de prise en main…
- Arrête toi un peu et assieds toi, je veux te sucer aussi.
- ... on a vidé quelques verres en discutant de nos aventures, on a disposé un bel éclairage avec des bougies, et j’ai baissé mon pantalon. On a fait quelques essais pour les nœuds à ses poignets. On voulait obtenir quelque chose d’élégant. Et on a commencé à prendre quelques clichés. Mon membre n’a pas mis longtemps à se dresser fièrement. (Oh, c’est bon ce que tu me fais… !) J’étais doublement excité par la vision de sa bouche gourmande et par l’aspect aussi incongru qu’érotique de la situation
- Je vous trouve vraiment incroyables. Je rêve, c’est de la science fiction !
- … cette chère Sandy qui a un sens prononcé de la mise en scène et de la composition n’a pas hésité pour pimenter nous images troublantes à poser quelques instants sa langue sur mon gland gonflé, à prendre ma hampe en main, à tenir mes couilles et à presser mon membre contre son décolleté
- Comme ça ?
- Oui, exactement… Bref, nous étions fiers de notre séance qui se déroulait dans un climat de bonne humeur et de belle complicité intellectuelle. Ses petits coups de langue et ses manipulations purement techniques m’avaient furieusement excités, mais nous n’étions pas réunis pour le sexe… enfin pas tout à fait.
- Tu n’as pas fini de raconter des bêtises ?
- … par conséquent, après avoir visionné nos images sur son écran d’ordinateur, je me suis rhabillé et je l’ai embrassé fraternellement avant de rentrer me coucher sagement dans le studio qu’une collègue en vacances me prêtait pour le week-end. Le lendemain matin je devais te retrouver, il fallait que je sois bien reposé…
- Tu as bien fait mon amour, tu es en grande forme !
- … j’ai eu beaucoup de mal à ne pas prolonger mes caresses sous la douche, mais j’ai résisté. Je sentais que mon sexe était parfaitement prêt pour te faire hurler de plaisir pendant toute la durée de la sieste. Enfin je l’espérais puisque nul ne peut prévoir le succès d’une rencontre érotique, fut elle terriblement désirée et attendue.
- C’est vrai, et j’avais très peur aussi...
- En échangeant nos premiers baisers dans cette chambre, lui fit-il, j’ai parfaitement perçu que nous allions nous donner exactement ce que nous attendions l’un de l’autre. Tu avais eu ce mot magique en forme de demande, il y a deux semaines : sensualité. Nous envisagions le sexe sous le même angle, et deux autres femmes m’avaient, sans le vouloir, idéalement préparé à te faire l’amour à la manière de l’amant de tes rêves.
- Il faudra que tu les remercies de ma part, mon chéri…
© DGC 05 2008
Illustration : Coll. pers « affiche Lillipop girl »
oui, en ce moment les hommes ne se regardent plus le nombril mais le prépuce, et le hasard fait souvent bien les choses il faut lui accorder quelques belles réussites. ;-)
Si j'ai bonne mémoire le dernier c'était "Tu l'aimes ma bite ?" (en octobre), et ce n'était pas pour en dire que du bien. Le titre original aurait du être "Je ne suis pas un bon coup" mais Alexa a mis son grain de sel dans l'affaire...
http://au-paradis-des-muses.over-blog.com/article-7158136.html