Au Paradis des Muses
« Tout bonheur est un chef-d’œuvre : la moindre erreur le fausse,
la moindre hésitation l'altère, la moindre lourdeur le dépare, la moindre sottise l'abêtit. »
Marguerite Yourcenar Mémoires d'Hadrien
Des mains, des draps
Ils avaient probablement déjà fait l’amour pendant une heure. Assis nus sur le grand lit aux draps froissés par leurs étreintes, ils confrontaient leurs points de vue en discutant des rapports humains.
Leurs regards qui se rencontraient et leurs mains qui jouaient librement maintenaient une légère tension érotique entre eux. Mais cela ne les empêchait pas de réfléchir et d’échanger véritablement leurs idées et leurs expériences.
La sensualité naturelle de ce moment là
De temps à autre il lui apportait un verre ou un fruit pour se rafraichir. En observant les mouvements de sa bouche, il prit soudain conscience de la scène qu’ils vivaient l’un et l’autre. Ce moment lui sembla à la fois neutre et terriblement excitant par sa sensualité naturelle.
L’érection qui lui vint progressivement fut si forte qu’elle devint rapidement douloureuse. Alors sans cesser de converser, il prit sa queue dans sa main droite et se branla très doucement en faisant jaillir son gland de façon assez obscène.
L’instant parfait
Elle continua de lui répondre mais baissa un instant les yeux sur son membre. Son regard provoqua un surcroit de tension dans sa bite. Guettant l’instant parfait, l’instant où ce qui doit être fait doit se dérouler en parfaite harmonie, il continua à se caresser et il la fixa en la défiant de ces mots : « Il va encore falloir que je te la mette… »
© DGC 05 2008
Illustration Louise Brooks’ neck
Plaisir partagé avec joie, Sélène !
Complicité pour complicité, voici ce qu'elle en pense :
"Au secours... ce texte est excitant, érotisant,... Comme tu as l'art de mettre les mots sur tous ces instants de partage, de sexe... Je revis la scène... Merci !!!"
J'espère te recroiser très bientôt ;-)
En prime, il n'y avait aucune douleur,
juste quelques instants de repos bien mérités...