Au Paradis des Muses

 

Nous voyageons pour chercher d’autres états, d’autres vies, d’autres âmes.

Anaïs Nin Journal

 

 

Sa peau ensoleillée transporte les vents entrelacés d’australs continents

Dans ses cheveux je trouve quelques épices rares et du sel des déserts

Son souffle sonne encore des langues étrangères et d’anciennes colères

 

Dans le fond de ses yeux virevoltent des étincelles, des fées, des étoiles réchauffées

Elle s’est parfois perdue dans des îles de farniente et des villes labyrinthes

Elle a séduit des hommes sans demander leur nom, pour goûter leurs arômes

 

Dans le sillage de ses pas rêvent toujours les gardiennes des amours incertaines

Voyez comme cette fille brille, son visage est serein, son sourire est radieux

Des saisons sans ses mains, sans l’odeur sa peau, la chaleur de son cœur de squaw

 

Tous ces mois sans sa voix, à espérer mille fois qu’elle ne nous oublie pas

Aujourd’hui elle revient, ce soir c’est fête jusqu’à demain

Revêtez vos parures, éclairez les jardins…

 

 

 

 

© DGC 07 2008

Illustration : Serpieri

 

Mar 29 jui 2008 3 commentaires
j'aime .. quand cela vibre bravo
morganedesfees - le 29/07/2008 à 13h54

Merci Morgane...Je ne suis pas étonné que ce critère-là te tienne tellement à coeur.

Anonyme
retour aux sources du désir... tout ce que la France a de plus libre dans tes yeux, le bruissement des draps, une fenêtre sur les toits, des baisers au soleil brulant et des fesses rieuses dans un lieu sacré. Insolence et torpeur dans les journées parisiennes du beaux mois de juin.
Un joli couronnement que ce texte.
Mille baiserS
Laure - le 04/08/2008 à 22h49

Un come back pour une perfect story.
Sous les cieux de l'été, la boucle autour du monde s'achève dans les dédales d'un Paris audacieux.
Cœurs e-mailés et corps emmêlés...
l'envie de mourir pour tes yeux.
Tes boucles étaient coupées, nos ponts étaient restés.


Anonyme
Certaines Flore éclosent qu'au mois de Juin là, où le soleil est à son zénith...Là où tout est perfection.;-)))
L'imperatrice - le 07/09/2008 à 10h40

Sous le soleil exactement...
Il se trouve quelques plantes odorantes à cueillir au solstice. 
Elles ont besoin de beaucoup d'attention pour s'épanouir et il faut savoir leur parler... 
Le jardinier est alors le plus heureux des hommes !
Anonyme