Au Paradis des Muses
Nous voyageons pour chercher d’autres états, d’autres vies, d’autres âmes.
Anaïs Nin Journal
Sa peau ensoleillée transporte les vents entrelacés d’australs continents
Dans ses cheveux je trouve quelques épices rares et du sel des déserts
Son souffle sonne encore des langues étrangères et d’anciennes colères
Dans le fond de ses yeux virevoltent des étincelles, des fées, des étoiles réchauffées
Elle s’est parfois perdue dans des îles de farniente et des villes labyrinthes
Elle a séduit des hommes sans demander leur nom, pour goûter leurs arômes
Dans le sillage de ses pas rêvent toujours les gardiennes des amours incertaines
Voyez comme cette fille brille, son visage est serein, son sourire est radieux
Des saisons sans ses mains, sans l’odeur sa peau, la chaleur de son cœur de squaw
Tous ces mois sans sa voix, à espérer mille fois qu’elle ne nous oublie pas
Aujourd’hui elle revient, ce soir c’est fête jusqu’à demain
Revêtez vos parures, éclairez les jardins…
© DGC 07 2008
Illustration : Serpieri
Merci Morgane...Je ne suis pas étonné que ce critère-là te tienne tellement à coeur.
Un joli couronnement que ce texte.
Mille baiserS
Un come back pour une perfect story.
Sous les cieux de l'été, la boucle autour du monde s'achève dans les dédales d'un Paris audacieux.
Cœurs e-mailés et corps emmêlés... l'envie de mourir pour tes yeux.
Tes boucles étaient coupées, nos ponts étaient restés.
Sous le soleil exactement...
Il se trouve quelques plantes odorantes à cueillir au solstice.
Elles ont besoin de beaucoup d'attention pour s'épanouir et il faut savoir leur parler...
Le jardinier est alors le plus heureux des hommes !