Au Paradis des Muses


 

Il faut pousser sa volupté jusqu'à la douleur, pour être sûr de l'avoir goûtée tout entière.

Paul-Jean Toulet

 

 

Le lendemain elle le rappela pour lui dire que son corps se souvenait encore si bien de lui qu’elle était encore imprégnée de son odeur et qu’elle sentait encore la présence de son membre au plus profond de sa matrice. « A certains moments mon vagin se contracte comme s’il réclamait ta queue. J’ai l’impression que tu me baises encore. »

 

Il l’avait prise si fort, si longtemps, si profond, leurs sexes s’étaient tant imbriqués, aimés et fondus l’un dans l’autre, que leurs peaux, leurs muscles, leurs cellules et leurs systèmes nerveux conservaient la mémoire des impacts de leurs coïts passionnés.

 

Lui éprouvait une sensation comparable lorsqu’elle lui confia ses émotions profondes. La légère excitation qu’il ressentit réveilla les parties les plus sensibles de son gland, fêlures infinitésimales du pilon qui avait délicieusement heurté les profondeurs ensorcelantes de son con de rêve.

 

 

 

 

© DGC 08 2008

Illustration : Sorayama

 

Ven 8 aoû 2008 2 commentaires
Que ce soit "Hymme au retour" ou là
Je crois que je suis définitivement fan de ton regard et de tes mots qui racontent, à s'y perdre, un peu. Je t'embrasse
Bougrenette - le 09/08/2008 à 13h29

C'est tout à fait le genre d'observation qui me va droit au coeur, chère Bougrenette.
C'est très encourageant pour celui qui cherche le mot juste à mettre en face d'une émotion toujours difficile à saisir.  Alors merci !
Anonyme
Sensation d'être encore contre lui
sentir en moi qu'encore il jouit
Mes cheveux fouette mes joues
m'apportant l'odeur de son bout

Fermer les yeux et se remémorer
Ce moment de folie et rêvasser
A ce futur où je vais le retrouver
Car ces souvenirs sont ma réalité

Tes écris m'avait manqué mon Renard
Mais encore une fois tu me laisse hargard
Par cette facilité à exprimer le sublime
Pour toi mon plus doux et tendre sourire
Multi-sourires - le 10/08/2008 à 19h34

A la saison des transumances, le goupil parfois suit les troupeaux et se retrouve à errer dans les colines et les garigues propices à la méditation. Là lui reviennent de délicieux souvenirs. Mais sous l'apparente facilité des émotions couchées à partager, des heures parfois il a hésité en choisissant ses mots !
Baisers complices à toi ma Louve.

Anonyme