Au Paradis des Muses
Jouis et fais jouir, sans faire de mal ni à toi, ni à personne, voilà je crois, toute la morale.
(Chamfort)
Sa voix éraillée
« Tu as fait fort, bravo… » C’est par cette phrase prononcée d’une voix légèrement éraillée qu’elle remercie celui qui vient de jouer outrageusement avec ses sens.
La sieste est très agitée ce jour là. Ce n’est d’ailleurs pas du tout pour faire la sieste qu’ils sont cette chambre au beau milieu de la journée.
Imprévisibles changements de rythme
En lui suggérant de se retourner et de replier ses genoux, il n’espère pas seulement lui offrir une pénétration profonde et puissante, à présent qu’elle était parfaitement échauffée, excitée, divinement vibrante. Il compte bien profiter aussi de ses mains pour caresser sa zone clitoridienne qu’il avait découverte extrêmement réceptive à ses effleurements manuels et linguaux. Il lui pistonne donc tranquillement le con en veillant à la déstabiliser par d’imprévisibles changements de rythme et de longueur de pénétration, puis caresse ses épaules, ses seins, son ventre et le merveilleux bourgeon d’amour saillant entre ses lèvres.
L’onde dans sa moelle épinière
Le premier contact la surprend. Elle a un superbe mouvement du cou. L’onde a du traverser sa moelle épinière à partir de son entrejambe à la vitesse de l’électricité pour s’achever et exploser dans son cortex. A moins que ce ne soit l’inverse. Ses reins se cambrent et leurs sexes s’imbriquent plus profondément encore.
S’épuiser de plaisir
Il la tourmente de sa caresse le plus délicatement possible afin d’épanouir toutes ses sensations de ne pas froisser ses chairs sensibles. Il veut la caresser très longtemps… si longtemps qu’elle ne se lasse qu’épuisée de plaisir, incapable d’agir ou d’articuler…
© DGC 07 2008
Illustration Claudia par Bettina Rheims
Merci... "Leg Av"
Tu sais ce que l'on dit de la tentation... chère Lyzis
sentir l'emprise du Mâle
tandis que l'homme la caresse
lui donnant plaisir et ivresse
Oui, je l'avoue ce qu'on nomme la levrette
j'adore car elle me fait tourner la tête
quand toutes mes parties sont honorées
titillées, caressées, léchées, massées... aimées..
L'axe du mâle outrageusement animal s'acharne sur la peau utrasensible de l'ustensile utile du pistile de sainte Sécile. Il ne pense à ça qu'à certaines heures grises de la nuit quand l'aube s'épuise, puis il retourne à la source, les sens en éveil, des idées pas très claires derrière la tête.
Bien sur ! Sachez chère Lyzis qu'un certain Oscar Wilde disait avec raison :
« Le seul moyen de se délivrer d'une tentation, c'est d'y céder. Résistez et votre âme se rend malade à force de languir ce qu'elle s'interdit. » (Portrait de Dorian Gray)
et que Groucho Marx déclarait avec humour « La tentation d’une belle femme peut causer votre perte - si vous avez de la chance. »
et un soupir quand il écrit aussi bien, l'exceptionnelle fusion de cette position source de tant de plaisir.
et des bises
Bougrenette en levrette ! Je perds le tête !
Trop court, mais il fait partie d'une série au long cours
rassemblée sous la rubrique "Accords majeurs".
Des suites viendront, exutoires à ta passagère frustration...
leg