Au Paradis des Muses
«L’art vous manquait, et c’est l’art qui fait durer l’amour » (Ovide)
A l’automne,
Je te ferai bouillir d’impatience
Je te chaufferai à la vapeur
Et je te garnirai de petits légumes
En hiver,
Je te monterai en neige
Je te nouerai comme un rôti
Et à Noël je t’emballerai en papillote
Au printemps,
Je te consommerai en robe des champs
Je te cuisinerai à la cocotte
Et je t’assaisonnerai de tout mon jus
A la saison d’été,
Je te ferai griller sur la plage
Je te sauterai à l’huile
Et te tremperai dans l’eau salée
© DGC 02 2009
Illustration : Galliano by Demarchelier
"Corne d'abondance"... Voyons, il y a un sens caché ?
Février, petit bout du nez gelé
Mars, viens ici que je t'embrasse
Avril, découvre moi d'un fil
Mai, fais tout ce qu'il te plait
Juin, donne moi la main
Juillet, que c'est bon ton amitié
Août, avec toi aucun doute
Septembre, aux couleurs de l'ambre
Octobre, ennivrée tout en restant sobre
Novembre, la Bastille pour antichambre
Décembre, une anné de plus qui flambe
Tentons autre chose, chère Multi talent-tueuse
et osons... les rimes riches !
Janvier, je prends mon pied
Février, je te fais vriller
Mars, je te traite de garce
Avril, je te vise dans le mille
Mai, qu'est-ce que je te mets !
Juin, tout pour tes seins
Juillet, j'ai joui, yeah !
Aout, vive la biroute
Septembre, comme tu te cambres !
Octobre j'ignore l'opprobre
Novembre, la fête du membre
Décembre, tous dans ta chambre !
mon mois préféré ami tendre
celui qui marque l'automne
mais aussi notre 1ère rencontre.. je grogne !
L'erreur infâme est réparée,
comment me faire pardonner ?
Les dates et moi c'est la cata,
Je ne suis pas doué en agenda.
Mais pour caler des rendez-vous,
tu peux me croire, je ne suis pas mou !
LOVE !
Pendant que je me décarcasse à la cuisine, tu t'en retournes au pays de Big Ben, ma Laurette en pomme d'amour, et je repense à un petit mot à propos de London. Qu'il soit question de sons, de goût, d'images ou de frissons, tu me réponds présent, tu aimes les sensations...
Lyzis - le 27/02/2009 à 00h57
Voyons ça...
Février, tu lies tes cordes à mes pieds...
Mars, tu fais de moi ta garce...
Avril, tu me manipules, m'enfiles...
Mai, tu me racontes et tu m'effraies...
Juin, tu serres et retiens mes mains...
Juillet, tu m'ordonnes de ne plus bouger...
Août, tu me lèches, tu me goûtes...
Septembre, tu me donnes à sucer ton membre...
Octobre, tu obtiens de moi que je ne sois plus sobre...
Novembre, tu me tournes, me ploies, me cambres...
Décembre, tu exploses en moi et moi autour de toi... ici ou dans notre chambre...
A défaut d'interface disponible sur le blog, un petit dialogue et un mail valent largement un commentaire ! Jouons encore pour jouir du jeu. Votre inspiration est si délicieuse...
Janvier, tu m’étends nue sur le gravier… (Ouille ! pas sur le clavier ?)
Février, tu lies tes cordes à mes pieds… (Mon petit corps à tes pieds)
Mars, tu fais de moi ta garce… (Regarde nous dans la glace…)
Avril, tu me manipules, m’enfiles… (Comment veux-tu que je recule ?)
Mai, tu me racontes et tu m’effraies… (Je pousse un cri d’orfraie)
Juin, tu serres et retiens mes mains… (Ça, c’est malin)
Juillet, tu m’ordonnes de ne plus bouger… (Je te somme de me lâcher !)
Août, tu me lèches, tu me goûtes… (Enfin tu m’écoutes)
Septembre, tu me donnes à sucer ton membre… (Maintenant tu me comprends)
Octobre, tu obtiens de moi que je ne sois plus sobre (Nos voltiges dans le vignoble)
Novembre, tu me tournes, me ploies, me cambres… (Et j’adore…)
Décembre, tu exploses en moi et moi autour de toi… ici ou dans notre chambre… (Salaud ! t’as tout dégueulassé !) ou (Chéri ! reviens encore me prendre !)
Bisous tendresse et luxure
Kat', Ovide était mon maitre,
telle est la phrase qu'il espérait.
Les petits délices des érudits
glissent sur la peau comme une pluie
pointe de stylo, ou parapluie
pour un poème, un mot redit,
un petit coin de paradis
j'espère qu'une rime sans faire de bruit
la fasse sourire toute une nuit
Pour la photo, je suis totalement d'accord avec toi, et j'ai eu la chance de voir l'originale. Elle tue !