Au Paradis des Muses
Quelques extraits… vous vous souvenez ? Alice : Le vieil ami des Ziegler voulait me baiser, au premier étage, de toute urgence. Bill : Je trouve ça compréhensible. Tu es une très belle femme. A : Alors parce ce que je suis une belle femme, la seule raison qui pousse un homme à s’intéresser à moi c’est qu’il veuille me baiser ? B : Ce n’est pas aussi simpliste, mais je crois qu’on sait tous les deux à quoi s’en tenir à propos des hommes. A : Tu voulais donc te faire ces deux mannequins ? B : Il y a des exceptions. A : Qu’est ce qui fait de toi une exception ? B : Je suis amoureux de toi. Et nous sommes mariés. Et jamais je ne te mentirai ou te ferai souffrir. A : Tu te rends compte ? Si tu t’es pas envoyé ces deux modèles c’est par simple considération pour moi ? Tu n’avais pas envie d’elles ? Réponds franchement. B : Pourquoi se disputer ? A : Je veux voir où tu te situes exactement. Dans ton cabinet, quand une femme se déshabille, il ne t’arrive jamais d’avoir envie d’elle ? B : C’est professionnel, et il y a toujours mon assistante avec nous. A : Mais elle, comment savoir si elle ne fantasme pas sur le beau docteur Bill ? B : Les femmes en général ont une autre vision des choses… A : Des milliers d’années d’évolution pour ça ? Les mecs, il faut absolument qu’ils sautent sur tout ce qui bouge, mais pour les femmes, on ne pense qu’à la sécurité, à l’engagement, toutes ces conneries, quoi ! B : C’est caricatural, mais oui, il y a un peu de ça. A : Si vous saviez, vous les hommes ce que nous… B : Tu essaies de me rendre fou de jalousie. A : La jalousie c’est pas ton genre. Tu n’as jamais été jaloux à cause de moi, n’est-ce pas. B : C’est vrai. A : Et pourquoi tu n’as jamais été jaloux à cause de moi ? B : Peut-être parce que tu es ma femme. Peut-être parce que tu es la mère de mon enfant. Et peut-être parce que je sais que tu es incapable de me tromper. A : Tu es vraiment sur de toi n’est-ce pas. B : Non, je suis sur de toi. A : Ah ah ah…(rires) B : Tu trouves ça si marrant ? Merde ! A : Tu te souviens de nos vacances d’été ? B : Oui. A : Un soir où nous étions dans la salle à manger, il y avait un jeune officier. On lui a apporté un message et il est parti juste après. B : Je ne me souviens pas. A : Je l’avais déjà vu une fois le matin même à la réception. D’un regard il m’a détaillé en passant. Un simple regard, rien de plus. Mais je pouvais à peine bouger. Cet après-midi là toi et moi nous avons fait l’amour. Nous avons fait plein de projets pour l’avenir. N’empêche que pendant tout ce temps c’est lui, lui seul qui a hanté mes pensées. Je pensais que si jamais il voulait de moi, même si ce n’était que pour une nuit, j’étais prête à laisser tomber ce qu’était ma vie : toi, notre enfant, et tout mon avenir, toute ma vie. Et le plus étrange, c’est qu’en même temps tu comptais pour moi plus que jamais. A cet instant précis mon amour pour toi était à la fois tendre et triste. J’ai à peine dormi cette nuit-là. Quand je me suis réveillée au matin, je paniquais. Je ne savais plus si j’avais peur qu’il ait quitté la ville ou si j’avais peur qu’il soit en bas dans le hall. Après je me suis rendue compte qu’il était parti. Ca a été un véritable soulagement. // B : Comment tu vois ça entre nous maintenant ? A : Peut-être, je crois que nous devrions être reconnaissants. Reconnaissants d’avoir réussi à survivre à nos aventures, qu’elles aient été réelles ou seulement en rêves. B : Tu es sure de ça ? A : …si tant est que je puisse être sure que la réalité d’une simple nuit et à plus forte raison celle de toute une vie puisse être toute la vérité. B : …et qu’aucun rêve ne soit jamais qu’un simple rêve. A : L’important c’est que nous soyons réveillés. En espérant que ce soit pour un très long moment. B : Pour toujours. A : Pour toujours ? Non, n’utilisons pas ce mot. Il me fait peur. Mais ce qui est sur c’est que je t’aime. Je vais te dire, il y a une chose très importante qu’il faut faire le plus vite possible. B : Quoi ? A : Baiser. (Stanley Kubrick, 1999)
Merci pour ces gentils mots. J'ai aussi écouté la VO... tu n'as pas tort.
Heureusement que votre autre paradis etait indisponible et que vous n ecrivez pas trop au printemps....
bonne nuit a vous
Toujours pas couchée, chère Flore ?
Quand la passion l'emporte...!
En effet mon Paradis originel a disparu dans les abîmes de la censure au cours du mois d'octobre 2007, semble t-il pour quelques morceaux de peau de trop.
Les petits flics de M*cr0sof' ne trouvent rien de mieux à faire. Je m'y attendais.
Je sais juste qu'ils agissent généralement sur signalement. Le web : bel espace de liberté... parait-il.
Je n'y attache pas beaucoup d'importance. Mes textes et les impressions de mes lecteurs sont précieusement sauvegardés. C'est mon histoire et celles de quelques personnes très chères.
Cela reste intouchable dans nos mémoires et nos coeurs.