Au Paradis des Muses

  « Gourmandise, paresse, luxure : ce sont les trois vertus cardinales, les vertus de la Fête. Le Paradis sur terre. » (Jean-Louis Bory)         Elle se cueille au verger quand sa peau a rougi Grimpez donc dans l’arbre, remplissez le panier N’en laisseront queue d’une, les merles et les pies !   Robes colorées des cueilleuses au soleil éblouissent Son jus vous coule le long des mains, entre les doigts vous glisse Pulpe sucrée collée aux lèvres si vous n’y prenez garde   Ce petit fruit fragile si lisse et si gourmand Se glisse nonchalamment quand revient le printemps Entre lèvres impatientes des nouveaux amants   Elle est de celles dont la couleur vous met l’eau à la bouche Son succulent nectar ravira vos papilles, enchantera votre gorge Elle est de celles dont les odeurs vous ouvrent l’estomac   Le genre de fruit moelleux à mordre à même la bouche Ses saveurs divines cascadent et dégoulinent Le genre de guigne pulpeuse à lécher à pleine peau   Ses courbes et ses volumes vous incitent à la gourmandise Vous en ferez une orgie, vous risquerez l’indigestion Pour un glouton qui veille, quelle tentante friandise !   Sous sa chair craquante se cache son noyau Petite graine délicate qu’il ne faut pas croquer Offrira ses saveurs quand vous la sucerez               © DGC 08 2007 illustration : Miralles  
Mer 22 aoû 2007 1 commentaire

Juste un sourire cela te suffit ?


kiss

MissQ - le 23/08/2007 à 14h24
un sourire qui en dit long...
Anonyme