Au Paradis des Muses
« La beauté est un miracle de l’instant. »
(Hafid Aggoune Quelle Nuit sommes-nous ?)_ Tu frémis, lui dit-il, je sens tout ton corps s’émouvoir. Ton ventre se colle à mon ventre. Ton cœur bat très fort.
Il sentait aussi sa poitrine se presser contre son torse, ses mains caresser la peau de son dos, de ses reins. Ses mains fouillaient ses cheveux, sa bouche cherchait son cou. Son nez s’emplissait de ses odeurs de demoiselle. Ses lèvres cherchaient son visage.
_ Je te sens incroyablement vibrante, ajouta t-il, j’aimerais tant voir les signes de ton trouble sur ton visage et dans ton regard. Je suis sur que c’est un merveilleux spectacle.
_ Il ne faut pas que tu me regardes dans les yeux, lui dit-elle, tu vas vouloir m’embrasser.
© DGC 08 2007
illustration : coll pers (sucre Largo)
Ou bien le dialogue d'un fou et d'une fée.
Ou peut être la rencontre d'une demoiselle et d'un funambule.
Ainsi tu as toi aussi connu le grand frisson ? Comme c'est étrange...
quel délice !!!
kiss
Qu'est ce qui est donc si délicieux ? Le moment ? La Miss ? Les gestes ? Les mots ? Ou les images qui pétillent dans ton cortex surexcité... ?
Les filles de l'aurore, je peux encore les retrouver.
Elles ont autour du corps de l'amour et l'or que l'on peut jouer aux dés.
Elles ont au fond des yeux, des rêves que l'on ignore
quand vous dormez encore...
(...)
J'voudrais te dire que je t'aime encore, toi qui t'en vas tout le temps
Sheller Les filles de l'aurore
Quel sublime cadeau tu me fais là, Flore... (et mille mercis pour le son !)
Les filles de l'aurore
William Sheller
Les filles de l'aurore Je peux encore les retrouver Elles ont autour du corps De l'amour et de l'or Que l'on peut jouer aux dés Elles ont au fond des yeux Des rêves que l'on ignore Quand vous dormez encore Quand l'aube les voit passer par deux
Et moi je viens bien après l'aurore Quand le soleil monte à Saint-Jean J'voudrais leur dire que je t'aime encore Toi qui t'en vas tout le temps
Les garçons de l'aurore Glissent leur corps Dans des jeans usés Ils passent des doigts nerveux Dans leurs cheveux Et s'en vont au-dehors Ils ont au fond des yeux Les rêves des plus forts Les guerres qu'ils font encore Quand l'aube les voit marcher par deux
Et moi je viens bien après l'aurore Quand le soleil monte à Saint-Jean J'voudrais leur dire que je t'aime encore Toi qui t'en vas tout le temps
Les amants de l'aurore Se donnent encore Dans des lits froissés Au cœur qui cogne encore Est-ce l'amour ou la mort Qui les gardent enlacés Ils ont au fond des yeux Des rêves que j'rêvais fort Pour que tu restes encore Quand l'aube nous gardait tous les deux
Et je reviens bien après l'aurore Quand le soleil monte à Saint-Jean J'voudrais leur dire que je t'aime encore Toi qui t'en vas tout le temps
Largo est super pour le scénario et pour le graphisme. J'apprécie bcp Bourgeon aussi, je suis secrètement amoureux de Natacha hôtesse de l'air, Bilal, artiste absolu me fascine, Manara m'envoute par sa sensualité, mais Serpieri est un de ceux que je préfère. Ses dessins sentent le foutre. Il est sulfureux à souhait. J'aime aussi beaucoup Ledroit, Varenne...
Hommage : "craquants croquis"
http://electronic-lover.spaces.live.com/blog/cns!45B50223415F7E24!1031.entry
Et que vous a-t-on rapporté sur la Fée et le Fou?
Parce que vos mots font appel à un souvenir récent, très récent : mais lui, le Fou, a fini par me regarder dans les yeux... Le goût de ses baisers.
c'est que ça m'est tout simplement arrivé
et depuis dimanche que je le relis
pas à dire, de tout mon être, je frémis
Alors tout simplement... merci ;-)