Au Paradis des Muses

 

« C'est formidable le cinéma. On voit des filles avec des robes.

Le cinéma arrive et on voit leurs culs... » Jean-Luc Godard Le mépris    
Juste un petit coup de fil
(l’air de rien)   Se voir en tout honneur (en tout bien)   Une soirée pour une toile (c’est pas loin)   Par un rencard galant (en copains)   Mais on n’est pas des anges (ni des saints)   Dans son regard j’m’égare (avec soin)   Dans la foule la pression de ses seins   Elle choisit le rang du fond (mine de rien)   Nos sourires et ma paume (sur ses reins)   Salle obscure nos sièges sont nos écrins   Sans pudeur quelques vête- ments en moins   Sur l’écran les gangsters (les coups de poings)   Dans nos voix pas la trace d’un chagrin   Nos doigts s’effleurent se cherchent (l’air de rien)   Parcours tactiles supplice des bas fins   Jouer à qui mieux-mieux (aux malins)   Virevoltes braguettes bouclettes (jeux de vilains)   Sur l’écran attendrons... le mot fin.


  © DGC 11 2007 illustration Jason Chan
 
Lun 19 nov 2007 4 commentaires
j'avoue que je trouve celà amusant
cette idée d'aller voir le grand écran
pour en fait tourner sa propre scène
et se projeter de façon extrême

c'était pas prévu et pourtant c'est arrivé
c'est la magie des sens et plaisirs assurés
Tout commence par une rencontre, c'est si vrai
Libre ensuite de faire ce qu'il nous plaît !
Multi-sourires - le 19/11/2007 à 19h54

 

C'est le problème qui se pose

quand des esprits libres trottent, complotent, se frottent... :

on finit par se faire ses propres films !

 

Anonyme
C\\\'est un hommage à Boris Vian ?
Comme une image - le 19/11/2007 à 21h22

On peut le voir comme ça !

Boris Vian "Le cinématographe"

(...)
Belle, belle, belle, belle, comm' le jour
Blonde, blonde, blonde, blonde, comm' l'amour
Un rêve est passé sur l'écran
Et dans la salle obscurément
Les mains se cherchent, les mains se trouv'nt
Timidement
Gare, gare, gare, gare, la revoilà
Et dans la salle plus d'un cœur bat
La voiture où elle se croit en sûr'té
Vient de s'écraser par terre
Avec un essieu cassé
Le bandit va pouvoir mettr' la main
Sur le fric, c'est tragique
Non d'un chien
C'est fini, tout s'allume
A mercredi prochain

(...)

Anonyme

j'aime bien votre sélection... peut être trouverez vous dans quelques uns de mes choix matière à musardage.


B.

belami - le 22/11/2007 à 18h55
Merci Belami
Bien beaux choix en effet !
Partagés en partie...
Anonyme

Quel délice que ces lignes
j'imagine la scène
et rêve ....


Doux Baisers

Cherry - le 23/11/2007 à 09h41
Rêve, rêve encore petite cerise...
Anonyme