Au Paradis des Muses
On n’est pas obligé de comprendre pour aimer. Ce qu’il faut, c’est rêver.
(David Lynch)
A la saison des froids, allons tirer les rois Dans un boudoir coquet retrouvons-nous afin De partager galette et célébrons nos joies Sur une table ronde, le plat est déposé Gourmandise pâtissière où se niche un trésor Le feuilleté parfumé à point est réchauffé Toi l’exquise Fanny de mon épiphanie Ta peau est satinée comme du beurre sucré Délicieuse frangine au gout de frangipane Je rêve de retrousser la nappe de dentelles De lécher cette pâte dorée comme tes saveurs De parcourir ta peau, d’obtenir tes faveurs Ce gouter est un jeu de cache-cache, de menteurs De nous deux qui sera le roi ou bien la reine Le met au gout d’amande fond déjà sous ma langue Moi je croyais savoir, quels que soient nos destins Que pour ce soir encore, je serais ton paladin Je trouverai ta fève et te la sucerai !© DGC 01 2008
En écho et en avant première, voici la Prière des muses, prélude à mon Abécédaire ludique et lubrique (parution à venir ici même). Elle s'intitule Notre Pervers et figurera à la lettre N
Notre pervers qui êtes vicieux...
Que mon con soit salivé
Que sa verge tienne
Que ma volonté soit fête
Sous la table comme aux pieux
Donne-nous chaque jour notre coït quotidien
Encourage nos turlutes
Car turlutons tous ceux qui nous ont enconnés
Ne nous soumets pas à l’abstinence
Et délivre-nous des mâles.
Miam, ça donne envie de s\\\'en pourlécher, ...de toi.
Quand me vient l\\\'eau à la bouche ...
Ah le regard coquin de Multi-sourires, je te reconnais bien là ma belle damoiselle gourmande !
"se pourlécher" il y a quelque chose dans ce mot de terriblement explicite...
Tous les sens en éveil, je reconnais la sulfureuse Volcane !
Comme la suite alléchante d'une balade en voiture gourmande qui aurait pu mal se terminée... Ah, ces jours de fête!
Bisous amandes
Alors toi, tu dégustes en automobile, donc ?
Tu vas finir par me donner des idées...
à distribuer les parts au hasard
et me permettre par cette situation de choisir
celui qui le soir même sera mon Roi du Vice !