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A quoi bon ?


Accéder à nos vérités.


Puisque nous sommes pétris de paradoxes, de joies et de tourments et que nous vivons de souvenirs qui nous retiennent et de projets qui nous attirent, je partagerai ici les sujets qui me tiennent à cœur en choisissant de les effleurer délicatement.


Je crois à la poésie plus qu’à d’autres formes l’expression pour toucher nos vérités. Elle offre un accès plus libre, plus immédiat, plus riche, plus sensuel et pour tout dire plus vivant à notre réalité.


 

 

Illustration :  Comerre « la belle liseuse »

Polyamour

Lundi 23 août 1 23 /08 /Août 06:21

 

 

Que faire de la passion ?

Quand on est adolescent on peut se servir de l’amour pour s’émanciper.

Mais quand on est adulte ?  Alors on peut appeler ça une quête impossible. Moi j’appelle ça une utopie.

(Antony Cordier, réalisateur de « Happy Few »)

 

 

Je devrais être le plus heureux des hommes.

Ma femme m’aime et veut rester fidèle à notre longue union. Elle  s’occupe merveilleusement de notre foyer et de nos enfants, exerce sa passion comme travail, et déclare qu’elle ne pourrait pas vivre sans moi. Parfois elle me dit qu’elle tuerait mon amante si elle apprenait que je la trompe. Qu’elle serait prête à commettre un crime si elle découvrait que j’ai fait un enfant à une autre femme, ou si je l’abandonnais.

D’un autre côté, j’ai rencontré une sœur d’âme dont je suis passionnément, déraisonnablement, viscéralement fou amoureux, et qui a conscience que notre divine union, inespérée, remplit son cœur et son âme au point qu’elle m’a demandé de lui faire une fille avant que son corps ne puisse plus procréer.

Nous ne pourrons pas partager nos vies, tout au moins dans un court-moyen terme. Nous n’allons pas décider si vite de tout abandonner pour vivre ensemble, car les dégâts autour de nous seraient bien trop grands. D’ailleurs après son divorce, elle n’envisage plus de partager sa vie avec un nouveau partenaire.

Pourtant elle me manque tellement qu’un seul jour sans un signe d’elle me rendrait presque malade. Des centaines de kilomètres nous séparent et je supporte mal d’être loin d’elle.  Je souffre aussi si je la sais en compagnie prolongée ou régulière d’un autre homme qui la convoite, même si elle n’est pas amoureuse de lui, même si elle ne partage pas sa vie avec lui.

 

Trouver sa juste place

Mais je suis totalement en paix dès lors que je sais que j’ai toute ma place dans son cœur. Je trouve alors ma véritable position, mon statut, mon rôle, ma situation. Je retrouve toute mon identité, au moins temporairement, en tant qu’amant magnifique, que Roi de cœur, à être celui qui peut partager à la fois la dimension affective, émotionnelle, spirituelle, érotique, libertine, créative, aventureuse, d’une relation à la fois libre et totalement privilégiée.

Cette place me convient puisque c’est celle qui me revient le plus naturellement. Je ne partagerai pas souvent ses soucis quotidiens ni ses petits matins laborieux. Elle ne connaitra pas non plus mes difficultés ou mes problèmes ordinaires. Et si nous nous voyons moins souvent que nous en rêvons, nous aurons l’avantage de ne partager que des moments complices exceptionnels, des escapades au dessus des étoiles, des plans stupéfiants aux saveurs de l’inédit, l’intensité des heures rares et sublimes, l’adrénaline polissonne et les poisons violents des plaisirs secrets que seules deux êtres libres et envoutés d’amour sont capables de se donner. Nous cultiverons et rallumerons ce feu aussi souvent que cela sera possible, aussi souvent que nous le pourrons.

 

Une utopie ?

Alors auprès de mon épouse parfois trop raisonnable, dont l’amour incandescent ne s’est jamais éteint, en mari satisfait, je saurai attendre nos heures inavouables et confidentielles, et je serai le plus heureux des hommes, en effleurant le rêve qu’un jour nos cœurs humains soient si larges qu’ils puissent aimer harmonieusement et paisiblement tous ceux et toutes celles qui aiment ceux et celles pour qui nous éprouvons un amour sincère et pur.

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© DGC 08 2010

Photo DGC coll. pers : « l’Horizon»

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Mercredi 6 janvier 3 06 /01 /Jan 14:14

 

« Le bonheur le plus doux est celui qu’on partage » Jacques Delille

 

Ou pourquoi on se cause tant…


A l’heure des petits bilans et des grandes résolutions, voici les raisons pour lesquelles il est important et utile de continuer d’échanger sur nos déboires et surtout sur nos grands bonheurs.

Avant tout, rappelons qu’il est indispensable de se préparer et d’être disponible à la rencontre. Ensuite il faut la vivre pleinement, quelle qu’en soit la substance, la nature, le but éventuel. Etre gentleman, courtois, poli si on est un garçon. Etre agréable, élégante, souriante si on est une fille. A la fin penser à remercier pour l’agréable moment. Chacun a consacré du temps et de l’énergie, s’est investi dans l’écoute et la découverte de l’autre. Tout cela est parfaitement élémentaire, mais j’en viens à la suite.


Après un beau moment de partage, de découverte, de plaisir, j’affirme qu’il est prioritaire de faire circuler les bénéfices lumineux de nos aventures. Il faut partager le bien-être, l’émotion positive, le plaisir, la joie, l’enthousiasme. Il faut diffuser, rayonner, contaminer. Pas n’importe comment. Pas n’importe où, ni partout. Juste là où c’est possible. Là où c’est attendu. Il s’agit de faire ressurgir chez le voisin d’à côté, ou la voisine-copine-coquine-cousine… ce qui nous a apporté du bonheur et du plaisir. C’est une forme d’exhibition de l’âme et des sentiments qui est nécessaire à plus d’un titre si l’on veut garder l’équilibre. Car garder pour soi ce qui nous a été donné engendre un certain pourrissement de nos expériences vécues. Donc symbolisons, convertissons, sublimons, traduisons nos expériences, c’est bon pour le moral. Mais surtout partageons-en les résultats.


L’économie des émotions est une théorie des flux et des équilibres. Nous pouvons nous justifier en imaginant que si nous voulons contribuer au bonheur du monde, nous ne pouvons pas nous contenter du jeu de miroir entre les deux qui ont vécu un joli moment de partage ou une rencontre exceptionnelle. En réalité, en inclinant volontairement le miroir dans le sens d’une déflexion, le face à face devient contamination, transmission, propagation. Le danger d’une attraction exclusive narcissique et morbide s’estompe. Le réseau des sourires et des belles vibrations s’élargit. A l’infini...


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© DGC 01 2010

Illustration DGC 2009 coll. pers : « Slick au 104 »

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Mardi 7 avril 2 07 /04 /Avr 18:13

« La pire maladie des hommes c’est de donner tout son amour à une seule bonne femme. »

 Michel Audiard Le Pacha

 

 

Finalement, je suis toujours amoureux d’elle. Et même plus qu’avant, sans doute. Avant tout ça. Avant les muses, les demoiselles, les coquines, les pas vraiment célibataires, les femmes mariées, les grandes aventurières. Avant les confidences, les danses, les relations de confiance, les escapades trop tentantes et les questions de conscience.

 

Fallait-il tout ça pour en arriver là ? Juste pour m’apercevoir que je n’ai jamais cessé de l’aimer ? Aujourd’hui c’est une certitude. Il m’aura fallu caresser d’autres peaux et goûter d’autres bouches, sentir d’autres fleurs et entendre d’autres cris, écrire d’autres phrases et échanger d’autres regards, me risquer à vaciller et me confronter à la rencontre d’autres femmes sans tricher, remettre en cause mes sentiments et mes choix, bousculer mes limites et imaginer d’autres possibles jusque parfois aimer vraiment d’autres qu’elle pour retrouver la saveur originelle de l’amour, comprendre ma chance d’avoir connu une compagne aussi merveilleuse depuis si longtemps.

 

Pourtant je n’ai jamais autant en envie de plaire à d’autres. Et dans deux semaines on fête nos dix ans de mariage…

 

 

 

 

 

© DGC 04 2009

illustration : film Shortbus

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Mercredi 21 janvier 3 21 /01 /Jan 15:44

 

«Les affaires de désir ont lieu dans le nez : buée, fumée, rosée, ondes, particules,

répulsions ou attractions invisibles, odeurs en creux et limaille en l'air.» Philippe Sollers Passion fixe

 

S’immerger avec précaution dans les moiteurs sombres du lieu et se laisser envahir par la saturation d’humidité de la vapeur parfumée. Le nuage chaud nous pénètre autant que nous le pénétrons. La chaleur moite nous envahit à l’intérieur comme à l’extérieur.

 

Les peaux s’échauffent et les respirations sont lourdes. L’eau entre en nous par tous les pores. Nous apercevons quelques silhouettes corporelles sous forme d’ombres. Nos corps lisses s’abîment sur des rivages que j’imagine tropicaux et nos mains aveugles s’aventurent avec malice.

 

La langueur nous allonge, je m’arrime à ton port et je goûte ta peau salée, ta langue sucrée, tes pieds cambrés, ton coquillage nacré. Sur les côtes lointaines d’un océan brûlant je m’égare et j’oublie le temps tandis qu’un regard de sirène croise le mien.

 

Ma langue affamée de ta lagune fertile s’évertue à dispenser ses douceurs prolongées et je réalise soudain que tu t’amarres à mon totem sacré. Tes lèvres happent ma hampe et j’aime voir dans le brouillard ma chair disparaitre lentement entre les failles sismiques de ta bouche entrouverte.

 

 

 

 

© DGC 01 2009

Illustration DGC Coll. Pers : Rodin « Eros et Psyché » (détail) - Petit Palais / Paris-

 

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Mardi 8 juillet 2 08 /07 /Juil 22:56

 

« Nous nous mourons d’amour si nous n’en pouvons vivre.»

John Donne Trente poèmes.

 

 

Au solstice de juin nos quatre douces mains

Ont pris les chemins de

Traverse

 

Continents en dérive, corps en apesanteur

J’ai eu un peu peur qu’on

S’inverse

 

Parcours en diagonale, nos messages, nos promesses

Escales et décalages

Horaires

 

A la troisième saison les oiseaux migrateurs

Ont préparé ton nid

D’ivresse

 

Les heures rallongées et nos joies mélangées

Jusqu’à revoir tes yeux

D’altesse

 

Ta bouche s’est approchée à la manière timide

De celles qui attendent une

Caresse

 

A l’heure où d’autres spéculent nous distribuons nos cartes

Du jeu des cinq sens

Joker

 

Nous sommes loin des disgrâces des sentiers encombrés

Des jeux de société

Fadaises

 

Oscillations violentes et langue maternelle

Tes doléances à mon

Oreille

 

Ton prince serviteur en matière de supplices

Ne peut que se réjouir

J’acquiesce

 

Partager nos destins te découvrir sans fin

M’abreuver à ta source

Secrète

 

A l’éveil de nos rêves, tes doigts déjà brulants

Et ta faille qui m’appelle

Charnelle

 

A la porte des temples nos serments innocents

Et nos gestes équivoques

Blasphèmes

 

Dans les ombres des ruelles s’envolent les souvenirs

Des amants insolents

Fidèles

 

 

 

 

© DGC 07 2008

Illustration : Coll. pers « Indecent Proposals 36 »

 

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Vendredi 16 mai 5 16 /05 /Mai 20:30
 

La tentation d’une belle femme peut causer votre perte - si vous avez de la chance.

(Groucho Marx)

 

 

« A ton avis, dans quel état je me trouve avec tout ce que tu me fais subir ? Lui demanda t-il.

- Je ne sais pas, répondit-elle, dis moi un peu…

- … cela fait plus de trois jours que je n’ai pas touché ma queue, et depuis le temps que je te désire je me réveille chaque matin avec une trique de puceau

- Oh ça doit être dur !

-… en plus avant-hier soir avant de partir ma femme était si préoccupée par ses nouveaux projets qu’elle en avait perdu le goût de la gaudriole

- Je me demande bien comment elle fait… !

- … pour ne pas la brusquer, j’ai juste dit un petit truc pour lui donner des idées. Elle aime bien ça

- On voit que tu connais bien le caractère féminin, mon bel amant… prend moi plus fort s’il te plait.

- … je lui ai gentiment suggéré de prendre l’initiative quand elle serait plus disponible… Mais je ne prévoyais les conséquences de mes paroles. Le lendemain matin quand je bouclais mes sacs, elle est venue dans la chambre en refermant le verrou derrière elle, encore humide sous son peignoir, et elle m’a sauté à la braguette.

- Comme j’aime quand tu me regardes comme ça droit dans les yeux en me baisant…

- … je n’attendais que ça, tu me comprends bien, mais là c’est moi qui n’étais plus assez disponible ! Elle m’a pris dans sa bouche un long moment. J’étais déjà très réceptif, tu peux me croire. Ses coups de langue savants et ses succions humides étaient divines, mais elle voulait juste me faire une turlute d’au revoir, sans me faire jouir, histoire que je parte en ayant mal aux couilles en pensant à sa bouche pendant la moitié du trajet.

- Tu as du faire un sacré voyage, mon cœur.

- … tout aurait pu en rester là si le soir même je n’avais pas du voir Sandy, une copine un peu allumée et grande amatrice de photo qui m’avait proposé une petite séance de pose dans son appart’. Elle voulait faire quelques clichés artistiques sur lesquels on verrait ses mains attachées, sa bouche et mon pénis en érection.

- Attachée ? Moi je ne pourrais jamais !

- L’idée m’avait bien plu, je dois te l’avouer, surtout que je savais qu’elle était très fan de fellations

- Ah oui… elle aussi ?

- … je me suis rendu chez elle avec une bonne bouteille et mon nouvel appareil photo, histoire de faire quelques tests de prise en main…

- Arrête toi un peu et assieds toi, je veux te sucer aussi.

- ... on a vidé quelques verres en discutant de nos aventures, on a disposé un bel éclairage avec des bougies, et j’ai baissé mon pantalon. On a fait quelques essais pour les nœuds à ses poignets. On voulait obtenir quelque chose d’élégant. Et on a commencé à prendre quelques clichés. Mon membre n’a pas mis longtemps à se dresser fièrement. (Oh, c’est bon ce que tu me fais… !) J’étais doublement excité par la vision de sa bouche gourmande et par l’aspect aussi incongru qu’érotique de la situation

- Je vous trouve vraiment incroyables. Je rêve, c’est de la science fiction !

- … cette chère Sandy qui a un sens prononcé de la mise en scène et de la composition n’a pas hésité pour pimenter nous images troublantes à poser quelques instants sa langue sur mon gland gonflé, à prendre ma hampe en main, à tenir mes couilles et à presser mon membre contre son décolleté

- Comme ça ?

- Oui, exactement… Bref, nous étions fiers de notre séance qui se déroulait dans un climat de bonne humeur et de belle complicité intellectuelle. Ses petits coups de langue et ses manipulations purement techniques m’avaient furieusement excités, mais nous n’étions pas réunis pour le sexe… enfin pas tout à fait.

- Tu n’as pas fini de raconter des bêtises ?

- … par conséquent, après avoir visionné nos images sur son écran d’ordinateur, je me suis rhabillé et je l’ai embrassé fraternellement avant de rentrer me coucher sagement dans le studio qu’une collègue en vacances me prêtait pour le week-end. Le lendemain matin je devais te retrouver, il fallait que je sois bien reposé…

- Tu as bien fait mon amour, tu es en grande forme !

- … j’ai eu beaucoup de mal à ne pas prolonger mes caresses sous la douche, mais j’ai résisté. Je sentais que mon sexe était parfaitement prêt pour te faire hurler de plaisir pendant toute la durée de la sieste. Enfin je l’espérais puisque nul ne peut prévoir le succès d’une rencontre érotique, fut elle terriblement désirée et attendue.

- C’est vrai, et j’avais très peur aussi...

- En échangeant nos premiers baisers dans cette chambre, lui fit-il, j’ai parfaitement perçu que nous allions nous donner exactement ce que nous attendions l’un de l’autre. Tu avais eu ce mot magique en forme de demande, il y a deux semaines : sensualité. Nous envisagions le sexe sous le même angle, et deux autres femmes m’avaient, sans le vouloir, idéalement préparé à te faire l’amour à la manière de l’amant de tes rêves.

- Il faudra que tu les remercies de ma part, mon chéri…

 

 

      
© DGC 05 2008

Illustration : Coll. pers « affiche Lillipop girl »

 

Par E-Lover - Publié dans : Polyamour
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Dimanche 24 février 7 24 /02 /Fév 15:46

 

Combien j'ai connu d'inconnues

Toutes de roses dévêtues

Combien de ces fleurs qu'on effleure

Et qui s'entrouvrent puis se meurent

 
(Gainsbourg, « Amour sans amour »)
 
 
 

Une nuit de Saint Valentin, il avait dormi avec une fille qui n'était pas sa femme.

 

Eveillé au milieu de la nuit, il avait admiré sa beauté dans la pénombre et caressé doucement son visage.

 

Il était couché avec un ange, avec une innocente qui s’était offerte à lui.

 

Le matin au réveil, ils s’étaient serrés très fort l'un contre l'autre et ce fut un délice indescriptible.

 

Ils ne regretteraient rien, absolument rien. Il n'y avait pas une seconde à perdre.

 
Ils n’avaient qu’une vie. L’amour était leur seul salut, leur seul antidote quand la mort rôdait tout autour.

 
 
 
 
 
© DGC 02 2008
Illustration : Ingres « Grande Odalisque »

 
Par E-Lover - Publié dans : Polyamour
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Mardi 4 décembre 2 04 /12 /Déc 17:05
« Parler c'est comme baiser. C'est obscène et beau. » Morgan Sportès, Solitudes
 
 
L’image qu’ils s’offraient
Déjà dans leurs premiers regards, leurs retrouvailles en forme d’adieux promettaient d’être intenses. Ils avaient du retenir un peu leurs gestes parce qu’ils étaient accompagnés de deux amies et qu’ils s’étaient rendus dans un bistro. Mais sitôt qu’ils en avaient l’occasion, ils s’exprimaient leurs désirs par des petits gestes ou des caresses discrètes que leurs amies faisaient semblant de ne pas remarquer. Dans la rue ils se tenaient à la manière des amoureux et ils s’arrêtaient pour s’embrasser furtivement à plusieurs reprises tout en prenant garde de ne pas impatienter leurs amies. Quand ils eurent quitté le café, il leur restait encore un petit voyage à effectuer pour rejoindre le nid douillet où ils avaient prévu de s’ébattre et de passer la nuit ensemble. Malgré la proximité d’une voyageuse, dans le wagon, leurs mains s’enhardissaient et leurs baisers se faisaient de plus en plus longs et langoureux. Sous les tunnels, ils se plurent à observer leurs reflets dans les vitres comme le font les enfants. Ils prirent même la pose en se donnant en spectacle à eux-mêmes, mélangeant leurs langues de façon obscène et provocante, se réjouissant de l’image qu’ils s’offraient, prenant la mesure de ce qu’ils étaient en train de vivre, peut-être pour la toute dernière fois.
Le plaisir fou d’être ensemble
Car elle devait partir au loin dès le lendemain, et pour une très longue durée. Cette soirée là allait être une soirée particulière, une soirée d’au revoir, une ultime nuit d’amour, mi joyeuse, mi triste, partagés qu’ils seraient entre le plaisir fou d’être ensembles et la tristesse de devoir se quitter si longtemps après tous ce qu’ils avaient vécu. Mais ils n’y pensaient pas trop, préférant s’amuser de l’instant, à se surprendre et à s’agacer, comme pour mieux se préparer à cette nuit d’amour qu’ils savaient déjà inoubliable.
Pièce à conviction
Changement de quai, des escaliers, encore un bus pour arriver à destination. L’attente dans la bruine pour enfin se reposer à l’arrière du véhicule à moitié vide. Saisie d’impatience, elle se tortilla légèrement sur son siège et fit glisser le long de ses longues  jambes les quelques grammes de dentelle qui sous sa jupe empêchaient encore son amant du jour d’accéder aux trésors son sexe, puis elle lui fourra joyeusement dans la poche - pièce à conviction particulièrement convaincante -. Il la félicita en lui rappelant qu’il adorait son audace et qu’il la trouvait très excitante quand elle prenait ce genre d’initiatives. Alors elle s’intéressa à la boucle de sa ceinture et aux boutons de son jean pour y enfoncer une main impatiente et curieuse. Elle enroula ses couilles en douceur, saisit sa bite tendue et massa doucement son gland à travers le fin tissu de son slip, tandis qu’il retroussait sa jupe pour toucher l’incandescente douceur de son entrecuisse entrouverte. Les passagers peu nombreux ne prêtaient pas plus d’attention à leur lubrique gymnastique que le chauffeur rivé sur son itinéraire. Elle gouta d’abord du bout des doigts les sécrétions de son méat gonflé, celles là même qu’elle avait souvent appréciées de sa langue jamais rassasiée, lui sourit avec son doigt dans la bouche, et sentit qu’il lui enfonçait un deuxième doigt dans le con pour l’encourager. Elle pencha alors son visage vers l’ouverture de son pantalon pour le prendre voluptueusement dans sa bouche. La nuit promettait d’être étoilée.
 
 
 
© DGC 11 2007
Illustration Bilal 
 
Par E-Lover - Publié dans : Polyamour
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Dimanche 26 août 7 26 /08 /Août 21:40
 

« La beauté est un miracle de l’instant. »

(Hafid Aggoune Quelle Nuit sommes-nous ?)
 
 
 
 

_ Tu frémis, lui dit-il, je sens tout ton corps s’émouvoir. Ton ventre se colle à mon ventre. Ton cœur bat très fort.

 

Il sentait aussi sa poitrine se presser contre son torse, ses mains caresser la peau de son dos, de ses reins. Ses mains fouillaient ses cheveux, sa bouche cherchait son cou. Son nez s’emplissait de ses odeurs de demoiselle. Ses lèvres cherchaient son visage.

 

_ Je te sens incroyablement vibrante, ajouta t-il, j’aimerais tant voir les signes de ton trouble sur ton visage et dans ton regard. Je suis sur que c’est un merveilleux spectacle.

 

_ Il ne faut pas que tu me regardes dans les yeux, lui dit-elle, tu vas vouloir m’embrasser.

 
 
 
 
 
© DGC 08 2007

illustration : coll pers (sucre Largo)

Par E L - Publié dans : Polyamour
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Dimanche 29 juillet 7 29 /07 /Juil 11:50
 
 
Dieu est le possible qui réside au-delà de l'actuel.
Dieu n'existe pas. Dieu est une création car l'éternité ne suffit pas.
Henry Miller : Lettres à Anaïs Nin
 
 
 
 
Il est deux heures du matin. Je rentre d’une séance de travail en taxi. J’indique l’adresse. Le chauffeur entame la conversation.
 
Pondichéry
 
J’apprécie ce genre de dialogue. Un quart d’heure au milieu de la nuit pour faire connaissance, pour se confier ou pour échanger le plus librement du monde avec quelqu’un qu’on ne reverra sans doute jamais. Cette une occasion intéressante à saisir.
 
Une autre fois j’avais parlé avec un chauffeur d’origine indienne. Il était né à Pondichéry, un ancien comptoir colonial français. C’était passionnant de l’écouter évoquer cette ville exotique tout en commentant les aspects modernes de notre capitale.
 
Cette fois-ci le type avait le profil du parfait immigré maghrébin, âgé d’une cinquantaine d’années, simple et jovial. En voyant mon sac il m’a demandé quelle sorte de travail j’exerçais.
 
- J’écris, lui réponds-je simplement, je suis rédacteur.
- Ah oui ? Me demanda t- il, dans quel domaine ?
 
Génial, pensais-je, j’ai surement à faire à un amoureux de la littérature.
 
- Principalement deux domaines, fis-je sans détour : la religion d’une part, et l’érotisme d’autre part.
- C’est très différent, rétorqua t-il un peu surpris.
 
J’annonce rarement à une personne que je rencontre pour la première fois les deux faces de mon activité d’écriture. Par habitude, par cette peur stupide de mettre mes interlocuteurs mal à l’aise. Et puis je n’aime pas m’expliquer, je déteste me justifier. Par crainte de leurs jugements aussi. Pourtant c’est tellement évident pour moi. J’ai depuis bien longtemps réalisé qu’il s’agissait de la même démarche, du même mouvement.
 
Aimez-vous les uns les autres
 
Comment allais-je pouvoir lui faire comprendre, alors qu’il commençait à vouloir me signifier qu’il était musulman et qu’il avait l’esprit tolérant, que d’une part j’étais athée jusqu’au bout des ongles et que ça ne m’empêchait pas d’écrire des bouquins lus par des dizaines de milliers de cathos de toutes tendances et que d’autre part, j’écrivais des nouvelles, des articles et des poèmes qui parlent parfois crument de l’amour physique, et que dans les deux cas j’avais le sentiment d’apporter ma contribution au monde qui m’entourait.
Mieux : que mes réflexions d’ordre sensuel peuvent nourrir ma compréhension de l’idée de Dieu chez les croyants, et inversement, que ma connaissance de la spiritualité enrichissait mon rapport à l’érotisme.
Pire : que je ne me sens jamais aussi motivé par l’écriture érotique qu’après avoir développé et mis en forme un chapitre sur la prière ou la miséricorde.
 
Il m’aurait fallu un peu plus d’un quart d’heure et je n’aurais sans doute pas réussi à lui expliquer que les valeurs religieuses telles qu’elles étaient évoquées dans les chapitres que je rédigeais frisaient souvent la remise en cause intégrale de l’institution de l’Eglise, et que l’érotisme tel que je l’abordais, par l’écriture et dans ma vie personnelle se voulait avant tout un hommage aux joies de l’amour, à la beauté des femmes et aux instants magiques de la rencontre et que tout cela n’avait rien d’incompatible avec la célébration de Dieu. J’aurais aimé lui dire que quelques unes de mes muses les plus dévergondées étaient croyantes et pratiquantes.
 
Il m’aurait fallu un peu plus d’un quart d’heure pour tenter de lui expliquer que j’étais capable de comprendre les valeurs et les règles de la religion catholique qui a modelé ma culture, jusqu’à m’en faire le porte-parole, sans pour autant y adhérer.
 
Il m’aurait fallu du temps pour lui dire que je déteste les religions parce qu’elles oppriment les individus mais que mon idée du sacré était peut-être la même que la sienne.
 
Il m’aurait fallu plus longtemps pour lui dire que nos complexités et nos contradictions constituent notre richesse, que nos doutes sont ce qu’il y a de plus fécond, de plus vivant, et que ceux qui prétendent connaitre la vérité, surtout si elle est révélée, sont généralement du coté des oppresseurs de la pensée, de l’imagination, de la liberté et du plaisir.
 
Il m’aurait fallu longtemps pour lui dire qu’en mettant mes modestes compétences littéraires au service d’un prêtre dont le discours retentit jusqu’au Vatican, j’étais aussi un grain de sable supplémentaire qui pouvait user un peu plus vite les rouages des rigidités et des traditions.
 
Dieu est amour
 
J’aurais aimé lui dire que je rêvais de voir s’écrouler les églises parce que je crois que les plus beaux temples sont les désert, les forêts, les océans, les montagnes… Mes seules chapelles seraient les palais d’opéras, les écoles de danse, des ateliers de peintres, les musées de sculptures... Mes prêtres seraient poètes ou conteurs, ma bible serait le Kâma-Sûtra et mes sœurs de foi seraient des muses lubriques et infidèles.
 
Je me surprenais spéculer intérieurement. Il aurait fallu entonner une prière sur un mode ordurier et blasphématoire. « Je boirais au calice au creux des cuisses ouvertes des dames concupiscentes. Elles communient au foutre chaud qu’elles lampent à ma source. Ma plus belle prière est une nuit de débauche. Des sept vertus capitales, la luxure est cardinale… » Pur exercice de style.
 
Il aurait fallu que je puisse franchir les murailles de ses a priori pour lui faire concevoir que la religion lorsqu’elle est bien comprise vise simplement à mieux vivre ensemble et que ma vision de la sensualité vise, avec une immense prétention, à montrer une voie plus libre, plus épanouie, et plus paisible dans les rapports entre les sexes et entre les êtres.
 
J’étais trop fatigué alors je me suis tu. J’ai hoché du chef en écoutant que le prophète voulait que les femmes soient respectées… Il nous aurait surement fallu un très long voyage.
 
 
 
 
 
© DGC 07 2007
Illustration : Ecole des beaux arts
 
Par E L - Publié dans : Polyamour
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L'Abbé Cédaire

 

Ames sœurs

On parle volontiers d’âmes sœurs lorsque deux personnes éprouvent le sentiment d’être félins pour l’autre. La recherche amoureuse est bien souvent énoncée comme la recherche de l’âme sœur pour désigner l’entente idéale. Tout comme il y a des fratries plus ou moins nombreuses on peut avoir plusieurs âmes sœurs, successivement ou simultanément.

 

Baisouille

Action de bisouiller en vue de baiser un(e) partenaire timide. "Charles baisouillait fréquemment ses copines de classe lors des séances de cinéma du mercredi." (Omar de Monbrac, Chroniques des salles obscures).

 

Cunibranlage

Pratique sexuelle à deux partenaires, ou plus, visant à synchroniser les mouvements des langues dans les con et les rythmes des mains sur les queues, dans le but de provoquer un orgasme généralisé.

 

Desirium

Contraction latine de délirium et desirus. Terme utilisé en médecine lors du traitement des affections nerveuses des individus rendus fébriles dans l’attende d’un rendez-vous galant. Octavia fut atteinte de desirium en reposant la lettre de son amant Marcus. Submergée par son désir, son cœur palpitait et elle fut prise de brèves convulsions.

 

Exhinibition

Selon la définition d’Albert de Monchibre, (Mon vit, mon œuvre) l’exhinibition est l’art de demander à sa bien aimée de montrer son entrecuisses là où c’est interdit : dans les cimetières, au passage clouté, devant le Ministère de l’intérieur… afin qu’elle prenne plaisir à franchir les interdits en toutes occasions.

 

Foutrager

Manière peu élégante d’honorer outrageusement sa concubine en éclaboussant ce qui n’a pas besoin de l’être (son livre de chevet, sa trousse à maquillage, ses plantes vertes…)

 

Gorger

Le terme gorger a été mis à jour lors de la découverte d’un ouvrage antique sauvé des ruines de Pompéi. Le manuscrit richement illustré était un livre de recettes amoureuses destiné aux pensionnaires des lupanars. Il désignait tout autant le geste consistant à faire glisser un membre masculin profondément dans sa gorge que l’augmentation en volume dudit membre sous l’effet de la caresse prodiguée.

 

Hammasexualité

Pratique sexuelle consistant à se rendre dans un hammam et à profiter de la vapeur pour enfiler un doigt incognito dans sa voisine ou dans son voisin, selon.

 

Intelligence intuitionnelle

Contrairement à l’intelligence dite logique ou rationnelle, l’intelligence intuitionnelle permet à ceux qui en disposent de comprendre rapidement leurs semblables. Par exemple, l’II permet de rentrer dans l’esprit du sexe opposé sans même avoir à y penser, ce qui permet un gain de temps appréciable lors d’une discussion.

 

Jusqu’au bitistes (les)

Mouvement social de la fin du XXème siècle défendant une pratique du coït consistant à bourrer jusqu’au bout, c'est-à-dire jusqu’à l’épuisement complet des partenaires. Son leader Jules Turgessant est mort d’une embolie cérébrale au cours d’une banale course à pied au bois de Boulogne.

 

Klito sutra

Ouvrage antique de référence sur l’art d’astiquer le clitoris. Le lecteur y trouve 671 façons de faire durcir et dresser le précieux organe féminin à l’aide d’un doigt, d’un genou, d’un pénis, d’une langue et de divers légumes de saison.

 

Lassivitude

Phénomène bien connu de tous les sportifs lorsqu’après une séance d’activité physique longue ou intense, au lieu de se sentir épuisé, le désir sexuel paradoxal particulièrement fort se manifeste. Il faut alors rapidement sortir de la douche et rappeler son (sa) partenaire de jogging ou d’escalade.

 

Manuel

Sous peine de se voir rabroué, le gentleman prévoyant consultera son Manuel de savoir vivre et de savoir foutre avant de s’approcher d’une gente demoiselle disposée à lui accorder ses faveurs.

 

Notre Pervers (le)

Prière des muses bien connue en pays Gaulois.

 

« Notre pervers qui êtes vicieux...

Que mon con soit salivé

Que les verges viennent

Que ma volonté soit fête

Sous la table comme aux pieux

Donne-nous chaque jour notre coït quotidien

Encourage nos turlutes

Car turlutons tous ceux qui nous ont enconnés

Ne nous soumets pas à l’abstinence

Et délivre-nous des mâles. »

 

 

Obsédoux

Penchant psychologique fréquent chez lez vieux veufs ayant encore la branche verte.

 

Priapisse

Discipline antique consistant à uriner en ayant le phallus en érection. Au XXème siècle de notre ère, la science a découvert que les champions de cet exploit possédaient une anomalie génétique et n’avaient donc aucun mérite.

 

Queue de cochon (la)

Lieu de débauche et de gourmandise bien connu des amateurs de bonne chair. Synonyme de bistroquet à foutre et de bar à pétasse (ne pas confondre avec le bar à touffes et le bar à gouines).

 

Roujouir

Certaines femmes rougissent dès qu’elles songent à jouir. D’autres rougissent quand elles ont joui. On dit que les rousses ont tendance à roujouir un peu plus vite que les brunes et ce n’est pas toujours faux. « Le devoir d’un homme galant est de savoir faire jouir et de faire roujouir sa partenaire. » (Casanova).

 

Sexercice

On parle de sexercice lorsqu’un initiateur donne un exercice érotique à son élève. Il est généralement destiné à lui permettre de découvrir une facette nouvelle de sa sensualité. Les muses du paradis connaissent ce terme depuis bien longtemps.

 

Tripoturer

Lorsque Jacques tripoturait Georgette de ses gros doigts rugueux de bucheron quinquagénaire, il avait tendance à la faire crier, mais pas seulement de plaisir.

 

Ustensensible

On trouve dans les tiroirs et les placards des cuisines toutes sortes d’objets pouvant servir d’ustensensibles lorsque monsieur est parti jouer à la pétanque et que madame a des idées.

 

Vulvérable

On dit de la femme qu’elle est vulverable lorsqu’au milieu de son cycle, elle ressent un impérieux besoin de se faire vulverer dans le but de se reproduire.

 

Watergons

Contraction grossièrement codée de l’expression : « Rejoins-moi dans les waters du wagon ». Ces lieux sont bien connus pour être les seuls lieux intimes des Trains à grande vitesse. Je conseillerai tout particulièrement ceux qui se trouvent à l’avant des voitures de la première classe du Paris-Marseille, réservés aux handicapés. Penser à vérifier qu’aucun paraplégique ne se trouve dans la rame (Si tu niques dans mon water, tu niques mon handicap).

 

X’citation

Citation trouvée dans un film X. Marc dit soudain à Carla : « Crache ton chewing-gum et mordouille-moi la hampe, je crois qu’elle commence à ramollir un peu. »

 

Yop

Substance blanchâtre bien connue des adolescents.

 

Zouave

Corporation de joyeux foutriquets aptes à la zoie en toute circonstance. Syn. : Zubial ; Zêbre ; Zigoto.

 

 

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