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A quoi bon ?


Accéder à nos vérités.


Puisque nous sommes pétris de paradoxes, de joies et de tourments et que nous vivons de souvenirs qui nous retiennent et de projets qui nous attirent, je partagerai ici les sujets qui me tiennent à cœur en choisissant de les effleurer délicatement.


Je crois à la poésie plus qu’à d’autres formes l’expression pour toucher nos vérités. Elle offre un accès plus libre, plus immédiat, plus riche, plus sensuel et pour tout dire plus vivant à notre réalité.


 

 

Illustration :  Comerre « la belle liseuse »

Références

Vendredi 15 mai 5 15 /05 /Mai 14:04

Make The Girl Dance "Baby Baby Baby" ( official video )
par placeblancherec
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Lundi 16 mars 1 16 /03 /Mars 01:14

Alain Bashung - Osez Josephine
par Alain-Bashung
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Mercredi 8 octobre 3 08 /10 /Oct 14:42

RomanceX

Quelques extraits… vous vous souvenez ?

 

Marie : C’est joli ici...

 

Robert : ca t’étonne, hein ? C’est petit mais il y a tout ! Les filles ce qu’elles veulent c’est reconnaitre ce qu’elles ont vu à la télévision.

En ce moment c’est la mode des paravents japonais. Et bien j’ai des paravents japonais. C’est la mode des jacuzzis, ben j’ai des jacuzzis. Il y a 30 mètres carrés ici mais il y a tout. C’est un théâtre. En fait c’est une scène, je fais des répétitions.

Je suis un clochard de luxe, je ne suis rien, je ne suis pas beau. Et pourtant les femmes j’en ai possédé plus de mille.

Pourquoi moi ?

Parce qu’il faut leur parler. Et personne ne prend la peine de parler aux femmes

Tu leur parles, elles t’écoutent.

Et elles sont à portée de la main. Et la main bien sur tu la poses où il faut.

Sans préliminaires. C’est comme ça.

Eh oui parce qu’à un moment donné il faut bien qu’il y en ait un qui commence.

La seule possibilité d’amour avec les femmes passe par le viol. Les femmes se donnent très facilement au premier venu alors même qu’elles se refusent et tiennent la dragée haute au malheureux qui les aime, qui donnerait son existence pour elle et qui jure de la respecter. C’est comme ça…

 

(il lui tend un verre)

 

Marie : Merci.

 

Robert : Est-ce que d’ailleurs elles veulent qu’on les respecte ?

Dans un sens oui, mais c’est un respect qui est dans la logique des choses. La logique qui consiste à dire qu’elles sont à prendre. Alors elles demandent à être prises.

Je dis mille femmes. Je ne dis pas que je peux avoir un souvenir de toutes. Mais j’ai toujours noté leur nom, leur âge, les circonstances… j’ai consigné cela. Les cons des femmes : aucun n’est pareil. On peut s’en souvenir à la place d’un visage. Tandis que tu prends dix hommes dans l’assistance, tu leur coupes leur queue et tu les mets dans un panier : pas un qui reconnait la sienne !

Je sais que je ne suis pas particulièrement beau. Je suis peut être même particulièrement dégoutant. Mais le fait est là.

(…)

Marie : (intérieurement) Cette espèce d’immense gène… C’est un trouble… Il fait parti du jeu. Ne plus avoir de mots quand on en vient aux gestes. Sinon on risquerait trop facilement de leur dire « bas les pattes. » Puisqu’il s’agit de cela, d’un rapport trivial particulièrement honteux. Pourquoi les hommes qui nous dégoûtent nous comprennent-ils mieux que ceux qui nous attirent que nous aimons ?

 

(…)

Robert : Toi tu n’en reviens pas que ce soit moi qui promène mes doigts sur ta chatte. Pourtant c’est moi qui le fais. J’en n’ai même pas encore envie que déjà toi tu mouilles.

Et pourtant t’en reviens pas que ce soit moi. C’est comme ça. Les femmes belles se complaisent à être prises par des hommes laids. C’est ça qu’on ne te dit surtout pas. C’est ça il faut qu’il y ait du mouvement. Le mouvement c’est pas l’homme et la femme. Le mouvement c’est le beau et le laid. La beauté se nourrit de l’ignominie et elle s’y frotte. Et moi je suis là et j’en profite. C’est comme ça, j’y suis pour rien. Tu veux que je te domine ? Tu veux que je te bâillonne ?

Et sous-entendre qu’il faut aller plus loin que ce qu’il est raisonnable pour une femme d’accepter. Bien sur qu’elle prend le risque d’être contrainte bien au-delà de ce qu’elle accepte. Puisqu’on ne désire jamais que ce qu’on n’accepte pas. L’amour physique c’est le fracas du trivial et du divin.

 


(Catherine Breillat, 1999)


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Dimanche 13 juillet 7 13 /07 /Juil 16:00

 

 

“She makes love just like a woman, yes, she does

 And she aches just like a woman

But she breaks just like a little girl”

  Bob Dylan

 

(Elle fait l’amour comme une femme,

est blessante comme une femme,

mais rompt à la manière d’une petite fille).

 

 

Il est un état de grâce que connaissent les femmes à un âge incertain où elles n’ont apparemment pas la maîtrise complète de leurs armes de séduction.

Elles croient devoir utiliser certaines munitions mais ne disposent pas canon approprié. Alors parfois leur beauté explose de manière imprévue, surprenante, voire intempestive.

 

Un maquillage trop appuyé ou un œil un peu trop noirci, un sous-vêtement un peu trop audacieux pour la jeunesse de leur corps, la simple marque d’un porte-jarretelles sur la peau ou une chevelure si naturelle qu’elle apparait parfaite. Et leur innocence dans le regard, dont on ne saura si elle était feinte, et qui retournera n’importe quel cœur d’homme ou de femme qu’elles croiseront.

 

L’imprévu est profondément et fondamentalement érotique. Il en est de même de la limite.

Dans cette série Just like a woman* Bettina Rheims m’a semblé mettre en scène, en images, les imperfections de la séduction comme signes visibles-stigmates de l’imprévu et de la limite. Imprévus que quelques jeunes filles montrent en se déshabillant. Nous sommes à l’instant qui précède la rencontre charnelle. L’instant d’après peut-être auront-elles perdu toute leur innocence.

C’est la raison pour laquelle ses images me touchent.

 

 

 

 

© DGC 07 2008

Illustration : Bettina Rheims « Léa janvier 2008 Paris »

(* Galerie Jérôme de Noirmont jusqu’au 16 juillet 2008)

 

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Jeudi 27 mars 4 27 /03 /Mars 01:44

 

« Il faut faire aujourd'hui ce que tout le monde fera demain. »

Jean Cocteau

 

 

 

Max Ernst, Aïcha, Alberto Giacommeti

Jacques Prévert, Amadéo Modigliani

 

Certains venaient de loin pour respirer Paris

 

Maurice Henry, Duhamel, Elsa Triolet

Chana Orloff, Aragon, Fernande Olivier

 

Les quêteurs de beauté, avons-nous oublié ?

 

Robert Desnos, Hermine et Antonin Arthaud

Max Jacob, Jules Pacsin et Pablo Picasso

 

La gare des Batignolles, les omnibus à chevaux

 

André Masson, Brancusi et Tristan Tzara

André Derain, June, Marc Chagall et Foujita

 

Migrants, rebelles, métèques, exilés, renégats

 

Hermine David, Joseph Kessel, Henri Miller

Chaïm Soutine, André Breton, Yvette Gilbert

 

Modèles, putes, danseuses, muses, amantes et cantinières

 

Man Ray, Guillaume Apollinaire, Maurice Henry

Mane Katz, Léopold Sauvage, June, Pierre Reverdy

 

Juifs errants, inventeurs, éclaireurs de génie

 

Céline, Kees Van Dongen, Bronia, Jeanne Hebuterne

Moïse Kissling, Tuguhuru, Patrick Walberg

 

Pour l’amour de son peintre, Jeanne saute de sa fenêtre

 

Philippe Soupault, Brassaï, Poulenc et Blaise Cendrars

Jean Cocteau, Sina et Kiki de Montparnasse

 

L’absinthe et les toiles, des corsets se délassent

 

Ernest Hemingway et Giorgio de Chirico

Sonia Delaunay, James Joyce et Joan Miro

 

Au bistrot la Rotonde on accroche des tableaux

 

 

 

 

© DGC 03 2008

Illustration : Archives de Jean-Marie Drot « Diner le 3 mai 1929 »(au centre, Foujita et Kiki)

 


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Mardi 13 novembre 2 13 /11 /Nov 16:38
 

 « J'ai servi la beauté. Y a-t-il au monde chose plus grande ? » (Sappho)

 
 
 

J’ai récemment vu les œuvres de Titouan Lamazou au Musée de l’Homme à Paris.

 

Moment magnifique partagé en très bonne compagnie, comme il se doi(g)t. Très agréable de déambuler au milieu de toutes ces muses sublimes… Plaisir d’autant plus intense que les visiteurs sont très majoritairement des visiteuses (avis aux a-mateurs !).

 

L’expo Zoé Zoé présente un tour du monde à travers de très nombreux portraits peints, dessinés, croqués, photographiés de femmes de toutes conditions.

 

Le travail de Titouan Lamazou est exceptionnel par son volume et sa qualité. L’adepte de belles images trouvera à son gré des correspondances avec des auteurs de bande dessinée, de la peinture et des documents d’ethnographie. Je voulais chaudement vous encourager à aller voir cette exposition. Vous apprécierez les talents multiples de cet artiste qui sait magnifiquement regarder les femmes (et le monde). Plus que l’artiste, je voulais saluer l’homme pour le geste qu’il nous propose. Il a mis sa vie, ses moyens et sa passion au service des femmes au cours de ce voyage de six années sur le cinq continents.

 

Si j’admire le navigateur et l’aventurier, j’apprécie encore plus celui qui se fait le héraut des multiples causes qui concernent la condition féminine, sans pour autant prétendre faire de l’humanitaire. Expo intelligente et utile aussi, donc. L’Unesco a apporté son soutien à Titouan Lamazou pour l’expositon Zoé Zoé. Une série de reportages est consacré à ce travail sur France 5 actuellement (du 15 octobre au 21 décembre)

 

Les curieux trouveront un petit aperçu des œuvres et de la mise en espace sur mon Album Ici. Ne le répétez pas trop fort : les photos étaient interdites, (même avec un téléphone équipé d’un appareil numérique à 2 Mo très discret)… mais c’est pour la bonne cause !

 
 

EXPOSITION PROLONGÉE JUSQU'AU 15 MAI 2008
 
 
© DGC 11 2007
Photo DGC
 
Par E-Lover - Publié dans : Références
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Samedi 15 septembre 6 15 /09 /Sep 13:00

« Si l'amour n'était pas ce mélange insoluble de crime prémédité et d'infinie délicatesse,

comme il serait aisé de le réduire à une parole !

Mais les souffrances de l'amour dépassent les tragédies de Job...

L'érotisme est une lèpre éthérée... »

(Emil Michel Cioran : Le Crépuscule des Pensées)

 


Trente minutes à peine, et une fringale tenace. Une cafèt’ sur le quai d’en face. Parfait. Le choix fut bref, l’horloge menaçait. Un tajine de mouton c’était inespéré.

Ma ration de protéines et de glucides pour tenir jusqu’au soir.

 

A la caisse j’attends mon tour. Equilibre précaire du plateau formica sur les tubes d’acier chromé. La caissière exhibait, cette garce, un exemplaire corné du chef d’œuvre de Miller. Sexus posé entre les serviettes en papier et les cuillères à dessert.

La méditerranéenne feuilletait les turpitudes d’Henry entre deux clients. Vient mon tour. Elle calcule l’adition.

 

Voulez-vous un jeton pour le café ? me fait-elle.

Je n’aurai pas le temps, mon train part dans vingt minutes. Dites moi plutôt ce que vous pensez de ce bouquin.

Très bien, fait-elle brièvement. C’est un ami qui me l’a prêté.

 

Je tape le code de ma CB.

 

Si je puis me permettre, j’aimerais vous en conseiller un à mon tour. Quelque chose de plus accessible et qui vous plaira certainement. Son amie Anaïs Nin était une grande dame, une femme de lettres aussi. Elle ne manquait pas d’imagination en matière de sexe. Venus Erotica, vous connaissez peut-être ?

 

L’ignare n’en avait jamais entendu parler. En avalant mon tajine et ma tarte aux poires, je tire mon carnet de ma poche. Il serait dommage qu’une amatrice de sensations fortes passe à côté de ce chef d’œuvre. Je lui calligraphie le titre, l’auteure, sans oublier mon prénom et mon numéro de téléphone, on ne sait jamais.

 

Je lui tends le billet en sortant :

 

 Voici les références dont je vous parlais. Je repasse par là de temps en temps.

 
 
 
 
© DGC 09 2007
Illustration : Coll. pers "Auguste Rodin, Jeu de nymphes"
Par E-Lover - Publié dans : Références
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Mercredi 7 février 3 07 /02 /Fév 23:58

  

Quelques extraits… vous vous souvenez ?
 
 
 
Alice : Le vieil ami des Ziegler voulait me baiser, au premier étage, de toute urgence.
 
Bill : Je trouve ça compréhensible. Tu es une très belle femme.
 
A : Alors parce ce que je suis une belle femme, la seule raison qui pousse un homme à s’intéresser à moi c’est qu’il veuille me baiser ?
 
B : Ce n’est pas aussi simpliste, mais je crois qu’on sait tous les deux à quoi s’en tenir à propos des hommes.
 
A : Tu voulais donc te faire ces deux mannequins ?
 
B : Il y a des exceptions.
 
A : Qu’est ce qui fait de toi une exception ?
 
B : Je suis amoureux de toi. Et nous sommes mariés. Et jamais je ne te mentirai ou te ferai souffrir.
 
A : Tu te rends compte ? Si tu t’es pas envoyé ces deux modèles c’est par simple considération pour moi ? Tu n’avais pas envie d’elles ? Réponds franchement.
 
B : Pourquoi se disputer ?
 
A : Je veux voir où tu te situes exactement. Dans ton cabinet, quand une femme se déshabille, il ne t’arrive jamais d’avoir envie d’elle ?
 
B : C’est professionnel, et il y a toujours mon assistante avec nous.
 
A : Mais elle, comment savoir si elle ne fantasme pas sur le beau docteur Bill ?
 
B : Les femmes en général ont une autre vision des choses…
 
A : Des milliers d’années d’évolution pour ça ? Les mecs, il faut absolument qu’ils sautent sur tout ce qui bouge, mais pour les femmes, on ne pense qu’à la sécurité, à l’engagement, toutes ces conneries, quoi !
 
B : C’est caricatural, mais oui, il y a un peu de ça.
 
A : Si vous saviez, vous les hommes ce que nous…
 
B : Tu essaies de me rendre fou de jalousie.
 
A : La jalousie c’est pas ton genre. Tu n’as jamais été jaloux à cause de moi, n’est-ce pas.
 
B : C’est vrai.
 
A : Et pourquoi tu n’as jamais été jaloux à cause de moi ?
 
B : Peut-être parce que tu es ma femme. Peut-être parce que tu es la mère de mon enfant. Et peut-être parce que je sais que tu es incapable de me tromper.
 
A : Tu es vraiment sur de toi n’est-ce pas.
 
B : Non, je suis sur de toi.
 
A : Ah ah ah…(rires)
 
B : Tu trouves ça si marrant ? Merde !
 
A : Tu te souviens de nos vacances d’été ?
 
B : Oui.
 
A : Un soir où nous étions dans la salle à manger, il y avait un jeune officier. On lui a apporté un message et il est parti juste après.
 
B : Je ne me souviens pas.
 
A : Je l’avais déjà vu une fois le matin même à la réception. D’un regard il m’a détaillé en passant. Un simple regard, rien de plus. Mais je pouvais à peine bouger. Cet après-midi là toi et moi nous avons fait l’amour. Nous avons fait plein de projets pour l’avenir. N’empêche que pendant tout ce temps c’est lui, lui seul qui a hanté mes pensées. Je pensais que si jamais il voulait de moi, même si ce n’était que pour une nuit, j’étais prête à laisser tomber ce qu’était ma vie : toi, notre enfant, et tout mon avenir, toute ma vie. Et le plus étrange, c’est qu’en même temps tu comptais pour moi plus que jamais. A cet instant précis mon amour pour toi était à la fois tendre et triste. J’ai à peine dormi cette nuit-là. Quand je me suis réveillée au matin, je paniquais. Je ne savais plus si j’avais peur qu’il ait quitté la ville ou si j’avais peur qu’il soit en bas dans le hall. Après je me suis rendue compte qu’il était parti. Ca a été un véritable soulagement.
 
//
 
B : Comment tu vois ça entre nous maintenant ?
 
A : Peut-être, je crois que nous devrions être reconnaissants. Reconnaissants d’avoir réussi à survivre à nos aventures, qu’elles aient été réelles ou seulement en rêves.
 
B : Tu es sure de ça ?
 
A : …si tant est que je puisse être sure que la réalité d’une simple nuit et à plus forte raison celle de toute une vie puisse être toute la vérité.
 
B : …et qu’aucun rêve ne soit jamais qu’un simple rêve.
 
A : L’important c’est que nous soyons réveillés. En espérant que ce soit pour un très long moment.
 
B : Pour toujours.
 
A : Pour toujours ? Non, n’utilisons pas ce mot. Il me fait peur. Mais ce qui est sur c’est que je t’aime. Je vais te dire, il y a une chose très importante qu’il faut faire le plus vite possible.
 
B : Quoi ?
 
A : Baiser.
 

 

 

Par E L - Publié dans : Références
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Lectures


L'Art d'aimer Ovide ; Dernières nouvelles des étoiles Serge Gainsbourg ; Théorie du corps amoureux ; La Sculpture de soi ; Les Libertins Baroques ; La Puissance d'exister Michel Onfray ; Histoire de ma vie Casanova ; Zones humides Charlotte Roche (Anabet) ; Lolita Vladimir Nabokov ; Nexus Henry Miller ; Venus erotica Anaïs Nin ; Eloge des femmes mures Stephen Vizinczey ; La passe Imaginaire Griselidis Réal ; Le sexe et l’effroi Pascal Quignard ; Histoire d'O Pauline Réage ; Les mémoires séraphiques Quitterie Chatenoy ; Le Zubial ; L'Ile des gauchers Alexandre Jardin ; Impuretés Philippe Djian ; Vous toucher Claude Bleton (textes) et Catherine Izzo (photos) (Ed. Le Bec en l'Air) ; La mécanique des femmes Louis Calaferte ; Les particules élémentaires ; Plateforme ; La possibilité d'une île Michel Houellebecque ; Qu'Allah bénisse la France ! Abd al Malik ; L'humanité disparaîtra, bon débarras ! Yves Paccalet ; Crash ! ;  Sauvagerie J G Ballard ; Américan Psyco ; Lunar Park Bret Easton Ellis ; Histoire de l'œil Georges Bataille ; Aphrodite, Pybrac Pierre Louys ; Fragments d’un discours amoureux Roland Barthes ; Le condamné à mort Jean Genet ; 


L'Abbé Cédaire

 

Ames sœurs

On parle volontiers d’âmes sœurs lorsque deux personnes éprouvent le sentiment d’être félins pour l’autre. La recherche amoureuse est bien souvent énoncée comme la recherche de l’âme sœur pour désigner l’entente idéale. Tout comme il y a des fratries plus ou moins nombreuses on peut avoir plusieurs âmes sœurs, successivement ou simultanément.

 

Baisouille

Action de bisouiller en vue de baiser un(e) partenaire timide. "Charles baisouillait fréquemment ses copines de classe lors des séances de cinéma du mercredi." (Omar de Monbrac, Chroniques des salles obscures).

 

Cunibranlage

Pratique sexuelle à deux partenaires, ou plus, visant à synchroniser les mouvements des langues dans les con et les rythmes des mains sur les queues, dans le but de provoquer un orgasme généralisé.

 

Desirium

Contraction latine de délirium et desirus. Terme utilisé en médecine lors du traitement des affections nerveuses des individus rendus fébriles dans l’attende d’un rendez-vous galant. Octavia fut atteinte de desirium en reposant la lettre de son amant Marcus. Submergée par son désir, son cœur palpitait et elle fut prise de brèves convulsions.

 

Exhinibition

Selon la définition d’Albert de Monchibre, (Mon vit, mon œuvre) l’exhinibition est l’art de demander à sa bien aimée de montrer son entrecuisses là où c’est interdit : dans les cimetières, au passage clouté, devant le Ministère de l’intérieur… afin qu’elle prenne plaisir à franchir les interdits en toutes occasions.

 

Foutrager

Manière peu élégante d’honorer outrageusement sa concubine en éclaboussant ce qui n’a pas besoin de l’être (son livre de chevet, sa trousse à maquillage, ses plantes vertes…)

 

Gorger

Le terme gorger a été mis à jour lors de la découverte d’un ouvrage antique sauvé des ruines de Pompéi. Le manuscrit richement illustré était un livre de recettes amoureuses destiné aux pensionnaires des lupanars. Il désignait tout autant le geste consistant à faire glisser un membre masculin profondément dans sa gorge que l’augmentation en volume dudit membre sous l’effet de la caresse prodiguée.

 

Hammasexualité

Pratique sexuelle consistant à se rendre dans un hammam et à profiter de la vapeur pour enfiler un doigt incognito dans sa voisine ou dans son voisin, selon.

 

Intelligence intuitionnelle

Contrairement à l’intelligence dite logique ou rationnelle, l’intelligence intuitionnelle permet à ceux qui en disposent de comprendre rapidement leurs semblables. Par exemple, l’II permet de rentrer dans l’esprit du sexe opposé sans même avoir à y penser, ce qui permet un gain de temps appréciable lors d’une discussion.

 

Jusqu’au bitistes (les)

Mouvement social de la fin du XXème siècle défendant une pratique du coït consistant à bourrer jusqu’au bout, c'est-à-dire jusqu’à l’épuisement complet des partenaires. Son leader Jules Turgessant est mort d’une embolie cérébrale au cours d’une banale course à pied au bois de Boulogne.

 

Klito sutra

Ouvrage antique de référence sur l’art d’astiquer le clitoris. Le lecteur y trouve 671 façons de faire durcir et dresser le précieux organe féminin à l’aide d’un doigt, d’un genou, d’un pénis, d’une langue et de divers légumes de saison.

 

Lassivitude

Phénomène bien connu de tous les sportifs lorsqu’après une séance d’activité physique longue ou intense, au lieu de se sentir épuisé, le désir sexuel paradoxal particulièrement fort se manifeste. Il faut alors rapidement sortir de la douche et rappeler son (sa) partenaire de jogging ou d’escalade.

 

Manuel

Sous peine de se voir rabroué, le gentleman prévoyant consultera son Manuel de savoir vivre et de savoir foutre avant de s’approcher d’une gente demoiselle disposée à lui accorder ses faveurs.

 

Notre Pervers (le)

Prière des muses bien connue en pays Gaulois.

 

« Notre pervers qui êtes vicieux...

Que mon con soit salivé

Que les verges viennent

Que ma volonté soit fête

Sous la table comme aux pieux

Donne-nous chaque jour notre coït quotidien

Encourage nos turlutes

Car turlutons tous ceux qui nous ont enconnés

Ne nous soumets pas à l’abstinence

Et délivre-nous des mâles. »

 

 

Obsédoux

Penchant psychologique fréquent chez lez vieux veufs ayant encore la branche verte.

 

Priapisse

Discipline antique consistant à uriner en ayant le phallus en érection. Au XXème siècle de notre ère, la science a découvert que les champions de cet exploit possédaient une anomalie génétique et n’avaient donc aucun mérite.

 

Queue de cochon (la)

Lieu de débauche et de gourmandise bien connu des amateurs de bonne chair. Synonyme de bistroquet à foutre et de bar à pétasse (ne pas confondre avec le bar à touffes et le bar à gouines).

 

Roujouir

Certaines femmes rougissent dès qu’elles songent à jouir. D’autres rougissent quand elles ont joui. On dit que les rousses ont tendance à roujouir un peu plus vite que les brunes et ce n’est pas toujours faux. « Le devoir d’un homme galant est de savoir faire jouir et de faire roujouir sa partenaire. » (Casanova).

 

Sexercice

On parle de sexercice lorsqu’un initiateur donne un exercice érotique à son élève. Il est généralement destiné à lui permettre de découvrir une facette nouvelle de sa sensualité. Les muses du paradis connaissent ce terme depuis bien longtemps.

 

Tripoturer

Lorsque Jacques tripoturait Georgette de ses gros doigts rugueux de bucheron quinquagénaire, il avait tendance à la faire crier, mais pas seulement de plaisir.

 

Ustensensible

On trouve dans les tiroirs et les placards des cuisines toutes sortes d’objets pouvant servir d’ustensensibles lorsque monsieur est parti jouer à la pétanque et que madame a des idées.

 

Vulvérable

On dit de la femme qu’elle est vulverable lorsqu’au milieu de son cycle, elle ressent un impérieux besoin de se faire vulverer dans le but de se reproduire.

 

Watergons

Contraction grossièrement codée de l’expression : « Rejoins-moi dans les waters du wagon ». Ces lieux sont bien connus pour être les seuls lieux intimes des Trains à grande vitesse. Je conseillerai tout particulièrement ceux qui se trouvent à l’avant des voitures de la première classe du Paris-Marseille, réservés aux handicapés. Penser à vérifier qu’aucun paraplégique ne se trouve dans la rame (Si tu niques dans mon water, tu niques mon handicap).

 

X’citation

Citation trouvée dans un film X. Marc dit soudain à Carla : « Crache ton chewing-gum et mordouille-moi la hampe, je crois qu’elle commence à ramollir un peu. »

 

Yop

Substance blanchâtre bien connue des adolescents.

 

Zouave

Corporation de joyeux foutriquets aptes à la zoie en toute circonstance. Syn. : Zubial ; Zêbre ; Zigoto.

 

 

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