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A quoi bon ?


Accéder à nos vérités.


Puisque nous sommes pétris de paradoxes, de joies et de tourments et que nous vivons de souvenirs qui nous retiennent et de projets qui nous attirent, je partagerai ici les sujets qui me tiennent à cœur en choisissant de les effleurer délicatement.


Je crois à la poésie plus qu’à d’autres formes l’expression pour toucher nos vérités. Elle offre un accès plus libre, plus immédiat, plus riche, plus sensuel et pour tout dire plus vivant à notre réalité.


 

 

Illustration :  Comerre « la belle liseuse »

Remix

Vendredi 24 octobre 5 24 /10 /Oct 13:23

La femme est un délicieux instrument de plaisir,

mais il faut en connaître les frémissantes cordes, en étudier la prose,

le clavier timide, le doigté changeant et capricieux.

(Balzac : Physiologie du mariage)

 

 

Lorsqu’elle voulut savoir ce que contenait son sac, il lui vint un sourire. Un de ces petits sourires qui semblait dire : - Ma cocotte, j’ai l’impression que ta curiosité te mène là où tu n’avais pas prévu d’aller… Cette plongée imprévue dans son intimité allait lui donner une occasion rêvée d’en dire un peu plus long sur lui. En observant ses réactions, il en saurait aussi un peu plus long sur elle.

 

Il commença par lui sortir quelques carnets, son cahier de notes, celui qu’il noircit presque chaque jour quand il ne peut pas écrire directement au clavier. Il ouvrit quelques textes qu’elle connaissait puis lui fit part de quelques projets en cours… (Il a toujours des projets en cours.) De la pochette avant, il sortit une paire de lunettes de soleil, des stylos, des stabilos et un couteau. De la poche arrière, il extirpa son agenda, rempli de papiers de toutes sortes, des rendez-vous, des citations, un plan de métro et des photos.

 

A l’intérieur de la besace, un portefeuille – porte cartes avec ses papiers, son permis et quelques billets. Par en dessous, il tira une pochette de tissu remplie de petits objets de toutes sortes. Il l’ouvrit délicatement en lui disant : - ça c’est mon nécessaire de survie, une vieille habitude de randonneur, un truc de Mac Gyver, la trousse du bricoleur. Avec élégance, il précisa encore : - Si tu préfères, c’est la trousse du parfait queutard. Une brosse à dent de voyage, un échantillon de dentifrice, un paquet de kleenex, un briquet, différents modèles de préservatifs, un petit savon, quelques sachets d’Aspro, des granules d’arnica, et je ne sais plus quoi… Jusque là il l’amusait à la distraire et à lui montrer qu’il était un gars prévoyant et plein d’astuces.

 

Puis il fouilla plus au fond de sa gibecière et en tira lentement un autre trésor. Ceci est un de mes derniers achats, lui fit-il, j’ai pensé que ça pourrait sans doute t’intéresser. Un instant, elle s’interrogea en distinguant la matière tressée. Il tira le paquet savamment enroulé à la manière des alpinistes.

– Oh, fit elle ! Qu’elle est belle. Mais… à quoi cela peut-il bien servir ? Est-ce bien ce que je pense ?

– Pas de doute là dessus, répondit-il, c’est pas pour étendre le linge. Regarde comme elle et longue et touche comme elle est douce. J’ai pris grand soin à la choisir. Sa blancheur éclatante met parfaitement la peau en valeur. Dois-je la dérouler ?

 

 

© DGC 10 2006

illustration Coll. pers. « L'Iguane »

Publié dans : Remix
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Samedi 7 juin 6 07 /06 /Juin 17:45

Ce qui ne peut être évité, il faut l'embrasser.
William Shakespeare

 

 

Une question m’est fréquemment posée, c’est celle de mes goûts en matière de femmes. On m’a souvent demandé quel genre de femmes je préférais, lesquelles me plaisaient le plus, les caractéristiques qui me faisaient fondre ou les types qui m’excitaient… Je rends hommage à la dernière malicieuse qui m’a posé cette question.

 

Valérie

 

D’aussi loin que je me souvienne, je n’avais pas de préférences particulières dans mes premières rencontres, lors de mes premières amours. Je ne me posais probablement pas la question de cette manière là quand, à l’heure de la récré, je tentais de glisser un morceau de feuille à carreaux dans la poche de Valérie, la plus belle fille du CE1. Le petit mot si maladroit qui me brûlait les doigts et affolait mon cœur s’adressait juste à celle que je pensais aimer. Et à cet âge là, j’espérais pouvoir l’embrasser un jour lointain, quand nous serions mariés. Ce premier grand amour était une jolie brune aux cheveux raides et mi-longs et aux traits fins. Elle faisait du ski avec moi le week-end. Elle me laissait l’impression d’être très féminine et un peu fragile. Je crois qu’elle souriait beaucoup et qu’elle me semblait élégante. C’est sûrement avec elle que j’ai senti pour la première fois ce que c’était d’aimer. En la recroisant par hasard une décennie plus tard, elle me plaisait toujours autant.

 

L’expérience de la beauté

 

Quelques années après, au collège Sylvie une autre fille de mon âge m’offrit une photo d’elle, un très joli portrait. Encore la plus belle fille de la classe, cette fois-ci blonde aux yeux bleus. Impossible de ne pas me sentir attiré par cette créature sublime. Sportive aussi, je me souviens des émotions intenses que nous partagions sur les télésièges lorsque nous parvenions à nous retrouver pour remonter la piste ensemble. Elle était très courtisée. Elle me troublait par sa beauté d’ange que tous les garçons remarquaient, mais aussi par les formes de son corps de jeune fille que je trouvais douces et envoûtantes. Etrangement son charme si puissant avait tendance, je crois, à me contenir dans une posture admirative, contemplative et passive, plus qu’à lui faire une cour acharnée et des déclarations débridées. Pourtant elle m’excitait bien sexuellement quand je contemplais le portrait d’elle que je gardais secrètement. Mais la regarder me suffisait, sa splendeur solaire me semblait presque intouchable. Sa seule présence me comblait. Je pense avoir fait auprès d’elle ma première expérience de la beauté.

 

Les étrangères

 

En me remémorant les autres filles que j’ai aimées ou qui m’ont attirées plus tard à l’adolescence je ne parviens pas vraiment à trouver un type précis ou des traits communs à celles qui m’ont fait rêver. Je sais seulement que chacune avait un pouvoir de séduction qui faisait de moi un esclave prêt à tout pour obtenir leur intérêt. Ma maladresse et ma timidité eurent souvent raison de mes ardeurs. Je me souviens encore qu’en vacances, lorsque je voyageais avec mes parents, ou quand les nombreux touristes débarquaient dans notre petite station de montagne, j’aimais beaucoup aller à la rencontre des étrangères. Mes premiers mots d’anglais furent vite rôdés auprès d’hollandaises ou d’allemandes à la peau rosie par le soleil des plages du sud de la France. Baragouiner quelques mots d’italien ou d’espagnol approximatif faisait aussi partie de mes loisirs favoris. C’est manifestement l’exotisme de ces filles qui m’attirait… et m’attire toujours. Et bien souvent après avoir échangé nos adresses à la fin du séjour, nous correspondions de longs mois par courrier, espérant une nouvelle occasion de se revoir. Ce qui arrivait quelquefois.

 

Quelques regards suffisaient

 

A la fin de l’adolescence, lors de mes premières vraies expériences sexuelles, j’ai partagé des moments avec des filles quelquefois légèrement plus âgées que moi. J’ai apprécié chez elles leur capacité à se donner au plaisir avec simplicité, parfois avec audace et impudeur. Les jobs d’été, les fêtes de villages, les grands échanges sportifs et les séjours linguistiques offraient bien-sûr des circonstances exceptionnellement favorables. De cette période, je garde le sentiment que nous faisions l’amour très simplement, lorsque nous en avions l’envie réciproque. Il ne nous semblait pas utile de faire de longues parades pour parvenir à nos fins. Quelques regards suffisaient généralement, quelques baisers nous emportaient et l’on se retrouvait dans un champ, dans un grenier ou sur une plage pour une étreinte sans fioritures. Le seul trait commun aux filles que j’ai connues à cette époque serait certainement leur absence de sophistication. J’étais attiré par des beautés simples et naturelles. J’avais tendance à considérer le maquillage comme une arnaque et les talons hauts comme un risque de chute.

 

Le sens du plaisir

 

Bien plus tard, à l’âge où l’on ne confond plus l’amour et le désir, j’ai reconnu dans les yeux de mes compagnes des caractères si différents qu’il m’est toujours impossible de distinguer leurs points communs. Je crois que chacune a eu sa manière de me plaire, (qu’elle n’aurait – j’aime le croire – peut-être pas eue avec un autre), tout comme j’essayais d’être digne de notre rencontre en livrant mes désirs à celle qui me confiait les siens. La complicité qui résulte de cette capacité de confiance n’a depuis jamais cessé de me surprendre. Devenu adulte, j’ai traversé quelques périodes de doutes et d’euphorie sur à ma capacité de séduction. J’ai aussi réalisé les fantasmes qui m’attiraient le plus en compagnie de quelques muses dont la curiosité, la générosité et l’extravagance m’ont ravies d’une manière incommensurable. Mais il se trouve aussi que le sexe n’a eu de sens pour moi que dans la mesure où il faisait partie d’une démarche commune vers de nouveaux plaisirs ou d’une (re)découverte de mon/notre désir. Au delà des délices de l’escapade, j’ai pris conscience que l’écriture nourrissait depuis toujours mon rapport aux femmes, et inversement (à l’évidence) que les femmes m’inspiraient. Des premiers mots doux de la cour d’école aux innombrables lettres enflammées que j’échangeais avec mes amours de vacances, jusqu’aux hommages rendus aux muses qui partagent mes goûts pour l’art de l’arabesque et de la luxure, j’ai toujours cru à la magie des mots pour envoûter les belles et sublimer l’instant fugace d’une rencontre.

 

Très tôt dans ma vie, j’ai rencontré celle que je pense être la femme de ma vie. Dès les premiers instants, j’ai su qu’elle était celle que j’attendais. C’était une évidence. Etait-elle danseuse, audacieuse, féminine ou joueuse ? Je n’en savais encore rien. Sa rencontre, sa découverte et sa connaissance sont une aventure qui se poursuit et me réserve encore de magnifiques surprises. Elle a fait de moi l’homme que je suis comme j’ai fait d’elle la femme qu’elle est devenue. Je sais que si je devais la rencontrer aujourd’hui pour la première fois, elle m’attirerait de la même façon qu’au premier jour. Et je ne sais toujours pas pourquoi.

 

Brunes, blondes, affirmatif et rouquines ooh ooh ooh (No comment, Gainsbourg)

 

Alors si je réponds parfois que j’ai certaines préférences pour les sportives et les danseuses, les filles au sang mêlé et à la peau caramel, les rousses flamboyantes, les blondes fatales, les brunes au sang chaud et les poupées aux yeux verts… il faut avouer que cet aspect-là des choses est en réalité assez secondaire. Si l’attraction physique est primordiale, j’apprécie d’abord l’audace, l’intelligence, la sensibilité et l’élégance d’esprit chez celles qui croisent mon chemin. L’assurance comme la fragilité peuvent me bouleverser, l’innocence comme l’expérience peuvent me faire craquer, la gravité comme la légèreté et l’insouciance peuvent me chavirer. J’aime par dessus tout qu’une femme soit pleinement elle-même et pleinement féminine, aimant plaire, aimant séduire en s’en donnant les moyens, honnête face à son désir, aimant choisir librement ses camarades de jeux, sachant renverser les règles du jeu à l’occasion… Esclave et libre, joueuse et sérieuse à la fois... parce que nos paradoxes sont précieux et qu’ils nous révèlent pleinement. En somme j’aime chez les femmes ce que j’apprécie chez mes ami(e)s : j’aime la rencontre et l’échange qu’ils permettent, à ceci près que le domaine du désir et de l’érotisme engendre d’autres sortes de troubles…

 

 

 

© DGC

Illustration : Coll. pers « l’Athlète »

Publié dans : Remix
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Mardi 6 mars 2 06 /03 /Mars 18:24
 
(nouvelle version revue pour une soumise)
 
L’impertinente Six m’a suggéré un remix de ce poème
composé il y a quelques temps dans mon premier Paradis
L’occasion était trop belle.
 
 
Je ne vais pas te dire je t’aime
Même si souvent j’en ai envie
Pas de promesse, d’obligation
Je ne dirai jamais toujours
Pourtant tu sais que tu me plais
 
Pour nous l’amour c’est un gros mot,
attache-moi un point c’est tout.
 
Ne soyons surtout pas amis
Moi je te parle en confidente
Quand tu m’imposes tous tes désirs
Tes liens me manquent quand tu t’en vas
De toi je peux tout recevoir
 
Pour nous l’amour c’est un gros mot,
attache-moi un point c’est tout.
 
J’adore me perdre sous ton fouet
Et quand tu mords ma peau dorée
Je me souviens de nos folies
L’amour n’est pas trop fait pour nous
Nos cœurs d’enfants sont déjà pris
 
Pour nous l’amour c’est un gros mot,
attache-moi un point c’est tout.
 
Ici je sais qu’au dernier jour
Quand nos âmes sœurs s’envoleront
Nous n’aurons plus besoin de mots
Nous marcherons main dans la main
Et nous rirons de notre chance
 
Pour nous l’amour c’est un gros mot,
un point c’est tout, enchaîne-moi.
 
 
 
© DGC 03 2007
illustration : Rixens "la mort de Cléopatre"
Par E L - Publié dans : Remix
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Lectures


L'Art d'aimer Ovide ; Dernières nouvelles des étoiles Serge Gainsbourg ; Théorie du corps amoureux ; La Sculpture de soi ; Les Libertins Baroques ; La Puissance d'exister Michel Onfray ; Histoire de ma vie Casanova ; Zones humides Charlotte Roche (Anabet) ; Lolita Vladimir Nabokov ; Nexus Henry Miller ; Venus erotica Anaïs Nin ; Eloge des femmes mures Stephen Vizinczey ; La passe Imaginaire Griselidis Réal ; Le sexe et l’effroi Pascal Quignard ; Histoire d'O Pauline Réage ; Les mémoires séraphiques Quitterie Chatenoy ; Le Zubial ; L'Ile des gauchers Alexandre Jardin ; Impuretés Philippe Djian ; Vous toucher Claude Bleton (textes) et Catherine Izzo (photos) (Ed. Le Bec en l'Air) ; La mécanique des femmes Louis Calaferte ; Les particules élémentaires ; Plateforme ; La possibilité d'une île Michel Houellebecque ; Qu'Allah bénisse la France ! Abd al Malik ; L'humanité disparaîtra, bon débarras ! Yves Paccalet ; Crash ! ;  Sauvagerie J G Ballard ; Américan Psyco ; Lunar Park Bret Easton Ellis ; Histoire de l'œil Georges Bataille ; Aphrodite, Pybrac Pierre Louys ; Fragments d’un discours amoureux Roland Barthes ; Le condamné à mort Jean Genet ; 


L'Abbé Cédaire

 

Ames sœurs

On parle volontiers d’âmes sœurs lorsque deux personnes éprouvent le sentiment d’être félins pour l’autre. La recherche amoureuse est bien souvent énoncée comme la recherche de l’âme sœur pour désigner l’entente idéale. Tout comme il y a des fratries plus ou moins nombreuses on peut avoir plusieurs âmes sœurs, successivement ou simultanément.

 

Baisouille

Action de bisouiller en vue de baiser un(e) partenaire timide. "Charles baisouillait fréquemment ses copines de classe lors des séances de cinéma du mercredi." (Omar de Monbrac, Chroniques des salles obscures).

 

Cunibranlage

Pratique sexuelle à deux partenaires, ou plus, visant à synchroniser les mouvements des langues dans les con et les rythmes des mains sur les queues, dans le but de provoquer un orgasme généralisé.

 

Desirium

Contraction latine de délirium et desirus. Terme utilisé en médecine lors du traitement des affections nerveuses des individus rendus fébriles dans l’attende d’un rendez-vous galant. Octavia fut atteinte de desirium en reposant la lettre de son amant Marcus. Submergée par son désir, son cœur palpitait et elle fut prise de brèves convulsions.

 

Exhinibition

Selon la définition d’Albert de Monchibre, (Mon vit, mon œuvre) l’exhinibition est l’art de demander à sa bien aimée de montrer son entrecuisses là où c’est interdit : dans les cimetières, au passage clouté, devant le Ministère de l’intérieur… afin qu’elle prenne plaisir à franchir les interdits en toutes occasions.

 

Foutrager

Manière peu élégante d’honorer outrageusement sa concubine en éclaboussant ce qui n’a pas besoin de l’être (son livre de chevet, sa trousse à maquillage, ses plantes vertes…)

 

Gorger

Le terme gorger a été mis à jour lors de la découverte d’un ouvrage antique sauvé des ruines de Pompéi. Le manuscrit richement illustré était un livre de recettes amoureuses destiné aux pensionnaires des lupanars. Il désignait tout autant le geste consistant à faire glisser un membre masculin profondément dans sa gorge que l’augmentation en volume dudit membre sous l’effet de la caresse prodiguée.

 

Hammasexualité

Pratique sexuelle consistant à se rendre dans un hammam et à profiter de la vapeur pour enfiler un doigt incognito dans sa voisine ou dans son voisin, selon.

 

Intelligence intuitionnelle

Contrairement à l’intelligence dite logique ou rationnelle, l’intelligence intuitionnelle permet à ceux qui en disposent de comprendre rapidement leurs semblables. Par exemple, l’II permet de rentrer dans l’esprit du sexe opposé sans même avoir à y penser, ce qui permet un gain de temps appréciable lors d’une discussion.

 

Jusqu’au bitistes (les)

Mouvement social de la fin du XXème siècle défendant une pratique du coït consistant à bourrer jusqu’au bout, c'est-à-dire jusqu’à l’épuisement complet des partenaires. Son leader Jules Turgessant est mort d’une embolie cérébrale au cours d’une banale course à pied au bois de Boulogne.

 

Klito sutra

Ouvrage antique de référence sur l’art d’astiquer le clitoris. Le lecteur y trouve 671 façons de faire durcir et dresser le précieux organe féminin à l’aide d’un doigt, d’un genou, d’un pénis, d’une langue et de divers légumes de saison.

 

Lassivitude

Phénomène bien connu de tous les sportifs lorsqu’après une séance d’activité physique longue ou intense, au lieu de se sentir épuisé, le désir sexuel paradoxal particulièrement fort se manifeste. Il faut alors rapidement sortir de la douche et rappeler son (sa) partenaire de jogging ou d’escalade.

 

Manuel

Sous peine de se voir rabroué, le gentleman prévoyant consultera son Manuel de savoir vivre et de savoir foutre avant de s’approcher d’une gente demoiselle disposée à lui accorder ses faveurs.

 

Notre Pervers (le)

Prière des muses bien connue en pays Gaulois.

 

« Notre pervers qui êtes vicieux...

Que mon con soit salivé

Que les verges viennent

Que ma volonté soit fête

Sous la table comme aux pieux

Donne-nous chaque jour notre coït quotidien

Encourage nos turlutes

Car turlutons tous ceux qui nous ont enconnés

Ne nous soumets pas à l’abstinence

Et délivre-nous des mâles. »

 

 

Obsédoux

Penchant psychologique fréquent chez lez vieux veufs ayant encore la branche verte.

 

Priapisse

Discipline antique consistant à uriner en ayant le phallus en érection. Au XXème siècle de notre ère, la science a découvert que les champions de cet exploit possédaient une anomalie génétique et n’avaient donc aucun mérite.

 

Queue de cochon (la)

Lieu de débauche et de gourmandise bien connu des amateurs de bonne chair. Synonyme de bistroquet à foutre et de bar à pétasse (ne pas confondre avec le bar à touffes et le bar à gouines).

 

Roujouir

Certaines femmes rougissent dès qu’elles songent à jouir. D’autres rougissent quand elles ont joui. On dit que les rousses ont tendance à roujouir un peu plus vite que les brunes et ce n’est pas toujours faux. « Le devoir d’un homme galant est de savoir faire jouir et de faire roujouir sa partenaire. » (Casanova).

 

Sexercice

On parle de sexercice lorsqu’un initiateur donne un exercice érotique à son élève. Il est généralement destiné à lui permettre de découvrir une facette nouvelle de sa sensualité. Les muses du paradis connaissent ce terme depuis bien longtemps.

 

Tripoturer

Lorsque Jacques tripoturait Georgette de ses gros doigts rugueux de bucheron quinquagénaire, il avait tendance à la faire crier, mais pas seulement de plaisir.

 

Ustensensible

On trouve dans les tiroirs et les placards des cuisines toutes sortes d’objets pouvant servir d’ustensensibles lorsque monsieur est parti jouer à la pétanque et que madame a des idées.

 

Vulvérable

On dit de la femme qu’elle est vulverable lorsqu’au milieu de son cycle, elle ressent un impérieux besoin de se faire vulverer dans le but de se reproduire.

 

Watergons

Contraction grossièrement codée de l’expression : « Rejoins-moi dans les waters du wagon ». Ces lieux sont bien connus pour être les seuls lieux intimes des Trains à grande vitesse. Je conseillerai tout particulièrement ceux qui se trouvent à l’avant des voitures de la première classe du Paris-Marseille, réservés aux handicapés. Penser à vérifier qu’aucun paraplégique ne se trouve dans la rame (Si tu niques dans mon water, tu niques mon handicap).

 

X’citation

Citation trouvée dans un film X. Marc dit soudain à Carla : « Crache ton chewing-gum et mordouille-moi la hampe, je crois qu’elle commence à ramollir un peu. »

 

Yop

Substance blanchâtre bien connue des adolescents.

 

Zouave

Corporation de joyeux foutriquets aptes à la zoie en toute circonstance. Syn. : Zubial ; Zêbre ; Zigoto.

 

 

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