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A quoi bon ?


Accéder à nos vérités.


Puisque nous sommes pétris de paradoxes, de joies et de tourments et que nous vivons de souvenirs qui nous retiennent et de projets qui nous attirent, je partagerai ici les sujets qui me tiennent à cœur en choisissant de les effleurer délicatement.


Je crois à la poésie plus qu’à d’autres formes l’expression pour toucher nos vérités. Elle offre un accès plus libre, plus immédiat, plus riche, plus sensuel et pour tout dire plus vivant à notre réalité.


 

 

Illustration :  Comerre « la belle liseuse »

Accords majeurs

Jeudi 25 septembre 4 25 /09 /Sep 22:57

 

L’innocence est quelque chose de très érotique.

Armistead Maupin

 

 

Comme intimidée par la situation ou bien par ce qu’elle savait de lui, elle prit un instant pour lui parler avec franchise : « Tu sais je n’ai pas l’habitude de ce genre de situation, je vais peut-être te décevoir. »

Elle voulait lui indiquer qu’il avait du faire l’amour avec des femmes beaucoup plus expérimentées qu’elle, des femmes très douées ou particulièrement expertes sexuellement, et qu’elle se sentait démunie à cet instant où ils s’embrassaient fougueusement derrière la porte, encore habillés.

« Je comprends ce que tu ressens, lui répondit-il, en souriant un peu, mais ne t’inquiète pas pour ça. Entre nous les choses vont très bien se passer. Nous ne sommes pas là pour nous juger ou nous comparer, seulement pour nous découvrir de la plus délicieuse des manières… »

 

 

 
 

© DGC 07 2008

Illustration : Kees Van Dongen « Le tango de l’archange »

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Dimanche 21 septembre 7 21 /09 /Sep 18:52

Jouis et fais jouir, sans faire de mal ni à toi, ni à personne, voilà je crois, toute la morale.

(Chamfort)

 

 

Sa voix éraillée

« Tu as fait fort, bravo… » C’est par cette phrase prononcée d’une voix légèrement éraillée qu’elle remercie celui qui vient de jouer outrageusement avec ses sens.

La sieste est très agitée ce jour là. Ce n’est d’ailleurs pas du tout pour faire la sieste qu’ils sont cette chambre au beau milieu de la journée.

 

Imprévisibles changements de rythme

En lui suggérant de se retourner et de replier ses genoux, il n’espère pas seulement lui offrir une pénétration profonde et puissante, à présent qu’elle était parfaitement échauffée, excitée, divinement vibrante. Il compte bien profiter aussi de ses mains pour caresser sa zone clitoridienne qu’il avait découverte extrêmement réceptive à ses effleurements manuels et linguaux. Il lui pistonne donc tranquillement le con en veillant à la déstabiliser par d’imprévisibles changements de rythme et de longueur de pénétration, puis caresse ses épaules, ses seins, son ventre et le merveilleux bourgeon d’amour saillant entre ses lèvres.

 

L’onde dans sa moelle épinière

Le premier contact la surprend. Elle a un superbe mouvement du cou. L’onde a du traverser sa moelle épinière à partir de son entrejambe à la vitesse de l’électricité pour s’achever et exploser dans son cortex. A moins que ce ne soit l’inverse. Ses reins se cambrent et leurs sexes s’imbriquent plus profondément encore.

 

S’épuiser de plaisir

Il la tourmente de sa caresse le plus délicatement possible afin d’épanouir toutes ses sensations de ne pas froisser ses chairs sensibles. Il veut la caresser très longtemps… si longtemps qu’elle ne se lasse qu’épuisée de plaisir, incapable d’agir ou d’articuler…

 

 

 

 

© DGC 07 2008

Illustration Claudia par Bettina Rheims


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Mercredi 20 août 3 20 /08 /Août 15:53


 

« Il faut commencer par éprouver ce qu'on veut exprimer. » (Vincent Van Gogh)

 

Il m’a longtemps semblé que lorsque une femme est si belle qu’elle nous éblouit et nous émeut, il suffirait de la contempler des jours entiers pour être définitivement rempli de bonheur.

J’ai trop longtemps cru que les femmes très belles étaient différentes, inaccessibles, distantes, intouchables, comme sacrées et réservées à une sorte d’hommes dont je ne faisais pas partie.

 

Mais il y a des barrières qui tombent. Devant tant de grâce, d’élégance, de perfection, de délicatesse, je ne ressens plus que du désir, de la connivence, du plaisir, de la complicité, de la force, de la gratitude.

Qu’ai-je vaincu, qu’ai-je dompté ? Comment est-il possible que la beauté ait pu me faire peur ? Tout ce qu’elle m’apporte me fait grandir, me rend meilleur et plus serein. Plus fier aussi. Je me sens plus lumineux, comme enrichi de son énergie, plus animal et plus humain, plus masculin et plus féminin.

 

 

 

 

© DGC 08 2008

photo : Richard Avedon

 

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Jeudi 14 août 4 14 /08 /Août 08:58

 

Et la volupté n'est, peut-être, je le crois, Que l'essai de mourir ensemble.

Anna de Noailles Choix de poésies

 

 

Elle était revenue de la salle de bain sans son jean et en lui déclarant avec une fausse désinvolture « J’ai vraiment envie de toi maintenant ». Alors il lui avait demandé à quoi elle se fiait pour affirmer une chose pareille. Par simple jeu. Car il devinait qu’elle devait sentir un volcan dans le bas de son ventre, tout comme lui qui n’arrivait plus à contenir son érection dans son boxer à ouverture frontale. Mais toute sa pudeur n’était pas tout à fait vaincue. Il remarqua qu’elle portait aussi des sous-vêtements noirs… Décidément ils étaient très bien assortis, s’amusa t-il. Les quelques amis auxquels il avait montré la photo de leurs portraits avaient tous dit la même chose : « Vous êtes pareils, vous allez vraiment bien ensembles… » Ce genre de choses. Il était flagrant qu’ils avaient quelques points communs physiquement. Mais pas seulement. A l’évidence bien d’autres choses les rapprochaient dans ces circonstances.

 

Une main dans son shorty

 

Elle s’approcha de lui et ils s’embrassèrent passionnément et longuement, avec une fougue insensée. Comme si leur vie en dépendait, pensa t-il. Il lui sembla qu’elle lui donnait les baisers qu’elle lui avait refusés dans la rue. Il caressa doucement ses cuisses et ses hanches en la regardant pour s’étourdir de sa splendeur, puis immisça lentement sa main dans son shorty pour effleurer son pubis.

 

L’atmosphère venait soudain de changer. Il eut l’impression qu’à partir de ce geste tout ce qui se passerait entre eux prendrait une signification sexuelle. Elle creusa ses reins et son souffle s’accéléra brutalement. Bouleversé, il comprit que sa pudeur avait disparu et qu’elle était en train de se donner à lui.

 

Il fit glisser son doigt le long de son sillon avec une lenteur aussi excessive qu’insupportable. Il voulait qu’elle puisse apprécier chaque seconde de ce geste hautement explosif, tout particulièrement quand il est commis pour la première fois entre deux amants. En rêvant d’instants éternels, il partait à la découverte d’un nouveau continent de sensualité, de douceurs et de volupté. Il fallait que sur sa terre promise elle puisse l’accueillir à sa guise et qu’elle s’en souvienne toute sa vie.

 

L’émouvoir

 

La pression qu’il exerça sur les lèvres fut si légère qu’il sentit à peine l’étourdissante douceur de son sexe de femme. Il fit de très lents mouvements encore de longues minutes avant de songer à replier délicatement son majeur vers les bords intérieurs de la chair humide et palpitante de son fruit. Là encore il fit bien moins que le minimum pour l’émouvoir. Elle se noyait dans un tel état d’attente et de réceptivité qu’il lui sembla qu’un seul souffle aurait pu suffire à la faire jouir.

 

Ils ne se quittaient pas des yeux. Son doigt continua son minutieux travail masturbatoire. Il s’approcha enfin de son clitoris. Il sentit qu’il était gonflé, dur et tendu. Son doigt humide effleura le bourgeon mûr pour la première fois. Il le toucha de la manière la plus timide, la plus éthérée et la plus exquise qu’il sut le faire. La tension de leurs sens était alors à son comble. Toute son ardeur était au service de sa maîtrise, de sa retenue et de sa lenteur tandis qu’elle réclamait de tout son corps et de tout son être qu’il lui rentre dedans, qu’il lui donne sa force, qu’il la tue.

 

 

 

 

© DGC 06 2008

Illustration : Brassai-« Fille dans un hôtel de passe »

 

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Samedi 31 mai 6 31 /05 /Mai 12:50

 

« L’immortalité est inutile : avoir vécu suffit. »

Raymond Ruyer

 

 

Les sabliers, les aiguillages

 

Assis sur un banc avec une demi-heure à perdre… ou à gagner.

Ils venaient de se retrouver et il était encore trop tôt pour disposer de la chambre d’hôtel qu’ils avaient réservée. Alors ils s’étaient réfugiés dans le petit parc public qui se trouvait à l’angle de la rue. Il y avait quelques allées et des jeux pour les enfants. Ils se sentaient fébriles. C’était la première fois qu’ils se revoyaient. Ils allaient enfin pouvoir faire l’amour. Ils avaient défié les lois de la logique, les probabilités, les sabliers et les aiguillages pour être fidèles à leurs désirs convergents.

 

Elle était visiblement intimidée par cette situation insolite et audacieuse. Elle réalisait combien elle était en train de commettre la plus délicieuse des folies. Elle se répétait que tout ça n’aurait jamais du avoir lieu dans sa « petite vie tranquille » comme elle disait. Et puis il y avait eu leurs regards, leurs mots arrachés aux circonstances, leurs premiers instants volés, cette connivence vertigineuse et ces quelques baisers inoubliables.

 

Les enfants qui jouaient

 

Alors maintenant qu’elle l’avait retrouvé, qu’il lui tenait la main, elle n’osait pas y croire. Elle se blottissait contre lui mais elle n’osait pas l’embrasser en public, à l’extérieur. Lui, il en mourait d’envie aussi, mais il savait attendre… Et puis il y avait les enfants qui jouaient, juste là sur le petit toboggan. Sa pudeur voulait qu’on ne s’embrasse pas devant des petits. Lui, il se disait qu’elle serait si absorbée par leur baiser qu’elle en perdrait la tête et qu’elle risquait d’être vraiment impudique s’ils s’embrassaient dans ce petit parc.

 

Il faisait doux et le soleil les réchauffait très agréablement. Ils se parlaient avec beaucoup de plaisir et de tendresse. Il lui montra quelques photos parce qu’elle voulait tout savoir de lui, de sa vie, de sa famille… Il ne cessait de la regarder, il voulait percevoir tout ce qu’il n’avait pas retenu la première fois. Il détailla ses mains, ses poignets, ses yeux, sa bouche. Elle était encore plus belle que dans son souvenir. Alors il voulait tout connaitre, tout retenir de sa beauté, s’emparer d’elle par tous les détails qu’il n’avait par encore perçus.

 

Son audace et sa timidité

 

Il lui caressait les mains et le cou, se penchait pour sentir son parfum. Son odeur qui lui avait tant manquée. Tout en elle lui plaisait. Il adorait sa façon de parler et de se taire, son audace et sa timidité, son élégance physique et ses postures de danseuse. Elle lui paraissait infiniment gracieuse et désirable. Sa beauté le transperçait littéralement.

 

Ce jour là sans l’avoir prévu ils s’étaient habillés presque à l’identique. Même sorte de jeans, même style de chaussures et ils portaient tous les deux des chemises blanches. (Un peu plus tard ils s’apercevraient qu’ils avaient aussi des sous-vêtements noirs très ressemblants…). Ils se sentaient si bien ensembles ! Probablement que cela devait se voir. Ils devaient être magnifiques et il aurait voulu prendre des photos de ce moment exceptionnel. Mais elle préférait qu’ils gardent leurs images dans leurs têtes…

 

Un homme s’était assis sur un des bancs qui se trouvait presque en face d’eux. Ils n’avaient pas prêté attention à son arrivée. Peut-être accompagnait-il un des bambins qui sautillaient sur les chevaux à ressort. Peut-être était-il le mari de la dame qui se trouvait à côté de lui. Ils n’auraient pas su le dire. Il semblait vivement s’intéresser à eux, à ce couple fou de désir, souriant et impatient qui devisait tendrement en se retenant de ne pas se sauter l’un sur l’autre. Il les regardait avec insistance, comme hypnotisé par la lumière qui rayonnait ou par les harmonies qui résonnaient autour d’eux.

 

Pour s’enflammer un après midi entier

 

Il réalisa un peu plus tard qu’ils auraient pu aller le voir pour lui parler. Il aurait aimé lui dire que, oui, ils se sentaient très heureux et terriblement désirables ce matin là. Il aurait aimé lui dire qu’il était très fier que cette femme magnifique qui n’était pas la sienne s’était levée tôt pour venir de loin le rejoindre ; qu’ils se retrouvaient seulement pour que leurs cœurs et que leurs corps et leurs esprits s’enflamment un après-midi entier et pour rien d’autre. Il aurait aimé lui dire que l’amour existe et que ça ne fait de mal à personne. Que les amoureux des bancs publics ne sont pas une légende, que le désir est plus fort que tout. Qu’ils se sentaient infiniment vivants et que tout ça était meilleur que tout ce qu’ils connaissaient.

 

Il aurait aimé lui dire que derrière la banalité de la scène qu’il observait avec envie, il y avait deux vies qui s’entrechoquaient et prenaient le risque inconsidéré de se bruler au feu de la passion ; que sans ces moments là, la vie ne vaut pas grand-chose à leurs yeux et n’est rien d’autre qu’une succession de jours gris ; que rien n’égale la beauté d’une rencontre sensuelle, quels que soient les défis à relever pour qu’elle ait lieu. Mais probablement que l’homme en face comprenait déjà tout ça.

 

Un clocher retentit. Il était l’heure de quitter le petit parc. Ils se levèrent et se dirigèrent vers l’accueil de l’hôtel en se tenant la main.

 

 

 

© DGC 05 2008

 

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Mercredi 14 mai 3 14 /05 /Mai 14:44


 

Les femmes courent après les fous ; elles fuient les sages comme des animaux venimeux.

(Didier Erasme : Eloge de la Folie)

 

 

 
Viens, toi ma si troublante, je sais maintenant que je vais te revoir. Tu n’imagines pas comme je suis heureux. Viens, je n’en peux plus de t’attendre. J’ai tant rêvé de ce moment. Viens, allons ensemble nous enivrer au frôlement de nos êtres. Découvrons la magie des âmes sœurs, des moments interdits, des fruits du paradis perdu et des instants volés.

 

Viens je t’attends. Mille choses en toi m’appellent et me ressemblent. Toi ma jumelle, ma belle, mon étincelle, tu es de celles que l’on n’ose pas espérer. Les rencontres comme la notre n’arrivent jamais, nous avait on dit. Mais tout a conspiré pour que nous soyons rassemblés.

 

Viens, je te veux. Viens, je veux te sentir encore, te sentir près de moi, sentir que tu te blottis contre moi, t’embrasser enfin, te tenir, te caresser, t’embraser pour de bon. Nous allons nous offrir le cadeau le plus sublime et le plus rare, le plus précieux et le plus langoureux. Nous allons nous donner l’un à l’autre nos corps et nos âmes.

 

Viens, je veux ta peau. Viens et consumons nos vies, commettons l’irréparable, l’inénarrable, abusons, même si ce n’est qu’une seule fois, de notre liberté. Franchissons les abîmes, explorons nos rêves d’enfants et nos rêves de grands, même quelques heures seulement.

 

Viens, mon amour clandestine, mon ensorcelante, ma vibrante amante, avouons nous l’inavouable. Allons vivre, allons dévorer ce jour de fête absolue qu’il nous sera impossible d’oublier. Nous emporterons cette journée parfaite comme un précieux trésor. Elle restera gravée dans nos cœurs jusqu’aux instants ultimes de nos vies.

 

 

© DGC 05 2008

Illustration : Coll. pers « Ceci n’est pas une publicité pour le piment d’Espelette »

 

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Dimanche 11 mai 7 11 /05 /Mai 17:10
 

 

La raison et la logique, c'est pour les temps ordinaires.

(Jean Giono)

 

 

Quand nous aurons tant usé nos peaux par nos caresses

que nous ne pourrons plus nous toucher sans nous blesser,

aimerons nous encore la douceur des mois de mai ?

 

Quand nous aurons déchiré nos voix au feu du cri de nos plaisirs

et que nous ne pourrons plus rien prononcer,

saurons nous écouter nos silences obscurs ?

 

Quand nous aurons dispersé toutes nos forces

et que nos reins cambrés serons trop douloureux,

crois tu que nous aimerons encore danser ensemble ?

 

Quand nos baisers auront la saveur de nos sangs, de nos liqueurs secrètes,

et que nos bouches sèches réclameront le déluge,

reviendrons nous baigner nos corps au fleuve sacré ?

 

Quand nos regards rougis seront devenus flous,

que nous nous croirons devenus fous et que la nuit nous éblouira,

l’aurore, dis moi, sera-t-elle encore plus lumineuse ?

 

Quand nos veines transporteront l’acide et la lave

dans nos membres exténués, sous le ciel étoilé d’un soir de juillet

voudras tu que je repose ma tête sur tes pieds ?

 

Quand j’aurai tant mordu tes lèvres, que tu auras griffé mes épaules,

tordu mes bras et abandonné ton honneur,

est-ce que nous saurons sauver notre fierté ?

 

Quand j’aurai trop chanté de t’avoir trop aimé,

et que tu me demanderas de te parler encore, de me souvenir de toi,

notre histoire sera-t-elle complètement finie ?

 

Quand tu ne me reconnaitras plus, quand j’aurai trop changé

d’avoir vainement tenté d’oublier ton visage,

sauras tu cette fois-ci me faire changer d’avis ?

 

Quant tu voudras que je te lave, que je te lèche, que je te berce,

que je t’endorme et qu’enfin je t’abandonne,

saurons nous éviter les odieux mots d’adieux ?

 

Quand tu auras fini d’éveiller en moi les sentiments les plus rares,

les plus nobles, les plus violents et les plus indécents,

voudras tu me le dire si nous nous sommes aimés ?

 

Quand je rêverai de mourir pour toi, de tout casser, de tout brûler,

de m’enfuir et d’apprendre à marcher les yeux fermés,

serons nous devenus de meilleurs amants ?

 

Quand nous en aurons assez du silence et des mots,

des regards vers le loin, de l’espoir et du désir,

accepterons nous de souffrir de notre bonheur ?

 

Quand je t’aurai demandé de m’abandonner,

d’en aimer d’autres que moi, de t’éloigner pour que notre légende demeure,

te retourneras-tu pour me prendre la main ?

 

Quand je croirai tout connaitre de toi, deviner tes repères,

tes prières, prévoir tes gestes et tes pensées,

oserons nous, crois-tu, inventer l’impossible ?

 

Quand nous aurons compris que nos poitrines battent au même rythme

et ont besoin d’être ensemble pour pouvoir voyager,

trouverons nous au large les douces alizées ?

 

Quand nous aurons quitté tout ce qui nous appartient,

détruit tout ce que nous avions construit,

serons nous libres enfin, de nous abandonner ?

 

Quand nous aurons oublié qui nous rêvions d’être et qui nous sommes,

et que nous serons redevenus rivière, pierre, vent et lumière,

le monde sera-t-il meilleur que celui ci ?

 

 

 
 

 

© DGC 05 2008

Illustration « 978 » coll. pers

 

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Mardi 6 mai 2 06 /05 /Mai 00:40
 

« L’amour n’est jamais douloureux. »

(Un passager du Lourdes-Austerlitz)

 

Le parfum des muses 

Ils se connaissaient à peine. Tout juste avaient-ils échangé leurs premiers baisers qu’il se penchait déjà vers elle pour s’emplir de son odeur. Son flair s’approcha de son cou pour déceler ce si troublant mélange de parfum de femme, choisi comme on choisit avec soin une robe ou une parure, et de son odeur purement personnelle et animale. L’un servant à révéler l’autre de la plus belle des manières.

 

Bien sur les mots lui manquaient pour qualifier les subtiles nuances de l’arc en ciel de ses odeurs. Il y avait des couleurs de printemps et des reflets de feuillages sombres, des chants d’animaux nocturnes et des tintements de cristaux, des fins mets sucrés et des échos veloutés d’un manteau tombant sur un tapis épais. 

 

« Viens me sentir »

Son nez continua son exploration le long de sa joue, près de ses lèvres, sur son épaule puis à la limite de son aisselle. Il n’y avait aucune fausse note. Toute la symphonie de ses odeurs lui plaisait, éveillait ses sens, le mettait infiniment en appétit d’elle. Ils devisèrent un instant sur l’importance qu’ils devaient accorder au parfum de leurs amants, puis il lui indiqua comment s’imprégner de son odeur à son tour. « Viens me sentir », lui proposa t-il. Elle caressa doucement toute la longueur de son cou avec son nez en prenant le temps qu’il lui fallait pour récolter sa moisson de particules et de molécules odorantes. « Ensuite, prends ce vêtement et approche le de ton visage. » Elle prit une longue et profonde inspiration et plongea son visage à l’intérieur de sa veste.

 

A cet instant il sut qu’ils allaient vivre une passion sensuelle exceptionnelle. En reposant sa veste, ses yeux pétillaient. Elle le fixa en implorant un nouveau baiser.

  

 


 

© DGC 05 2008

Illustration Royo

 

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Jeudi 17 avril 4 17 /04 /Avr 17:05

 

 "Les rendez-vous mémorables sont clandestins."

Félix Leclerc Le Calepin d'un flâneur

Abandon par K.O.

Inutile de décrire quoi que ce soit aujourd’hui.

Je préfère vous offrir quelques extraits de ses derniers mails.

Nous y reviendrons.

 

 
 

© DGC 04 2008 
Illustration Louise Brooks

 

 «  La phrase banale mais efficace lancée par ce charmant jeune homme en bas de l'escalier m'a fait l'effet d'une bombe...crois-moi !! Je fus très surprise de cette montée d'adrénaline soudaine... cela m'a perturbée pendant un long moment...je me suis même étonnée à t'observer durant la messe ! Toute la soirée je ne pouvais plus te quitter des yeux... »

 

« Quand vous êtes partis, je me suis dit, il faut que je lui dise au revoir... J'ai eu beaucoup de mal à m'endormir cette nuit là... »

 

« Avec toi, j'ai ressenti toutes sortes de sensations enfouies à tout jamais ! Difficile de trouver les mots justes pour toutes te les décrire... J'ai senti chez toi le potentiel d'un amant idéal... »

 

« Difficile pour moi de coucher sur papier toutes mes émotions du moment... Je suis plus douée (croit-elle !) dans les actes vrais ! »

 

« C'est certainement plus prudent d'être aussi loin car la tentation de te voir ne serait que trop forte et incontrôlable... »

 

« Des attirances multiples et diverses de la gent masculine ont déjà été très nombreuses...mais c'est très rarement moi qui les ressentais. »

 

« Le fait que tu sois un parfait inconnu est un atout... ou peut-être es-tu là au bon moment dans ma vie de femme... »

 

« Ton charme fou, ton élégance typiquement parisienne, ton audace verbale... et le fait que tu ne sois pas libre... C'est toi le grand spécialiste sur les relations amant-amante ! Tu maîtrises le sujet de main de maître...tu trouves les mots exacts pour exprimer toutes ces pensées qui se bousculent en moi depuis ce week-end ! »

 

«… toute cette histoire me fait comprendre qu'un manque certain est à combler dans ma petite vie. Je me sens prête à passer du côté des épicuriennes !

 

« J'aime ce que je ressens, j'aime ce que tu es... c'est donc ça le coup de foudre ! J'ai besoin de toi près de moi, besoin de te sentir, de te toucher, de te faire l'amour et t'entendre me parler pendant des heures... tes paroles sont jouissives... »  
 

(à suivre)

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Lundi 14 avril 1 14 /04 /Avr 02:40

 

Je vous l’ai déjà dit : parfois l’occasion est si belle qu’on n’en croit pas ses yeux.

 

Premier regard, je suis foudroyé net. Son père qui l’accompagne, fier d’elle me la présente. Elle est institutrice. Sans réfléchir un millième de seconde, je lui adresse ma première phrase : « Je n’ai jamais eu une aussi jolie maitresse. »

 

Pas fait exprès. La jolie brune au carré parfaitement taillé, aux yeux coquins et au sourire irrésistible n’a pas le temps de s’attarder. Aujourd’hui c’est jour de fête, c’est porte ouvertes. Elle fait visiter son école. Moi au départ j’étais venu pour ça.

 

On fait le tour des classes… On fait des photos des enfants, des dessins, des maitresses qui nous expliquent avec passion. Je la zyeute à n’en plus finir tellement elle est belle. Je ne vois qu’elle. Elle fait comme si elle ne me voyait pas. Je me dis qu’une aussi jolie femme doit forcément être très bien accompagnée, qu’elle doit être super sollicitée par tous les papas de passage, et surement quelques mamans aussi. J’en connais une qui ne lui résisterait pas une seconde. 

 

Fin de la journée, un repas comme invités. On se retrouve à une longue table, elle est presque en face de moi. Longs regards interrogateurs en essayant de ne pas attirer l’attention des amis qui nous entourent. A chaque fois que je la vois je me dis « Putain qu’est ce qu’elle est belle. » Et je me sens mourir. Mais elle est surement trop belle pour moi. Je m’interroge. Elle a l’air si gaie, si heureuse. Joue t elle ? Vient-elle de s’envoyer en l’air ? A-t-elle abusé de l’apéritif avant mon arrivée ? Est-elle excitée par un joujou bien placé entre ses cuisses ? Est-elle stimulée par mon regard ? Aucun mari aux alentours en tous cas. Mais j’attends et j’écoute. Je finirais bien par apprendre si elle est mariée, maman… ce genre de choses.

 

Pour l’instant je ne connais que son boulot. Je surprends quelques propos complices avec ses collègues et voisines. Le repas va s’éterniser. Une heure qu’on est là et les bricoles d’apéro tournent toujours. J’installe mes filets.

Objectif 1 : surtout ne pas lui paraitre lourd.

Objectif 2 : la séduire coute que coute.

Objectif 3 : lui filer un moyen de me contacter après cette soirée (mon tél, mon mail…).

Objectif 4 : trouver une ruse pour s’extraire de table et me retrouver seul à seul avec elle.

Objectif 5 : lui signifier clairement mes intentions à son égard. (C’est tellement énorme que j’aurais pu lui dire un truc du genre : J’ai envie de te coller au mur, qu’est ce que tu en penses ? On va dehors ou on s’enferme dans les chiottes ? )

Objectif 6 : calmer la tempête sous mon cerveau et arrêter de faire des listes d’objectifs inutiles et confuses. J’aurais du y penser avant.

 

En attendant je fais faussement connaissance avec ma voisine, je m’intéresse d’une oreille aux débats de mes voisins… tout est prétexte pour la croiser du regard et du sourire.

Puis il se passe un truc. De son côté ça rigole et ça spécule sur mon âge. Mon âge à moi… Je n’y comprends rien mais c’est pourtant bien ça. Je soupçonne sa voisine qui est aussi notre hôte et sa collègue copine délurée d’avoir repéré nos échanges furtifs et de me trouver à son goût. Des chiffres fusent, très flatteurs pour moi, elles me donnent dix ans de moins. Les mecs en rajoutent… je me marre et j’entretiens le suspens avec un faux semblant de timidité. J’arrive presque à rougir. Je sais parfaitement ce que vaut mon physique… avec l’âge. Je demande leur dernier mot et je réponds par mon année de naissance. Ils et elles n’en croient pas leurs oreilles. Normal. La plupart des mecs de 40 sont laids parce qu’ils sont bedonnants. Ils ne font plus assez sport depuis 20 ans et n’ont aucune hygiène alimentaire. Tout le contraire de moi. J’ironise un peu en disant que je fais attention à ne pas trop boire d’alcool et que je fais de la marche à pied pendant mes repos… de quoi éliminer la concurrence de la course encore quelques décennies, sur ce terrain là au moins. Mais la plupart des femmes n’en demandent pas beaucoup plus à un homme qui les fait rêver, croyez en mon expérience.

 

J’assène le coup de grâce : elles insistent alors j’accepte de sortir ma carte d’identité. Je leur fais passer. La photo dessus est mortelle. J’ai l’air d’un vrai jeune premier parfaitement sur de lui. Irrésistible, je vous dis.

 

Pendant ce temps les nanas continuent à échanger sur mon physique de rêve. Inutile de préciser que dans ces cas, c’est toujours celui dont on parle le plus qui sort gagnant. J’engrange tranquillement mes points. On passe au plat de résistance.

 

(à suivre)

 

 

© DGC 04 2008

Illustration Chantal Thomass

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L'Art d'aimer Ovide ; Dernières nouvelles des étoiles Serge Gainsbourg ; Théorie du corps amoureux ; La Sculpture de soi ; Les Libertins Baroques ; La Puissance d'exister Michel Onfray ; Histoire de ma vie Casanova ; Zones humides Charlotte Roche (Anabet) ; Lolita Vladimir Nabokov ; Nexus Henry Miller ; Venus erotica Anaïs Nin ; Eloge des femmes mures Stephen Vizinczey ; La passe Imaginaire Griselidis Réal ; Le sexe et l’effroi Pascal Quignard ; Histoire d'O Pauline Réage ; Les mémoires séraphiques Quitterie Chatenoy ; Le Zubial ; L'Ile des gauchers Alexandre Jardin ; Impuretés Philippe Djian ; Vous toucher Claude Bleton (textes) et Catherine Izzo (photos) (Ed. Le Bec en l'Air) ; La mécanique des femmes Louis Calaferte ; Les particules élémentaires ; Plateforme ; La possibilité d'une île Michel Houellebecque ; Qu'Allah bénisse la France ! Abd al Malik ; L'humanité disparaîtra, bon débarras ! Yves Paccalet ; Crash ! ;  Sauvagerie J G Ballard ; Américan Psyco ; Lunar Park Bret Easton Ellis ; Histoire de l'œil Georges Bataille ; Aphrodite, Pybrac Pierre Louys ; Fragments d’un discours amoureux Roland Barthes ; Le condamné à mort Jean Genet ; 


L'Abbé Cédaire

 

Ames sœurs

On parle volontiers d’âmes sœurs lorsque deux personnes éprouvent le sentiment d’être félins pour l’autre. La recherche amoureuse est bien souvent énoncée comme la recherche de l’âme sœur pour désigner l’entente idéale. Tout comme il y a des fratries plus ou moins nombreuses on peut avoir plusieurs âmes sœurs, successivement ou simultanément.

 

Baisouille

Action de bisouiller en vue de baiser un(e) partenaire timide. "Charles baisouillait fréquemment ses copines de classe lors des séances de cinéma du mercredi." (Omar de Monbrac, Chroniques des salles obscures).

 

Cunibranlage

Pratique sexuelle à deux partenaires, ou plus, visant à synchroniser les mouvements des langues dans les con et les rythmes des mains sur les queues, dans le but de provoquer un orgasme généralisé.

 

Desirium

Contraction latine de délirium et desirus. Terme utilisé en médecine lors du traitement des affections nerveuses des individus rendus fébriles dans l’attende d’un rendez-vous galant. Octavia fut atteinte de desirium en reposant la lettre de son amant Marcus. Submergée par son désir, son cœur palpitait et elle fut prise de brèves convulsions.

 

Exhinibition

Selon la définition d’Albert de Monchibre, (Mon vit, mon œuvre) l’exhinibition est l’art de demander à sa bien aimée de montrer son entrecuisses là où c’est interdit : dans les cimetières, au passage clouté, devant le Ministère de l’intérieur… afin qu’elle prenne plaisir à franchir les interdits en toutes occasions.

 

Foutrager

Manière peu élégante d’honorer outrageusement sa concubine en éclaboussant ce qui n’a pas besoin de l’être (son livre de chevet, sa trousse à maquillage, ses plantes vertes…)

 

Gorger

Le terme gorger a été mis à jour lors de la découverte d’un ouvrage antique sauvé des ruines de Pompéi. Le manuscrit richement illustré était un livre de recettes amoureuses destiné aux pensionnaires des lupanars. Il désignait tout autant le geste consistant à faire glisser un membre masculin profondément dans sa gorge que l’augmentation en volume dudit membre sous l’effet de la caresse prodiguée.

 

Hammasexualité

Pratique sexuelle consistant à se rendre dans un hammam et à profiter de la vapeur pour enfiler un doigt incognito dans sa voisine ou dans son voisin, selon.

 

Intelligence intuitionnelle

Contrairement à l’intelligence dite logique ou rationnelle, l’intelligence intuitionnelle permet à ceux qui en disposent de comprendre rapidement leurs semblables. Par exemple, l’II permet de rentrer dans l’esprit du sexe opposé sans même avoir à y penser, ce qui permet un gain de temps appréciable lors d’une discussion.

 

Jusqu’au bitistes (les)

Mouvement social de la fin du XXème siècle défendant une pratique du coït consistant à bourrer jusqu’au bout, c'est-à-dire jusqu’à l’épuisement complet des partenaires. Son leader Jules Turgessant est mort d’une embolie cérébrale au cours d’une banale course à pied au bois de Boulogne.

 

Klito sutra

Ouvrage antique de référence sur l’art d’astiquer le clitoris. Le lecteur y trouve 671 façons de faire durcir et dresser le précieux organe féminin à l’aide d’un doigt, d’un genou, d’un pénis, d’une langue et de divers légumes de saison.

 

Lassivitude

Phénomène bien connu de tous les sportifs lorsqu’après une séance d’activité physique longue ou intense, au lieu de se sentir épuisé, le désir sexuel paradoxal particulièrement fort se manifeste. Il faut alors rapidement sortir de la douche et rappeler son (sa) partenaire de jogging ou d’escalade.

 

Manuel

Sous peine de se voir rabroué, le gentleman prévoyant consultera son Manuel de savoir vivre et de savoir foutre avant de s’approcher d’une gente demoiselle disposée à lui accorder ses faveurs.

 

Notre Pervers (le)

Prière des muses bien connue en pays Gaulois.

 

« Notre pervers qui êtes vicieux...

Que mon con soit salivé

Que les verges viennent

Que ma volonté soit fête

Sous la table comme aux pieux

Donne-nous chaque jour notre coït quotidien

Encourage nos turlutes

Car turlutons tous ceux qui nous ont enconnés

Ne nous soumets pas à l’abstinence

Et délivre-nous des mâles. »

 

 

Obsédoux

Penchant psychologique fréquent chez lez vieux veufs ayant encore la branche verte.

 

Priapisse

Discipline antique consistant à uriner en ayant le phallus en érection. Au XXème siècle de notre ère, la science a découvert que les champions de cet exploit possédaient une anomalie génétique et n’avaient donc aucun mérite.

 

Queue de cochon (la)

Lieu de débauche et de gourmandise bien connu des amateurs de bonne chair. Synonyme de bistroquet à foutre et de bar à pétasse (ne pas confondre avec le bar à touffes et le bar à gouines).

 

Roujouir

Certaines femmes rougissent dès qu’elles songent à jouir. D’autres rougissent quand elles ont joui. On dit que les rousses ont tendance à roujouir un peu plus vite que les brunes et ce n’est pas toujours faux. « Le devoir d’un homme galant est de savoir faire jouir et de faire roujouir sa partenaire. » (Casanova).

 

Sexercice

On parle de sexercice lorsqu’un initiateur donne un exercice érotique à son élève. Il est généralement destiné à lui permettre de découvrir une facette nouvelle de sa sensualité. Les muses du paradis connaissent ce terme depuis bien longtemps.

 

Tripoturer

Lorsque Jacques tripoturait Georgette de ses gros doigts rugueux de bucheron quinquagénaire, il avait tendance à la faire crier, mais pas seulement de plaisir.

 

Ustensensible

On trouve dans les tiroirs et les placards des cuisines toutes sortes d’objets pouvant servir d’ustensensibles lorsque monsieur est parti jouer à la pétanque et que madame a des idées.

 

Vulvérable

On dit de la femme qu’elle est vulverable lorsqu’au milieu de son cycle, elle ressent un impérieux besoin de se faire vulverer dans le but de se reproduire.

 

Watergons

Contraction grossièrement codée de l’expression : « Rejoins-moi dans les waters du wagon ». Ces lieux sont bien connus pour être les seuls lieux intimes des Trains à grande vitesse. Je conseillerai tout particulièrement ceux qui se trouvent à l’avant des voitures de la première classe du Paris-Marseille, réservés aux handicapés. Penser à vérifier qu’aucun paraplégique ne se trouve dans la rame (Si tu niques dans mon water, tu niques mon handicap).

 

X’citation

Citation trouvée dans un film X. Marc dit soudain à Carla : « Crache ton chewing-gum et mordouille-moi la hampe, je crois qu’elle commence à ramollir un peu. »

 

Yop

Substance blanchâtre bien connue des adolescents.

 

Zouave

Corporation de joyeux foutriquets aptes à la zoie en toute circonstance. Syn. : Zubial ; Zêbre ; Zigoto.

 

 

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