Présentation

  • : Au Paradis des Muses
  • Au Paradis des Muses
  • : Tout commence par une rencontre. Quelle sera la suite ?
  • Partager ce blog

A quoi bon ?


Accéder à nos vérités.


Puisque nous sommes pétris de paradoxes, de joies et de tourments et que nous vivons de souvenirs qui nous retiennent et de projets qui nous attirent, je partagerai ici les sujets qui me tiennent à cœur en choisissant de les effleurer délicatement.


Je crois à la poésie plus qu’à d’autres formes l’expression pour toucher nos vérités. Elle offre un accès plus libre, plus immédiat, plus riche, plus sensuel et pour tout dire plus vivant à notre réalité.


 

 

Illustration :  Comerre « la belle liseuse »

Mercredi 7 février 3 07 /02 /Fév 23:58

  

Quelques extraits… vous vous souvenez ?
 
 
 
Alice : Le vieil ami des Ziegler voulait me baiser, au premier étage, de toute urgence.
 
Bill : Je trouve ça compréhensible. Tu es une très belle femme.
 
A : Alors parce ce que je suis une belle femme, la seule raison qui pousse un homme à s’intéresser à moi c’est qu’il veuille me baiser ?
 
B : Ce n’est pas aussi simpliste, mais je crois qu’on sait tous les deux à quoi s’en tenir à propos des hommes.
 
A : Tu voulais donc te faire ces deux mannequins ?
 
B : Il y a des exceptions.
 
A : Qu’est ce qui fait de toi une exception ?
 
B : Je suis amoureux de toi. Et nous sommes mariés. Et jamais je ne te mentirai ou te ferai souffrir.
 
A : Tu te rends compte ? Si tu t’es pas envoyé ces deux modèles c’est par simple considération pour moi ? Tu n’avais pas envie d’elles ? Réponds franchement.
 
B : Pourquoi se disputer ?
 
A : Je veux voir où tu te situes exactement. Dans ton cabinet, quand une femme se déshabille, il ne t’arrive jamais d’avoir envie d’elle ?
 
B : C’est professionnel, et il y a toujours mon assistante avec nous.
 
A : Mais elle, comment savoir si elle ne fantasme pas sur le beau docteur Bill ?
 
B : Les femmes en général ont une autre vision des choses…
 
A : Des milliers d’années d’évolution pour ça ? Les mecs, il faut absolument qu’ils sautent sur tout ce qui bouge, mais pour les femmes, on ne pense qu’à la sécurité, à l’engagement, toutes ces conneries, quoi !
 
B : C’est caricatural, mais oui, il y a un peu de ça.
 
A : Si vous saviez, vous les hommes ce que nous…
 
B : Tu essaies de me rendre fou de jalousie.
 
A : La jalousie c’est pas ton genre. Tu n’as jamais été jaloux à cause de moi, n’est-ce pas.
 
B : C’est vrai.
 
A : Et pourquoi tu n’as jamais été jaloux à cause de moi ?
 
B : Peut-être parce que tu es ma femme. Peut-être parce que tu es la mère de mon enfant. Et peut-être parce que je sais que tu es incapable de me tromper.
 
A : Tu es vraiment sur de toi n’est-ce pas.
 
B : Non, je suis sur de toi.
 
A : Ah ah ah…(rires)
 
B : Tu trouves ça si marrant ? Merde !
 
A : Tu te souviens de nos vacances d’été ?
 
B : Oui.
 
A : Un soir où nous étions dans la salle à manger, il y avait un jeune officier. On lui a apporté un message et il est parti juste après.
 
B : Je ne me souviens pas.
 
A : Je l’avais déjà vu une fois le matin même à la réception. D’un regard il m’a détaillé en passant. Un simple regard, rien de plus. Mais je pouvais à peine bouger. Cet après-midi là toi et moi nous avons fait l’amour. Nous avons fait plein de projets pour l’avenir. N’empêche que pendant tout ce temps c’est lui, lui seul qui a hanté mes pensées. Je pensais que si jamais il voulait de moi, même si ce n’était que pour une nuit, j’étais prête à laisser tomber ce qu’était ma vie : toi, notre enfant, et tout mon avenir, toute ma vie. Et le plus étrange, c’est qu’en même temps tu comptais pour moi plus que jamais. A cet instant précis mon amour pour toi était à la fois tendre et triste. J’ai à peine dormi cette nuit-là. Quand je me suis réveillée au matin, je paniquais. Je ne savais plus si j’avais peur qu’il ait quitté la ville ou si j’avais peur qu’il soit en bas dans le hall. Après je me suis rendue compte qu’il était parti. Ca a été un véritable soulagement.
 
//
 
B : Comment tu vois ça entre nous maintenant ?
 
A : Peut-être, je crois que nous devrions être reconnaissants. Reconnaissants d’avoir réussi à survivre à nos aventures, qu’elles aient été réelles ou seulement en rêves.
 
B : Tu es sure de ça ?
 
A : …si tant est que je puisse être sure que la réalité d’une simple nuit et à plus forte raison celle de toute une vie puisse être toute la vérité.
 
B : …et qu’aucun rêve ne soit jamais qu’un simple rêve.
 
A : L’important c’est que nous soyons réveillés. En espérant que ce soit pour un très long moment.
 
B : Pour toujours.
 
A : Pour toujours ? Non, n’utilisons pas ce mot. Il me fait peur. Mais ce qui est sur c’est que je t’aime. Je vais te dire, il y a une chose très importante qu’il faut faire le plus vite possible.
 
B : Quoi ?
 
A : Baiser.
 

 

 

Par E L - Publié dans : Références
Ecrire un commentaire - Voir les 2 commentaires
Retour à l'accueil

Commentaires

Bien plus fort en anglais, cependant, les mots les plus courts sont les meilleurs. Charmantes lectures, par chez vous, je repasserai...
commentaire n° :1 posté par : Am I Wrong? le: 02/07/2007 à 12h20

Merci pour ces gentils mots. J'ai aussi écouté la VO... tu n'as pas tort.

réponse de : E L le: 28/08/2007 à 15h31
 Vous m avez volé quelques heures de sommeil juste avec quelques mots(sourire)
Heureusement que votre autre paradis etait indisponible et que vous n ecrivez pas trop au printemps....
bonne nuit a vous
commentaire n° :2 posté par : fee-ling le: 29/11/2007 à 00h26

Toujours pas couchée, chère Flore ?
Quand la passion l'emporte...!

En effet mon Paradis originel a disparu dans les abîmes de la censure au cours du mois d'octobre 2007, semble t-il pour quelques morceaux de peau de trop.
Les petits flics de M*cr0sof' ne trouvent rien de mieux à faire. Je m'y attendais.
Je sais juste qu'ils agissent généralement sur signalement. Le web : bel espace de liberté... parait-il.
Je n'y attache pas beaucoup d'importance. Mes textes et les impressions de mes lecteurs sont précieusement sauvegardés. C'est mon histoire  et celles de  quelques personnes très chères.
Cela reste intouchable dans nos mémoires et nos coeurs.
réponse de : E-Lover le: 29/11/2007 à 11h52

Syndication

  • Flux RSS des articles

Play it

 

Découvrez la playlist play me avec Serge Gainsbourg

Lectures


L'Art d'aimer Ovide ; Dernières nouvelles des étoiles Serge Gainsbourg ; Théorie du corps amoureux ; La Sculpture de soi ; Les Libertins Baroques ; La Puissance d'exister Michel Onfray ; Histoire de ma vie Casanova ; Zones humides Charlotte Roche (Anabet) ; Lolita Vladimir Nabokov ; Nexus Henry Miller ; Venus erotica Anaïs Nin ; Eloge des femmes mures Stephen Vizinczey ; La passe Imaginaire Griselidis Réal ; Le sexe et l’effroi Pascal Quignard ; Histoire d'O Pauline Réage ; Les mémoires séraphiques Quitterie Chatenoy ; Le Zubial ; L'Ile des gauchers Alexandre Jardin ; Impuretés Philippe Djian ; Vous toucher Claude Bleton (textes) et Catherine Izzo (photos) (Ed. Le Bec en l'Air) ; La mécanique des femmes Louis Calaferte ; Les particules élémentaires ; Plateforme ; La possibilité d'une île Michel Houellebecque ; Qu'Allah bénisse la France ! Abd al Malik ; L'humanité disparaîtra, bon débarras ! Yves Paccalet ; Crash ! ;  Sauvagerie J G Ballard ; Américan Psyco ; Lunar Park Bret Easton Ellis ; Histoire de l'œil Georges Bataille ; Aphrodite, Pybrac Pierre Louys ; Fragments d’un discours amoureux Roland Barthes ; Le condamné à mort Jean Genet ; 


L'Abbé Cédaire

 

Ames sœurs

On parle volontiers d’âmes sœurs lorsque deux personnes éprouvent le sentiment d’être félins pour l’autre. La recherche amoureuse est bien souvent énoncée comme la recherche de l’âme sœur pour désigner l’entente idéale. Tout comme il y a des fratries plus ou moins nombreuses on peut avoir plusieurs âmes sœurs, successivement ou simultanément.

 

Baisouille

Action de bisouiller en vue de baiser un(e) partenaire timide. "Charles baisouillait fréquemment ses copines de classe lors des séances de cinéma du mercredi." (Omar de Monbrac, Chroniques des salles obscures).

 

Cunibranlage

Pratique sexuelle à deux partenaires, ou plus, visant à synchroniser les mouvements des langues dans les con et les rythmes des mains sur les queues, dans le but de provoquer un orgasme généralisé.

 

Desirium

Contraction latine de délirium et desirus. Terme utilisé en médecine lors du traitement des affections nerveuses des individus rendus fébriles dans l’attende d’un rendez-vous galant. Octavia fut atteinte de desirium en reposant la lettre de son amant Marcus. Submergée par son désir, son cœur palpitait et elle fut prise de brèves convulsions.

 

Exhinibition

Selon la définition d’Albert de Monchibre, (Mon vit, mon œuvre) l’exhinibition est l’art de demander à sa bien aimée de montrer son entrecuisses là où c’est interdit : dans les cimetières, au passage clouté, devant le Ministère de l’intérieur… afin qu’elle prenne plaisir à franchir les interdits en toutes occasions.

 

Foutrager

Manière peu élégante d’honorer outrageusement sa concubine en éclaboussant ce qui n’a pas besoin de l’être (son livre de chevet, sa trousse à maquillage, ses plantes vertes…)

 

Gorger

Le terme gorger a été mis à jour lors de la découverte d’un ouvrage antique sauvé des ruines de Pompéi. Le manuscrit richement illustré était un livre de recettes amoureuses destiné aux pensionnaires des lupanars. Il désignait tout autant le geste consistant à faire glisser un membre masculin profondément dans sa gorge que l’augmentation en volume dudit membre sous l’effet de la caresse prodiguée.

 

Hammasexualité

Pratique sexuelle consistant à se rendre dans un hammam et à profiter de la vapeur pour enfiler un doigt incognito dans sa voisine ou dans son voisin, selon.

 

Intelligence intuitionnelle

Contrairement à l’intelligence dite logique ou rationnelle, l’intelligence intuitionnelle permet à ceux qui en disposent de comprendre rapidement leurs semblables. Par exemple, l’II permet de rentrer dans l’esprit du sexe opposé sans même avoir à y penser, ce qui permet un gain de temps appréciable lors d’une discussion.

 

Jusqu’au bitistes (les)

Mouvement social de la fin du XXème siècle défendant une pratique du coït consistant à bourrer jusqu’au bout, c'est-à-dire jusqu’à l’épuisement complet des partenaires. Son leader Jules Turgessant est mort d’une embolie cérébrale au cours d’une banale course à pied au bois de Boulogne.

 

Klito sutra

Ouvrage antique de référence sur l’art d’astiquer le clitoris. Le lecteur y trouve 671 façons de faire durcir et dresser le précieux organe féminin à l’aide d’un doigt, d’un genou, d’un pénis, d’une langue et de divers légumes de saison.

 

Lassivitude

Phénomène bien connu de tous les sportifs lorsqu’après une séance d’activité physique longue ou intense, au lieu de se sentir épuisé, le désir sexuel paradoxal particulièrement fort se manifeste. Il faut alors rapidement sortir de la douche et rappeler son (sa) partenaire de jogging ou d’escalade.

 

Manuel

Sous peine de se voir rabroué, le gentleman prévoyant consultera son Manuel de savoir vivre et de savoir foutre avant de s’approcher d’une gente demoiselle disposée à lui accorder ses faveurs.

 

Notre Pervers (le)

Prière des muses bien connue en pays Gaulois.

 

« Notre pervers qui êtes vicieux...

Que mon con soit salivé

Que les verges viennent

Que ma volonté soit fête

Sous la table comme aux pieux

Donne-nous chaque jour notre coït quotidien

Encourage nos turlutes

Car turlutons tous ceux qui nous ont enconnés

Ne nous soumets pas à l’abstinence

Et délivre-nous des mâles. »

 

 

Obsédoux

Penchant psychologique fréquent chez lez vieux veufs ayant encore la branche verte.

 

Priapisse

Discipline antique consistant à uriner en ayant le phallus en érection. Au XXème siècle de notre ère, la science a découvert que les champions de cet exploit possédaient une anomalie génétique et n’avaient donc aucun mérite.

 

Queue de cochon (la)

Lieu de débauche et de gourmandise bien connu des amateurs de bonne chair. Synonyme de bistroquet à foutre et de bar à pétasse (ne pas confondre avec le bar à touffes et le bar à gouines).

 

Roujouir

Certaines femmes rougissent dès qu’elles songent à jouir. D’autres rougissent quand elles ont joui. On dit que les rousses ont tendance à roujouir un peu plus vite que les brunes et ce n’est pas toujours faux. « Le devoir d’un homme galant est de savoir faire jouir et de faire roujouir sa partenaire. » (Casanova).

 

Sexercice

On parle de sexercice lorsqu’un initiateur donne un exercice érotique à son élève. Il est généralement destiné à lui permettre de découvrir une facette nouvelle de sa sensualité. Les muses du paradis connaissent ce terme depuis bien longtemps.

 

Tripoturer

Lorsque Jacques tripoturait Georgette de ses gros doigts rugueux de bucheron quinquagénaire, il avait tendance à la faire crier, mais pas seulement de plaisir.

 

Ustensensible

On trouve dans les tiroirs et les placards des cuisines toutes sortes d’objets pouvant servir d’ustensensibles lorsque monsieur est parti jouer à la pétanque et que madame a des idées.

 

Vulvérable

On dit de la femme qu’elle est vulverable lorsqu’au milieu de son cycle, elle ressent un impérieux besoin de se faire vulverer dans le but de se reproduire.

 

Watergons

Contraction grossièrement codée de l’expression : « Rejoins-moi dans les waters du wagon ». Ces lieux sont bien connus pour être les seuls lieux intimes des Trains à grande vitesse. Je conseillerai tout particulièrement ceux qui se trouvent à l’avant des voitures de la première classe du Paris-Marseille, réservés aux handicapés. Penser à vérifier qu’aucun paraplégique ne se trouve dans la rame (Si tu niques dans mon water, tu niques mon handicap).

 

X’citation

Citation trouvée dans un film X. Marc dit soudain à Carla : « Crache ton chewing-gum et mordouille-moi la hampe, je crois qu’elle commence à ramollir un peu. »

 

Yop

Substance blanchâtre bien connue des adolescents.

 

Zouave

Corporation de joyeux foutriquets aptes à la zoie en toute circonstance. Syn. : Zubial ; Zêbre ; Zigoto.

 

 

---

Créer un blog sexy sur Erog la plateforme des blogs sexe - Contact - C.G.U. - Signaler un abus - Articles les plus commentés