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  • : Tout commence par une rencontre. Quelle sera la suite ?
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A quoi bon ?


Accéder à nos vérités.


Puisque nous sommes pétris de paradoxes, de joies et de tourments et que nous vivons de souvenirs qui nous retiennent et de projets qui nous attirent, je partagerai ici les sujets qui me tiennent à cœur en choisissant de les effleurer délicatement.


Je crois à la poésie plus qu’à d’autres formes l’expression pour toucher nos vérités. Elle offre un accès plus libre, plus immédiat, plus riche, plus sensuel et pour tout dire plus vivant à notre réalité.


 

 

Illustration :  Comerre « la belle liseuse »

Mardi 6 novembre 2 06 /11 /Nov 22:12
 

« Les hommes, on ne devrait les rencontrer qu’à certaines heures pâles de la nuit.

Avec des problèmes d’hommes, des problèmes de mélancolie. » (Léo Ferré)

 
 
 
 

C’est ce soir là, peut-être, que ça m’est apparu plus clair que jamais. Il semblait pourtant que nous étions en parfaite harmonie. Et puis c’est arrivé. Une évidence aveuglante.

 

J’ai écrit il y a longtemps que nous étions seuls, définitivement seuls et que l’instant de la rencontre, de l’amitié véritable était une sorte de miracle entre deux êtres. Ce soir là, notre discussion portait justement un peu là-dessus. Mon absence, nos solitudes, et puis nos retrouvailles. Quand elle pensait à moi, à ce que je faisais dans mon travail, à mes voyages, à nos coups de téléphone, à tous ces gens que je rencontrais.

 

« Rien de passionnant, lui disais-je, ce que l’on fait est sans grande importance. »

Parce qu’on fait le job, on tient le rôle, on donne le change. Oui, on aime bien voir certaines personnes quand on les apprécie, c’est vrai. Alors on échange un peu, on entretient quelques relations. Mais tout ça n’est rien.

 

« Je peux bien te raconter tout ce que je fais, tous ceux que je vois dans mon travail, les endroits où je vais, ce n’est ni ce que je ressens, ni ce que je vis, ni ce que je suis. C’est juste la surface, l’apparence, l’écume de ma vie. Je pourrais te dire que parfois je m’ennuie, que certaines choses me révoltent et que je retiens souvent ma colère, ou qu’il m’arrive d’être enthousiaste, ou bien que j’éprouve de la gratitude envers ceux qui m’apprécient. »

 

S’entrouvrir

 

Quelquefois il nous arrive de partager comme par miracle un peu de ce que nous sommes. La carapace alors s’entrouvre. C’est ce moment très rare que j’appelle Rencontre, quand deux êtres entrent vraiment en contact, en échange.

 

« Nous, par exemple, nous nous connaissons, nous croyons nous connaitre. Tu me dis que tu connais mon caractère, mes goûts et tout ça. On vit ensemble depuis vingt ans. Et tu penses me connaitre, tout comme tu crois que tu m’as permis de te connaitre. »

 

A mon avis il n’en est rien. Nous nous sommes rencontrés il y a longtemps, et jadis nous nous connaissions. Puis nous avons évolué, grandi, changé. Nous ne sommes plus les mêmes qu’au début. Nous nous sommes perdus de vue. Maintenant, on garde l’essentiel pour soi. C’est très rare qu’on se dévoile l’un à l’autre. De proche en proche, au début un peu par omission, ou par paresse. Puis par habitude ou par peur de déranger. Enfin par crainte de blesser, et finalement par choix.

 

Pourquoi ? Parce qu’un jour tu m’as jugé. Un jour j’ai voulu me dévoiler à toi à nouveau. Ce jour où j’ai voulu te montrer qui j’étais devenu. Je t’ai proposé de lire ces lignes où j’exprimais, sans faux semblants certains aspects de ma personne, de ma sensualité. Tu as jugé et tu as rejeté. Aujourd’hui je ne peux plus rien te montrer.

Pourtant je sais, depuis longtemps déjà, qu’ici bas il n’y a pas grand-chose d’autre qui valle. Nous sommes là pour aimer, pour nous exprimer, pour exprimer ce que nous aimons. Le plus justement possible, et chacun avec sa manière.

Parce que ce n’est pas ce qu’on possède ou ce que l’on fait qui dit notre vérité, notre valeur et notre unicité. C’est ce que nous exprimons de notre être. Et c’est le seul moyen que je connaisse pour essayer de nous réconcilier avec cette existence.

Je suis de ceux qui croient à cela.

 

D’autres inventent leur danse

 

L’être humain a cette capacité vertigineuse et sublime d’exprimer ce qu’il est à travers ses œuvres, ses créations, ses travaux. J’aime passionnément jouer avec ce feu. Je m’y essaie en écrivant, en cherchant l’émotion juste, l’instant parfait, le geste équilibré, l’harmonie… comme d’autres peignent, jouent du violon, ou inventent leur danse.

Voilà ce qui peut rester de nous, voilà ce qui nous définit, voilà ce qui me semble intéressant de partager et d’échanger.

 

Alors je t’ai refermé ma porte, mon amour. J’ai eu l’imprudence, l’audace, l’insolence, l’inconscience de croire que tu comprendrais cela. Ce jour où j’ai cru que tu pourrais m’accepter comme j’étais, sans conditions, sans limites, sans questions. Sans réponses.

 

Ce soir là en apparence, nous étions en parfaite harmonie. Ce jour là, j’ai compris que nous étions devenus deux étrangers.

 
 
 
 
© DGC 11 2007
Photo DGC : L'éternel Printemps par Rodin
 
Par E-Lover - Publié dans : Athéologie
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L'Abbé Cédaire

 

Ames sœurs

On parle volontiers d’âmes sœurs lorsque deux personnes éprouvent le sentiment d’être félins pour l’autre. La recherche amoureuse est bien souvent énoncée comme la recherche de l’âme sœur pour désigner l’entente idéale. Tout comme il y a des fratries plus ou moins nombreuses on peut avoir plusieurs âmes sœurs, successivement ou simultanément.

 

Baisouille

Action de bisouiller en vue de baiser un(e) partenaire timide. "Charles baisouillait fréquemment ses copines de classe lors des séances de cinéma du mercredi." (Omar de Monbrac, Chroniques des salles obscures).

 

Cunibranlage

Pratique sexuelle à deux partenaires, ou plus, visant à synchroniser les mouvements des langues dans les con et les rythmes des mains sur les queues, dans le but de provoquer un orgasme généralisé.

 

Desirium

Contraction latine de délirium et desirus. Terme utilisé en médecine lors du traitement des affections nerveuses des individus rendus fébriles dans l’attende d’un rendez-vous galant. Octavia fut atteinte de desirium en reposant la lettre de son amant Marcus. Submergée par son désir, son cœur palpitait et elle fut prise de brèves convulsions.

 

Exhinibition

Selon la définition d’Albert de Monchibre, (Mon vit, mon œuvre) l’exhinibition est l’art de demander à sa bien aimée de montrer son entrecuisses là où c’est interdit : dans les cimetières, au passage clouté, devant le Ministère de l’intérieur… afin qu’elle prenne plaisir à franchir les interdits en toutes occasions.

 

Foutrager

Manière peu élégante d’honorer outrageusement sa concubine en éclaboussant ce qui n’a pas besoin de l’être (son livre de chevet, sa trousse à maquillage, ses plantes vertes…)

 

Gorger

Le terme gorger a été mis à jour lors de la découverte d’un ouvrage antique sauvé des ruines de Pompéi. Le manuscrit richement illustré était un livre de recettes amoureuses destiné aux pensionnaires des lupanars. Il désignait tout autant le geste consistant à faire glisser un membre masculin profondément dans sa gorge que l’augmentation en volume dudit membre sous l’effet de la caresse prodiguée.

 

Hammasexualité

Pratique sexuelle consistant à se rendre dans un hammam et à profiter de la vapeur pour enfiler un doigt incognito dans sa voisine ou dans son voisin, selon.

 

Intelligence intuitionnelle

Contrairement à l’intelligence dite logique ou rationnelle, l’intelligence intuitionnelle permet à ceux qui en disposent de comprendre rapidement leurs semblables. Par exemple, l’II permet de rentrer dans l’esprit du sexe opposé sans même avoir à y penser, ce qui permet un gain de temps appréciable lors d’une discussion.

 

Jusqu’au bitistes (les)

Mouvement social de la fin du XXème siècle défendant une pratique du coït consistant à bourrer jusqu’au bout, c'est-à-dire jusqu’à l’épuisement complet des partenaires. Son leader Jules Turgessant est mort d’une embolie cérébrale au cours d’une banale course à pied au bois de Boulogne.

 

Klito sutra

Ouvrage antique de référence sur l’art d’astiquer le clitoris. Le lecteur y trouve 671 façons de faire durcir et dresser le précieux organe féminin à l’aide d’un doigt, d’un genou, d’un pénis, d’une langue et de divers légumes de saison.

 

Lassivitude

Phénomène bien connu de tous les sportifs lorsqu’après une séance d’activité physique longue ou intense, au lieu de se sentir épuisé, le désir sexuel paradoxal particulièrement fort se manifeste. Il faut alors rapidement sortir de la douche et rappeler son (sa) partenaire de jogging ou d’escalade.

 

Manuel

Sous peine de se voir rabroué, le gentleman prévoyant consultera son Manuel de savoir vivre et de savoir foutre avant de s’approcher d’une gente demoiselle disposée à lui accorder ses faveurs.

 

Notre Pervers (le)

Prière des muses bien connue en pays Gaulois.

 

« Notre pervers qui êtes vicieux...

Que mon con soit salivé

Que les verges viennent

Que ma volonté soit fête

Sous la table comme aux pieux

Donne-nous chaque jour notre coït quotidien

Encourage nos turlutes

Car turlutons tous ceux qui nous ont enconnés

Ne nous soumets pas à l’abstinence

Et délivre-nous des mâles. »

 

 

Obsédoux

Penchant psychologique fréquent chez lez vieux veufs ayant encore la branche verte.

 

Priapisse

Discipline antique consistant à uriner en ayant le phallus en érection. Au XXème siècle de notre ère, la science a découvert que les champions de cet exploit possédaient une anomalie génétique et n’avaient donc aucun mérite.

 

Queue de cochon (la)

Lieu de débauche et de gourmandise bien connu des amateurs de bonne chair. Synonyme de bistroquet à foutre et de bar à pétasse (ne pas confondre avec le bar à touffes et le bar à gouines).

 

Roujouir

Certaines femmes rougissent dès qu’elles songent à jouir. D’autres rougissent quand elles ont joui. On dit que les rousses ont tendance à roujouir un peu plus vite que les brunes et ce n’est pas toujours faux. « Le devoir d’un homme galant est de savoir faire jouir et de faire roujouir sa partenaire. » (Casanova).

 

Sexercice

On parle de sexercice lorsqu’un initiateur donne un exercice érotique à son élève. Il est généralement destiné à lui permettre de découvrir une facette nouvelle de sa sensualité. Les muses du paradis connaissent ce terme depuis bien longtemps.

 

Tripoturer

Lorsque Jacques tripoturait Georgette de ses gros doigts rugueux de bucheron quinquagénaire, il avait tendance à la faire crier, mais pas seulement de plaisir.

 

Ustensensible

On trouve dans les tiroirs et les placards des cuisines toutes sortes d’objets pouvant servir d’ustensensibles lorsque monsieur est parti jouer à la pétanque et que madame a des idées.

 

Vulvérable

On dit de la femme qu’elle est vulverable lorsqu’au milieu de son cycle, elle ressent un impérieux besoin de se faire vulverer dans le but de se reproduire.

 

Watergons

Contraction grossièrement codée de l’expression : « Rejoins-moi dans les waters du wagon ». Ces lieux sont bien connus pour être les seuls lieux intimes des Trains à grande vitesse. Je conseillerai tout particulièrement ceux qui se trouvent à l’avant des voitures de la première classe du Paris-Marseille, réservés aux handicapés. Penser à vérifier qu’aucun paraplégique ne se trouve dans la rame (Si tu niques dans mon water, tu niques mon handicap).

 

X’citation

Citation trouvée dans un film X. Marc dit soudain à Carla : « Crache ton chewing-gum et mordouille-moi la hampe, je crois qu’elle commence à ramollir un peu. »

 

Yop

Substance blanchâtre bien connue des adolescents.

 

Zouave

Corporation de joyeux foutriquets aptes à la zoie en toute circonstance. Syn. : Zubial ; Zêbre ; Zigoto.

 

 

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