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A quoi bon ?


Accéder à nos vérités.


Puisque nous sommes pétris de paradoxes, de joies et de tourments et que nous vivons de souvenirs qui nous retiennent et de projets qui nous attirent, je partagerai ici les sujets qui me tiennent à cœur en choisissant de les effleurer délicatement.


Je crois à la poésie plus qu’à d’autres formes l’expression pour toucher nos vérités. Elle offre un accès plus libre, plus immédiat, plus riche, plus sensuel et pour tout dire plus vivant à notre réalité.


 

 

Illustration :  Comerre « la belle liseuse »

Dimanche 16 décembre 7 16 /12 /Déc 22:00
 

La tentation d’une belle femme peut causer votre perte - si vous avez de la chance. (Groucho Marx)

 
 
 

Ce lundi là dans le TGV j'étais sur la plateforme avec mon téléphone à l'oreille. Une coquine me racontait je ne sais plus quoi de passionnant quand une très belle brune très provocante s'est mise à tourner autour de moi.

 

Elle portait des bottes à talons, une robe assez simple mais parfaitement taillée pour son corps. Echancrée, décolletée, indécente à mort. Ses épaules délicates étaient totalement exhibées. Son dos (très découvert aussi) laissait voir un très joli soutien gorge de dentelles noires. Elle avait de longs cheveux bruns raides, portait des lunettes d’un style recherché et moderne. Elle avait une certaine élégance.

 

Je l'avais aperçu depuis ma place avant le coup de fil. Je pensais qu'elle n'avait pas trouvé de place. Ou qu'elle attendait pour les toilettes. Mais je me suis aperçu qu’il n'y avait pas de WC de ce côté là du wagon. Je n’avais pas encore compris qu'elle était à la recherche d'une belle et grosse queue bien dure pour la faire crier, et de rien d'autre. Mais ce genre de situation est suffisamment inhabituel (et disons, trop belle pour être vraie) qu’en général, je ne percute pas assez vite pour réagir de manière appropriée.

 

En l'observant à quelques mètres à peine, je n'ai pas pu m'empêcher de parler d'elle à mon interlocutrice au téléphone. Malgré le bruit du train, elle a du m'entendre. Je disais quelque chose comme : "Oh putain qu'elle est belle ! Elle vient de se retourner, elle a des cuisses sublimes, elle est super provocante, si elle continue je vais lui sauter dessus..."

 

Je découvrais aussi que sa tenue laissait deviner qu'elle portait un adorable string vraiment mini et que les formes de son cul étaient aussi irrésistibles que le reste de sa personne. Je me sentais prisonnier de mon coup de fil mais je n'avais pas entièrement réalisé que la belle me faisait une danse de séduction dans les règles. Elle devait d'ailleurs certainement être elle-même passablement émue par son propre manège, déstabilisée par sa propre audace, car son regard qui se troublait avait tendance à se détourner du mien.

 

La moitié de mon cerveau était malheureusement mobilisée par ma conversation téléphonique, et quand j'ai totalement réalisé ce qu'elle était en train de faire, il était trop tard et elle s'éloignait déjà. J'ai alors ressenti un véritable choc émotionnel. Quelque chose de violent. Le genre de choc qui vous pétrifie de désir, qui vous fait trembler, qui vous glace les mains, qui vous coupe la voix tellement c'est fort (d’y repenser en l'écrivant, j'en tremble presque).

 

Cette fois-ci, je me suis trouvé assez minable de n'avoir pas su répondre aux attentes de cette séduisante créature, mais je compte bien en tirer les leçons. La prochaine fois qu'une belle me fait sa danse, je n’aurai plus l’ombre d’une hésitation. Quelle que soit l'intensité de mon émotion, l'incongruité de la situation, l’inconfort du lieu ou le caractère imprévu de la scène, je compte bien cueillir ce fruit de la tentation, ce cadeau du ciel. Je me rapprocherai d'elle avec un sourire, et je la saluerai à ma manière, probablement en m’approchant outrageusement d’elle et en allant goûter son épaule ou son cou.

 
 

 
 
 
© DGC 12 2007

illustration T. Rogers "Vague inferences".

 
Par E-Lover - Publié dans : Voyage
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Commentaires

Merci pour ce récit qui nous permettra peut-être, à nous lecteurs inhibés (enfin, je me mets dans ce lot mais si personne ne veut m'y accompagner, je veux bien parler au singulier), d'oser, si un jour une semblable occasion se présente, croire que ce qui est trop beau est vrai.
commentaire n° :1 posté par : Comme une image le: 18/12/2007 à 15h33

Exact, cher CUI,
la vérité dépasse systématiquement la fiction !

Elles sont trop belles, trop folles, trop désirantes, trop obsédées, trop câlines, trop douces, pour être vraies... et pourtant.
réponse de : E-Lover le: 21/12/2007 à 00h18
C'est bien ton problème lover
tu ne sais plus où bat ton coeur
la prochaine fois respire à fond
et fais le choix de la passion

Dis à ta belle au téléphone
que tu as une urgence qui sonne
et hâte toi de profiter
de cet instant alloué

Je suis persuadée que cette ta coquine
ne t'aurai pas boudé de façon mutine
et que tu aurais pu ensuite lui raconter
ce qui t'était simplement arrivé

Ah les hommes.... tout leur expliquer !
commentaire n° :2 posté par : Multi-sourires le: 18/12/2007 à 21h06

Merci du conseil, chère Multi S

au lieu de loucher sur ses fesses
j'aurais du tirer sur ses tresses
et lui prouver toute ma tendresse

afin qu'en elle mon vit se dresse !
réponse de : E-Lover le: 21/12/2007 à 23h05

Ah ! Quelle horreur !!! Pourquoi tu n'as-tu pas raccroché pour lui courir après ? Je sûre qu'être prise dans un coi du wagon n'aurait pas été pour lui déplaire !... ;)


Bises


Papillon

commentaire n° :3 posté par : Papillon le: 20/12/2007 à 13h12

Arrrêêêttteeeuu ! !
Quand tu dis des mots comme "
prise dans un coin du wagon", ça me fait rougir...
réponse de : E-Lover le: 21/12/2007 à 23h07
 "Je n’avais pas encore compris qu\\\'elle était à la recherche d\\\'une belle et grosse queue bien dure pour la faire crier, et de rien d\\\'autre."


Toutes des nymphomanes décidement...;)


commentaire n° :4 posté par : Orages le: 18/01/2008 à 09h15
mais non, pas toutes... !
réponse de : E-Lover le: 23/01/2008 à 23h04

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L'Abbé Cédaire

 

Ames sœurs

On parle volontiers d’âmes sœurs lorsque deux personnes éprouvent le sentiment d’être félins pour l’autre. La recherche amoureuse est bien souvent énoncée comme la recherche de l’âme sœur pour désigner l’entente idéale. Tout comme il y a des fratries plus ou moins nombreuses on peut avoir plusieurs âmes sœurs, successivement ou simultanément.

 

Baisouille

Action de bisouiller en vue de baiser un(e) partenaire timide. "Charles baisouillait fréquemment ses copines de classe lors des séances de cinéma du mercredi." (Omar de Monbrac, Chroniques des salles obscures).

 

Cunibranlage

Pratique sexuelle à deux partenaires, ou plus, visant à synchroniser les mouvements des langues dans les con et les rythmes des mains sur les queues, dans le but de provoquer un orgasme généralisé.

 

Desirium

Contraction latine de délirium et desirus. Terme utilisé en médecine lors du traitement des affections nerveuses des individus rendus fébriles dans l’attende d’un rendez-vous galant. Octavia fut atteinte de desirium en reposant la lettre de son amant Marcus. Submergée par son désir, son cœur palpitait et elle fut prise de brèves convulsions.

 

Exhinibition

Selon la définition d’Albert de Monchibre, (Mon vit, mon œuvre) l’exhinibition est l’art de demander à sa bien aimée de montrer son entrecuisses là où c’est interdit : dans les cimetières, au passage clouté, devant le Ministère de l’intérieur… afin qu’elle prenne plaisir à franchir les interdits en toutes occasions.

 

Foutrager

Manière peu élégante d’honorer outrageusement sa concubine en éclaboussant ce qui n’a pas besoin de l’être (son livre de chevet, sa trousse à maquillage, ses plantes vertes…)

 

Gorger

Le terme gorger a été mis à jour lors de la découverte d’un ouvrage antique sauvé des ruines de Pompéi. Le manuscrit richement illustré était un livre de recettes amoureuses destiné aux pensionnaires des lupanars. Il désignait tout autant le geste consistant à faire glisser un membre masculin profondément dans sa gorge que l’augmentation en volume dudit membre sous l’effet de la caresse prodiguée.

 

Hammasexualité

Pratique sexuelle consistant à se rendre dans un hammam et à profiter de la vapeur pour enfiler un doigt incognito dans sa voisine ou dans son voisin, selon.

 

Intelligence intuitionnelle

Contrairement à l’intelligence dite logique ou rationnelle, l’intelligence intuitionnelle permet à ceux qui en disposent de comprendre rapidement leurs semblables. Par exemple, l’II permet de rentrer dans l’esprit du sexe opposé sans même avoir à y penser, ce qui permet un gain de temps appréciable lors d’une discussion.

 

Jusqu’au bitistes (les)

Mouvement social de la fin du XXème siècle défendant une pratique du coït consistant à bourrer jusqu’au bout, c'est-à-dire jusqu’à l’épuisement complet des partenaires. Son leader Jules Turgessant est mort d’une embolie cérébrale au cours d’une banale course à pied au bois de Boulogne.

 

Klito sutra

Ouvrage antique de référence sur l’art d’astiquer le clitoris. Le lecteur y trouve 671 façons de faire durcir et dresser le précieux organe féminin à l’aide d’un doigt, d’un genou, d’un pénis, d’une langue et de divers légumes de saison.

 

Lassivitude

Phénomène bien connu de tous les sportifs lorsqu’après une séance d’activité physique longue ou intense, au lieu de se sentir épuisé, le désir sexuel paradoxal particulièrement fort se manifeste. Il faut alors rapidement sortir de la douche et rappeler son (sa) partenaire de jogging ou d’escalade.

 

Manuel

Sous peine de se voir rabroué, le gentleman prévoyant consultera son Manuel de savoir vivre et de savoir foutre avant de s’approcher d’une gente demoiselle disposée à lui accorder ses faveurs.

 

Notre Pervers (le)

Prière des muses bien connue en pays Gaulois.

 

« Notre pervers qui êtes vicieux...

Que mon con soit salivé

Que les verges viennent

Que ma volonté soit fête

Sous la table comme aux pieux

Donne-nous chaque jour notre coït quotidien

Encourage nos turlutes

Car turlutons tous ceux qui nous ont enconnés

Ne nous soumets pas à l’abstinence

Et délivre-nous des mâles. »

 

 

Obsédoux

Penchant psychologique fréquent chez lez vieux veufs ayant encore la branche verte.

 

Priapisse

Discipline antique consistant à uriner en ayant le phallus en érection. Au XXème siècle de notre ère, la science a découvert que les champions de cet exploit possédaient une anomalie génétique et n’avaient donc aucun mérite.

 

Queue de cochon (la)

Lieu de débauche et de gourmandise bien connu des amateurs de bonne chair. Synonyme de bistroquet à foutre et de bar à pétasse (ne pas confondre avec le bar à touffes et le bar à gouines).

 

Roujouir

Certaines femmes rougissent dès qu’elles songent à jouir. D’autres rougissent quand elles ont joui. On dit que les rousses ont tendance à roujouir un peu plus vite que les brunes et ce n’est pas toujours faux. « Le devoir d’un homme galant est de savoir faire jouir et de faire roujouir sa partenaire. » (Casanova).

 

Sexercice

On parle de sexercice lorsqu’un initiateur donne un exercice érotique à son élève. Il est généralement destiné à lui permettre de découvrir une facette nouvelle de sa sensualité. Les muses du paradis connaissent ce terme depuis bien longtemps.

 

Tripoturer

Lorsque Jacques tripoturait Georgette de ses gros doigts rugueux de bucheron quinquagénaire, il avait tendance à la faire crier, mais pas seulement de plaisir.

 

Ustensensible

On trouve dans les tiroirs et les placards des cuisines toutes sortes d’objets pouvant servir d’ustensensibles lorsque monsieur est parti jouer à la pétanque et que madame a des idées.

 

Vulvérable

On dit de la femme qu’elle est vulverable lorsqu’au milieu de son cycle, elle ressent un impérieux besoin de se faire vulverer dans le but de se reproduire.

 

Watergons

Contraction grossièrement codée de l’expression : « Rejoins-moi dans les waters du wagon ». Ces lieux sont bien connus pour être les seuls lieux intimes des Trains à grande vitesse. Je conseillerai tout particulièrement ceux qui se trouvent à l’avant des voitures de la première classe du Paris-Marseille, réservés aux handicapés. Penser à vérifier qu’aucun paraplégique ne se trouve dans la rame (Si tu niques dans mon water, tu niques mon handicap).

 

X’citation

Citation trouvée dans un film X. Marc dit soudain à Carla : « Crache ton chewing-gum et mordouille-moi la hampe, je crois qu’elle commence à ramollir un peu. »

 

Yop

Substance blanchâtre bien connue des adolescents.

 

Zouave

Corporation de joyeux foutriquets aptes à la zoie en toute circonstance. Syn. : Zubial ; Zêbre ; Zigoto.

 

 

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