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  • : Tout commence par une rencontre. Quelle sera la suite ?
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A quoi bon ?


Accéder à nos vérités.


Puisque nous sommes pétris de paradoxes, de joies et de tourments et que nous vivons de souvenirs qui nous retiennent et de projets qui nous attirent, je partagerai ici les sujets qui me tiennent à cœur en choisissant de les effleurer délicatement.


Je crois à la poésie plus qu’à d’autres formes l’expression pour toucher nos vérités. Elle offre un accès plus libre, plus immédiat, plus riche, plus sensuel et pour tout dire plus vivant à notre réalité.


 

 

Illustration :  Comerre « la belle liseuse »

Etat d'esprit

L’art n’est pas chaste, on devrait l’interdire aux ignorants innocents, ne jamais mettre en contact avec lui ceux qui y sont insuffisamment préparés. Oui, l’art est dangereux. Ou s’il est chaste, ce n’est pas de l’art. (Pablo Picasso)

Mercredi 6 juin 3 06 /06 /Juin 01:26
 
Nous entrerons à pas légers
par le principal escalier
et nous hanterons cet opéra
par une belle nuit dérobée.
 
Dans le vaste écrin prestigieux
auteurs et poètes de pierre
masqués par le manque de lumière
rendront nos esprits malicieux.
 
Parcourons marbres et décors
dans l’ombre rapprochons nos corps.
Le temple de l’imaginaire
rend soudain fébriles nos chairs.
 
Je t’étreindrai dans édifice
comme le plus plaisant des caprices.
Dirige-moi vers les coulisses
offre-moi ton précieux calice.
 
Les échos sombres des ténors
les rouges profonds des velours
le souvenir des quatuors
les pleurs brûlants des chants d’amour.
 
Toi nonchalante sous les lustres
belle lascive sujette au stupre
tu concéderas toute ta pudeur
sur le premier balcon d’honneur.
 
Nos passions ne peuvent s’éteindre
lorsque les règles aimons enfreindre.
Tu me réclames sous les grandes voûtes,
à ta merci, je viens te foutre.
 
Sécile contente-moi ce soir,
tous ces fauteuils ont vu mille culs
tant d’élégantes en ces miroirs
auraient aimé que l’on soit vu.
 
 

© DGC

illustration : Velasquez

Par E L - Publié dans : Free songs
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Dimanche 3 juin 7 03 /06 /Juin 00:50
 
 
Tu me regagnes ainsi, avait-elle demandé
En pleine obscurité tu seras mon escorte
Dans ma chambre assombrie tu viendras me trouver.
Sans frapper il avait entrouvert la porte
Sans émettre un seul mot il s’était avancé
Il aimait qu’elle énonce ses caprices de la sorte.
 
Il sentit son parfum s’approchant derrière elle
Délaça dans son dos quatre lacets de soie
Fit tomber sur le sol quelques grammes de dentelle.
Pour la faire succomber, il agit comme un roi
L’épiderme sensible, les contours de la belle
Caressés de ses mains, parcourus de ses doigts.
 
Il descend sur ses reins, il l’explore de sa bouche
Il éveille subtilement un à un tous ses sens
Par ses mots il l’enveloppe, il affirme sa présence.
Il l’effleure de son nez, il la frôle, il la couche
Elle sent qu’il la respire, elle veut encore frémir
Il espère ressentir combien elle peut s’ouvrir.
 
En ce jour réservé à son initiation
Sans lumière, elle déguise ses premières émotions.
Il prolonge l’exercice et distille ses effets
aussi loin qu’elle résiste, il cultive la lenteur.
Elle supplie pour que cesse le volcan dans son cœur
L’infernal tourment a déjà trop duré.
 
Défaillante et brûlante, elle retient une larme.
Je t'en prie lui dit-elle, je suis prête maintenant.
Elle se courbe exténuée par l’envie qui la tend.
Explosive et offerte, elle déclenche l’alarme.
Un voile dans la voix elle formule son vœu
Maintenant mon amour, encule-moi, je le veux.
 
 

© DGC

illustration : Sorayama 

Par E L - Publié dans : Vibration
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Mercredi 30 mai 3 30 /05 /Mai 16:17

 
« L'homme est une création du désir, non pas une création du besoin. »
(Gaston Bachelard, La Psychanalyse du feu)
 
 
 
Puisque nos volages séances se doivent d’être insolites
Je n’envisage plus tout à fait mon quotidien sur le même rythme
Quand le matin après la douche, dans le miroir je m’examine
Je ne pense plus aux mêmes choses, pour nos rencontres j’anticipe
 
Lorsque je cours, quand je transpire, quand j’assouplis mon entrejambe
C’est autre chose que ma santé qui mobilise mon attention
Je m’imagine nonchalamment que c’est pour être performant
Dans les postures audacieuses que nous expérimenterons
 
Dans la semaine si par hasard une coquine me tend un piège
Sans hésiter je la laisse croire qu’elle me procure un privilège
En vérité cette occasion d’entraînement à la luxure
Offre à mes reins une séance de musculation sur mesure
 
Quand je voyage et me retrouve à proximité d’une belle
Pour qu’elle me livre ses secrets je lie furtivement connaissance
Pour voir briller ses yeux surpris, je lui parle avec indécence
Mais c’est bien toi que j’imagine en susurrant mes mots près d’elle
 
Quand une douce, une gourgandine, une ex, ou une tendre copine
S’approche de moi d’un air complice en espérant un coup de pine
Je me réjouis de profiter de ses désirs de tendresse
Car nos ébats j’en suis certain raffinent encore mon adresse
 
Toi l’espiègle tu m’as conquis, en franchissant mes interdits
Nos rencontres exceptionnelles engendrent de célestes folies
Nos rendez-vous se veulent charnels mais nos caprices nous compromettent
Nous partagerons encore longtemps nos émotions de contrebande

 

 

 
 
 
 
DGC 05 2007

Illustration Manara

Par E L - Publié dans : Santé
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Mardi 15 mai 2 15 /05 /Mai 18:05
 
 
« Mon passe-temps favori, c’est laisser passer le temps,
avoir du temps, prendre son temps, perdre son temps,
vivre à contretemps. »(Françoise Sagan)
 
 
Elle prend parfois du temps pour
Courir, gémir, soupir
 
Elle a bien plus de temps pour
Sourire, loisirs, désirs
 
Elle veut suivre son temps pour
Sentir, vernir, cachemire
 
Elle n’a jamais de temps pour
Faillir, languir, subir 
 
Elle a un peu de temps pour 
Me lire, frémir, m’écrire
 
Elle passe de temps en temps pour
M’élire, rougir, s’offrir
 
Elle prend toujours son temps pour
S’ouvrir, jouir, plaisir
 
 
 
 
© DGC 05 2007
illustration : Manara
 
Par E L - Publié dans : Polyamour
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Mardi 6 mars 2 06 /03 /Mars 18:24
 
(nouvelle version revue pour une soumise)
 
L’impertinente Six m’a suggéré un remix de ce poème
composé il y a quelques temps dans mon premier Paradis
L’occasion était trop belle.
 
 
Je ne vais pas te dire je t’aime
Même si souvent j’en ai envie
Pas de promesse, d’obligation
Je ne dirai jamais toujours
Pourtant tu sais que tu me plais
 
Pour nous l’amour c’est un gros mot,
attache-moi un point c’est tout.
 
Ne soyons surtout pas amis
Moi je te parle en confidente
Quand tu m’imposes tous tes désirs
Tes liens me manquent quand tu t’en vas
De toi je peux tout recevoir
 
Pour nous l’amour c’est un gros mot,
attache-moi un point c’est tout.
 
J’adore me perdre sous ton fouet
Et quand tu mords ma peau dorée
Je me souviens de nos folies
L’amour n’est pas trop fait pour nous
Nos cœurs d’enfants sont déjà pris
 
Pour nous l’amour c’est un gros mot,
attache-moi un point c’est tout.
 
Ici je sais qu’au dernier jour
Quand nos âmes sœurs s’envoleront
Nous n’aurons plus besoin de mots
Nous marcherons main dans la main
Et nous rirons de notre chance
 
Pour nous l’amour c’est un gros mot,
un point c’est tout, enchaîne-moi.
 
 
 
© DGC 03 2007
illustration : Rixens "la mort de Cléopatre"
Par E L - Publié dans : Remix
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Samedi 24 février 6 24 /02 /Fév 16:35
 
 
« On a plus perdu, quand on a perdu sa passion que quand on s'est perdu dans sa passion. »
(Sören Kierkegaard)
 
 
La magie s’est enfuie
Le souffle est reparti
 
Inutile de mentir,
Il suffira de nous souvenir
 
Quand sur le quai tu me tendais les bras
Lorsque mes mains frôlaient doucement tes reins
 
Mes yeux s’enfonçaient dans les tiens
Ta peau s’éveillait sous mes doigts
 
La magie s’est perdue
Et le charme est rompu
 
Le temps entre nous s’est glissé
Oublie mes troubles de jadis
 
Nous savons bien que c’est fini
Il n’y aura plus jamais rien
 
On a usé nos semelles, nos voiles sont déchirées
Plus la moindre étincelle, nos ailes sont brûlées
 
La magie s’est enfuie
La grâce s’est envolée
 
 
 
 
© DGC 02 2007
illustration : Pino
 
Par E L - Publié dans : Cinq sens et quelques autres
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Dimanche 11 février 7 11 /02 /Fév 23:21

 

 

L’orage
 
Celle qui quelques minutes s’est réfugiée sous mon parapluie un jour d’automne entre une place et un boulevard de ma ville ressemblait comme deux gouttes d’eau à celle dont j’avais toujours rêvé. Ce n’est d’ailleurs même pas elle qui s’est réfugiée sous mon abri mais bien moi qui lui avais proposé ma dérisoire protection sous cet orage dantesque.
 
Pourquoi elle, pourquoi ici ? Sans doute avais-je su lire en cet instant dans ses pupilles ou dans la forme de son sourire à demi enjoué à demi effrayé qu’elle m’appelait, qu’elle m’attendait, qu’elle m’espérait. Nous avions marché quelques minutes seulement en nous tenant le bras comme de vrais amants. Le cœur à la dérive et les pieds deux mètres au-dessus des flaques tant nos corps nous semblaient soudain légers. Il n’y avait plus d’orage que sous nos crânes.
 
Comment croire que nos mots si immédiatement connivents, nos gestes si parfaitement accordés, notre émotion si incroyablement réciproque ne nous indiquaient pas clairement le chemin exact que notre destin devait suivre ?
 
Les chemins de traverse
 
Quelquefois j’ai ainsi croisé des personnes avec qui la connivence était si forte et si immédiate que j’ai su clairement dans ces moments que j’aurais pu continuer mon chemin en calant le rythme de mes pas sur les leurs. J’aurais pu emprunter ce chemin de traverse et continuer avec elles.
 
Je n’éprouve nul regrets en repensant à ces personnes si merveilleusement proches que je ne pourrais les oublier jusqu’à l’heure ultime. Je comprends plutôt que nous avons au cours de notre vie un certain nombre de possibilités. Je sens même que nous disposons potentiellement de plusieurs destins et qu’en quelques occasions rares le choix s’offre totalement à nous.
 
Souvent j’ai eu la certitude que ma vie aurait pu être autre. Quelques rencontres de cette sorte m’ont donné la conviction que nous étions amenés dans nos vies à croiser ces quelques personnes qui peuvent infléchir notre ligne de vie. Nous sommes libres d’en tenir compte ou pas…
 

 

 © DGC 2006

illustration : William Bouguereau "Biblis"

 

 

 

 

 

Par E L - Publié dans : Athéologie
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Jeudi 8 février 4 08 /02 /Fév 02:18

 

Par E L - Publié dans : Bienvenue
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Mercredi 7 février 3 07 /02 /Fév 23:58

  

Quelques extraits… vous vous souvenez ?
 
 
 
Alice : Le vieil ami des Ziegler voulait me baiser, au premier étage, de toute urgence.
 
Bill : Je trouve ça compréhensible. Tu es une très belle femme.
 
A : Alors parce ce que je suis une belle femme, la seule raison qui pousse un homme à s’intéresser à moi c’est qu’il veuille me baiser ?
 
B : Ce n’est pas aussi simpliste, mais je crois qu’on sait tous les deux à quoi s’en tenir à propos des hommes.
 
A : Tu voulais donc te faire ces deux mannequins ?
 
B : Il y a des exceptions.
 
A : Qu’est ce qui fait de toi une exception ?
 
B : Je suis amoureux de toi. Et nous sommes mariés. Et jamais je ne te mentirai ou te ferai souffrir.
 
A : Tu te rends compte ? Si tu t’es pas envoyé ces deux modèles c’est par simple considération pour moi ? Tu n’avais pas envie d’elles ? Réponds franchement.
 
B : Pourquoi se disputer ?
 
A : Je veux voir où tu te situes exactement. Dans ton cabinet, quand une femme se déshabille, il ne t’arrive jamais d’avoir envie d’elle ?
 
B : C’est professionnel, et il y a toujours mon assistante avec nous.
 
A : Mais elle, comment savoir si elle ne fantasme pas sur le beau docteur Bill ?
 
B : Les femmes en général ont une autre vision des choses…
 
A : Des milliers d’années d’évolution pour ça ? Les mecs, il faut absolument qu’ils sautent sur tout ce qui bouge, mais pour les femmes, on ne pense qu’à la sécurité, à l’engagement, toutes ces conneries, quoi !
 
B : C’est caricatural, mais oui, il y a un peu de ça.
 
A : Si vous saviez, vous les hommes ce que nous…
 
B : Tu essaies de me rendre fou de jalousie.
 
A : La jalousie c’est pas ton genre. Tu n’as jamais été jaloux à cause de moi, n’est-ce pas.
 
B : C’est vrai.
 
A : Et pourquoi tu n’as jamais été jaloux à cause de moi ?
 
B : Peut-être parce que tu es ma femme. Peut-être parce que tu es la mère de mon enfant. Et peut-être parce que je sais que tu es incapable de me tromper.
 
A : Tu es vraiment sur de toi n’est-ce pas.
 
B : Non, je suis sur de toi.
 
A : Ah ah ah…(rires)
 
B : Tu trouves ça si marrant ? Merde !
 
A : Tu te souviens de nos vacances d’été ?
 
B : Oui.
 
A : Un soir où nous étions dans la salle à manger, il y avait un jeune officier. On lui a apporté un message et il est parti juste après.
 
B : Je ne me souviens pas.
 
A : Je l’avais déjà vu une fois le matin même à la réception. D’un regard il m’a détaillé en passant. Un simple regard, rien de plus. Mais je pouvais à peine bouger. Cet après-midi là toi et moi nous avons fait l’amour. Nous avons fait plein de projets pour l’avenir. N’empêche que pendant tout ce temps c’est lui, lui seul qui a hanté mes pensées. Je pensais que si jamais il voulait de moi, même si ce n’était que pour une nuit, j’étais prête à laisser tomber ce qu’était ma vie : toi, notre enfant, et tout mon avenir, toute ma vie. Et le plus étrange, c’est qu’en même temps tu comptais pour moi plus que jamais. A cet instant précis mon amour pour toi était à la fois tendre et triste. J’ai à peine dormi cette nuit-là. Quand je me suis réveillée au matin, je paniquais. Je ne savais plus si j’avais peur qu’il ait quitté la ville ou si j’avais peur qu’il soit en bas dans le hall. Après je me suis rendue compte qu’il était parti. Ca a été un véritable soulagement.
 
//
 
B : Comment tu vois ça entre nous maintenant ?
 
A : Peut-être, je crois que nous devrions être reconnaissants. Reconnaissants d’avoir réussi à survivre à nos aventures, qu’elles aient été réelles ou seulement en rêves.
 
B : Tu es sure de ça ?
 
A : …si tant est que je puisse être sure que la réalité d’une simple nuit et à plus forte raison celle de toute une vie puisse être toute la vérité.
 
B : …et qu’aucun rêve ne soit jamais qu’un simple rêve.
 
A : L’important c’est que nous soyons réveillés. En espérant que ce soit pour un très long moment.
 
B : Pour toujours.
 
A : Pour toujours ? Non, n’utilisons pas ce mot. Il me fait peur. Mais ce qui est sur c’est que je t’aime. Je vais te dire, il y a une chose très importante qu’il faut faire le plus vite possible.
 
B : Quoi ?
 
A : Baiser.
 

 

 

Par E L - Publié dans : Références
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Lectures


L'Art d'aimer Ovide ; Dernières nouvelles des étoiles Serge Gainsbourg ; Théorie du corps amoureux ; La Sculpture de soi ; Les Libertins Baroques ; La Puissance d'exister Michel Onfray ; Histoire de ma vie Casanova ; Zones humides Charlotte Roche (Anabet) ; Lolita Vladimir Nabokov ; Nexus Henry Miller ; Venus erotica Anaïs Nin ; Eloge des femmes mures Stephen Vizinczey ; La passe Imaginaire Griselidis Réal ; Le sexe et l’effroi Pascal Quignard ; Histoire d'O Pauline Réage ; Les mémoires séraphiques Quitterie Chatenoy ; Le Zubial ; L'Ile des gauchers Alexandre Jardin ; Impuretés Philippe Djian ; Vous toucher Claude Bleton (textes) et Catherine Izzo (photos) (Ed. Le Bec en l'Air) ; La mécanique des femmes Louis Calaferte ; Les particules élémentaires ; Plateforme ; La possibilité d'une île Michel Houellebecque ; Qu'Allah bénisse la France ! Abd al Malik ; L'humanité disparaîtra, bon débarras ! Yves Paccalet ; Crash ! ;  Sauvagerie J G Ballard ; Américan Psyco ; Lunar Park Bret Easton Ellis ; Histoire de l'œil Georges Bataille ; Aphrodite, Pybrac Pierre Louys ; Fragments d’un discours amoureux Roland Barthes ; Le condamné à mort Jean Genet ; 


L'Abbé Cédaire

 

Ames sœurs

On parle volontiers d’âmes sœurs lorsque deux personnes éprouvent le sentiment d’être félins pour l’autre. La recherche amoureuse est bien souvent énoncée comme la recherche de l’âme sœur pour désigner l’entente idéale. Tout comme il y a des fratries plus ou moins nombreuses on peut avoir plusieurs âmes sœurs, successivement ou simultanément.

 

Baisouille

Action de bisouiller en vue de baiser un(e) partenaire timide. "Charles baisouillait fréquemment ses copines de classe lors des séances de cinéma du mercredi." (Omar de Monbrac, Chroniques des salles obscures).

 

Cunibranlage

Pratique sexuelle à deux partenaires, ou plus, visant à synchroniser les mouvements des langues dans les con et les rythmes des mains sur les queues, dans le but de provoquer un orgasme généralisé.

 

Desirium

Contraction latine de délirium et desirus. Terme utilisé en médecine lors du traitement des affections nerveuses des individus rendus fébriles dans l’attende d’un rendez-vous galant. Octavia fut atteinte de desirium en reposant la lettre de son amant Marcus. Submergée par son désir, son cœur palpitait et elle fut prise de brèves convulsions.

 

Exhinibition

Selon la définition d’Albert de Monchibre, (Mon vit, mon œuvre) l’exhinibition est l’art de demander à sa bien aimée de montrer son entrecuisses là où c’est interdit : dans les cimetières, au passage clouté, devant le Ministère de l’intérieur… afin qu’elle prenne plaisir à franchir les interdits en toutes occasions.

 

Foutrager

Manière peu élégante d’honorer outrageusement sa concubine en éclaboussant ce qui n’a pas besoin de l’être (son livre de chevet, sa trousse à maquillage, ses plantes vertes…)

 

Gorger

Le terme gorger a été mis à jour lors de la découverte d’un ouvrage antique sauvé des ruines de Pompéi. Le manuscrit richement illustré était un livre de recettes amoureuses destiné aux pensionnaires des lupanars. Il désignait tout autant le geste consistant à faire glisser un membre masculin profondément dans sa gorge que l’augmentation en volume dudit membre sous l’effet de la caresse prodiguée.

 

Hammasexualité

Pratique sexuelle consistant à se rendre dans un hammam et à profiter de la vapeur pour enfiler un doigt incognito dans sa voisine ou dans son voisin, selon.

 

Intelligence intuitionnelle

Contrairement à l’intelligence dite logique ou rationnelle, l’intelligence intuitionnelle permet à ceux qui en disposent de comprendre rapidement leurs semblables. Par exemple, l’II permet de rentrer dans l’esprit du sexe opposé sans même avoir à y penser, ce qui permet un gain de temps appréciable lors d’une discussion.

 

Jusqu’au bitistes (les)

Mouvement social de la fin du XXème siècle défendant une pratique du coït consistant à bourrer jusqu’au bout, c'est-à-dire jusqu’à l’épuisement complet des partenaires. Son leader Jules Turgessant est mort d’une embolie cérébrale au cours d’une banale course à pied au bois de Boulogne.

 

Klito sutra

Ouvrage antique de référence sur l’art d’astiquer le clitoris. Le lecteur y trouve 671 façons de faire durcir et dresser le précieux organe féminin à l’aide d’un doigt, d’un genou, d’un pénis, d’une langue et de divers légumes de saison.

 

Lassivitude

Phénomène bien connu de tous les sportifs lorsqu’après une séance d’activité physique longue ou intense, au lieu de se sentir épuisé, le désir sexuel paradoxal particulièrement fort se manifeste. Il faut alors rapidement sortir de la douche et rappeler son (sa) partenaire de jogging ou d’escalade.

 

Manuel

Sous peine de se voir rabroué, le gentleman prévoyant consultera son Manuel de savoir vivre et de savoir foutre avant de s’approcher d’une gente demoiselle disposée à lui accorder ses faveurs.

 

Notre Pervers (le)

Prière des muses bien connue en pays Gaulois.

 

« Notre pervers qui êtes vicieux...

Que mon con soit salivé

Que les verges viennent

Que ma volonté soit fête

Sous la table comme aux pieux

Donne-nous chaque jour notre coït quotidien

Encourage nos turlutes

Car turlutons tous ceux qui nous ont enconnés

Ne nous soumets pas à l’abstinence

Et délivre-nous des mâles. »

 

 

Obsédoux

Penchant psychologique fréquent chez lez vieux veufs ayant encore la branche verte.

 

Priapisse

Discipline antique consistant à uriner en ayant le phallus en érection. Au XXème siècle de notre ère, la science a découvert que les champions de cet exploit possédaient une anomalie génétique et n’avaient donc aucun mérite.

 

Queue de cochon (la)

Lieu de débauche et de gourmandise bien connu des amateurs de bonne chair. Synonyme de bistroquet à foutre et de bar à pétasse (ne pas confondre avec le bar à touffes et le bar à gouines).

 

Roujouir

Certaines femmes rougissent dès qu’elles songent à jouir. D’autres rougissent quand elles ont joui. On dit que les rousses ont tendance à roujouir un peu plus vite que les brunes et ce n’est pas toujours faux. « Le devoir d’un homme galant est de savoir faire jouir et de faire roujouir sa partenaire. » (Casanova).

 

Sexercice

On parle de sexercice lorsqu’un initiateur donne un exercice érotique à son élève. Il est généralement destiné à lui permettre de découvrir une facette nouvelle de sa sensualité. Les muses du paradis connaissent ce terme depuis bien longtemps.

 

Tripoturer

Lorsque Jacques tripoturait Georgette de ses gros doigts rugueux de bucheron quinquagénaire, il avait tendance à la faire crier, mais pas seulement de plaisir.

 

Ustensensible

On trouve dans les tiroirs et les placards des cuisines toutes sortes d’objets pouvant servir d’ustensensibles lorsque monsieur est parti jouer à la pétanque et que madame a des idées.

 

Vulvérable

On dit de la femme qu’elle est vulverable lorsqu’au milieu de son cycle, elle ressent un impérieux besoin de se faire vulverer dans le but de se reproduire.

 

Watergons

Contraction grossièrement codée de l’expression : « Rejoins-moi dans les waters du wagon ». Ces lieux sont bien connus pour être les seuls lieux intimes des Trains à grande vitesse. Je conseillerai tout particulièrement ceux qui se trouvent à l’avant des voitures de la première classe du Paris-Marseille, réservés aux handicapés. Penser à vérifier qu’aucun paraplégique ne se trouve dans la rame (Si tu niques dans mon water, tu niques mon handicap).

 

X’citation

Citation trouvée dans un film X. Marc dit soudain à Carla : « Crache ton chewing-gum et mordouille-moi la hampe, je crois qu’elle commence à ramollir un peu. »

 

Yop

Substance blanchâtre bien connue des adolescents.

 

Zouave

Corporation de joyeux foutriquets aptes à la zoie en toute circonstance. Syn. : Zubial ; Zêbre ; Zigoto.

 

 

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