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A quoi bon ?


Accéder à nos vérités.


Puisque nous sommes pétris de paradoxes, de joies et de tourments et que nous vivons de souvenirs qui nous retiennent et de projets qui nous attirent, je partagerai ici les sujets qui me tiennent à cœur en choisissant de les effleurer délicatement.


Je crois à la poésie plus qu’à d’autres formes l’expression pour toucher nos vérités. Elle offre un accès plus libre, plus immédiat, plus riche, plus sensuel et pour tout dire plus vivant à notre réalité.


 

 

Illustration :  Comerre « la belle liseuse »

Etat d'esprit

L’art n’est pas chaste, on devrait l’interdire aux ignorants innocents, ne jamais mettre en contact avec lui ceux qui y sont insuffisamment préparés. Oui, l’art est dangereux. Ou s’il est chaste, ce n’est pas de l’art. (Pablo Picasso)

Jeudi 25 septembre 4 25 /09 /Sep 22:57

 

L’innocence est quelque chose de très érotique.

Armistead Maupin

 

 

Comme intimidée par la situation ou bien par ce qu’elle savait de lui, elle prit un instant pour lui parler avec franchise : « Tu sais je n’ai pas l’habitude de ce genre de situation, je vais peut-être te décevoir. »

Elle voulait lui indiquer qu’il avait du faire l’amour avec des femmes beaucoup plus expérimentées qu’elle, des femmes très douées ou particulièrement expertes sexuellement, et qu’elle se sentait démunie à cet instant où ils s’embrassaient fougueusement derrière la porte, encore habillés.

« Je comprends ce que tu ressens, lui répondit-il, en souriant un peu, mais ne t’inquiète pas pour ça. Entre nous les choses vont très bien se passer. Nous ne sommes pas là pour nous juger ou nous comparer, seulement pour nous découvrir de la plus délicieuse des manières… »

 

 

 
 

© DGC 07 2008

Illustration : Kees Van Dongen « Le tango de l’archange »

Publié dans : Accords majeurs
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Dimanche 21 septembre 7 21 /09 /Sep 18:52

Jouis et fais jouir, sans faire de mal ni à toi, ni à personne, voilà je crois, toute la morale.

(Chamfort)

 

 

Sa voix éraillée

« Tu as fait fort, bravo… » C’est par cette phrase prononcée d’une voix légèrement éraillée qu’elle remercie celui qui vient de jouer outrageusement avec ses sens.

La sieste est très agitée ce jour là. Ce n’est d’ailleurs pas du tout pour faire la sieste qu’ils sont cette chambre au beau milieu de la journée.

 

Imprévisibles changements de rythme

En lui suggérant de se retourner et de replier ses genoux, il n’espère pas seulement lui offrir une pénétration profonde et puissante, à présent qu’elle était parfaitement échauffée, excitée, divinement vibrante. Il compte bien profiter aussi de ses mains pour caresser sa zone clitoridienne qu’il avait découverte extrêmement réceptive à ses effleurements manuels et linguaux. Il lui pistonne donc tranquillement le con en veillant à la déstabiliser par d’imprévisibles changements de rythme et de longueur de pénétration, puis caresse ses épaules, ses seins, son ventre et le merveilleux bourgeon d’amour saillant entre ses lèvres.

 

L’onde dans sa moelle épinière

Le premier contact la surprend. Elle a un superbe mouvement du cou. L’onde a du traverser sa moelle épinière à partir de son entrejambe à la vitesse de l’électricité pour s’achever et exploser dans son cortex. A moins que ce ne soit l’inverse. Ses reins se cambrent et leurs sexes s’imbriquent plus profondément encore.

 

S’épuiser de plaisir

Il la tourmente de sa caresse le plus délicatement possible afin d’épanouir toutes ses sensations de ne pas froisser ses chairs sensibles. Il veut la caresser très longtemps… si longtemps qu’elle ne se lasse qu’épuisée de plaisir, incapable d’agir ou d’articuler…

 

 

 

 

© DGC 07 2008

Illustration Claudia par Bettina Rheims


Publié dans : Accords majeurs
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Mercredi 17 septembre 3 17 /09 /Sep 16:39

 

Les avares amassent comme s’ils devaient vivre toujours ; les prodigues dissipent comme s’ils allaient mourir.

 (Aristote)

 

Le postulat a belle allure : « l’esthétique précède l’éthique », fit elle.

Je réfléchis un instant.

Le bon naîtrait ainsi naturellement du beau ?

Je ne suis pas trop versé dans la morale mais bon… Il est difficile d’affirmer que le bon nait ainsi du beau si l’on pense par exemple aux guerres infâmes qui ont lieu jusque dans les plus beaux pays du monde (au hasard : le Tibet, le Liban, la Colombie, le Soudan…) et pas seulement dans les régions reculées de l’ex bloc soviétique…

 

Mais lorsqu’une femme élégante et instruite assise au bord du bassin aux poissons rouges de l’exquis restaurant d’un prestigieux château viticole bordelais, dans l’air sucré d’un soir d’août, vous invite à déguster les vins les plus raffinés et les mets les plus choisis, vous affirme que tout ce qu’elle a fait ici bas est de chercher à créer et rassembler de belles choses et que cela est bon, de sorte qu’il soit visiblement prouvé que l’esthétique précède l’éthique, alors malgré les guerres lointaines, les famines qui subsistent, la laideur des cités périphériques, les cancers, les pollutions, les épidémies et les catastrophes climatiques engendrés par l’homme qui aurait pourtant été créé dans un paradis terrestre, il est assez difficile de la contredire, philosophiquement parlant...

 

On dit pourtant qu’à Bali, il n’y a jamais de meurtres…

 

 

 

 

© DGC 09 2008

illustration : Richard Avedon

 

Publié dans : Athéologie
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Samedi 6 septembre 6 06 /09 /Sep 14:55

« Le grand art, c'est toujours de l'érotisme camouflé. »

(Jacques de Bourbon Busset)

 

 

Je veux découvrir tes lignes avec les yeux bandés

Deviner tes mots crus sur le bout de mes doigts

Attraper tes mots sourds en parcourant tes formes

Obtenir la formule magique de nos émois

Réécrire toutes les rimes de ton cœur qui résonne

Sourire sans y penser, s’écrire comme on se donne

 

J’irai jusqu’à ton île pour apprendre ta langue

J’inventerai tous les mots pour obtenir ta peau

La vague sera exquise comme le sable sous nos pieds

La nuit nous oubliera endormis sur la lande

Les soleils de l’automne jauniront nos papiers

De tes savoirs païens je serai le héraut

 

Je rêve de lettres sur ta peau et de poèmes griffés

Comprendre tes vers obscurs, privilège des cœurs purs

Eprouver la souffrance de nos êtres qui dansent

Sentir le frémissement que ma voix te procure

Ecrire ce qui ne se dit pas, s’aimer dans les silences

A glisser sur ta peau, je voudrais m’enliser

 

La lune rousse m’ordonne qu’il est temps de te prendre

Sur tes lèvres, dans tes yeux, dans les creux de tes reins

J’apprendrai ces prières que les vents peuvent entendre

J’imprimerai mes tourments dans ton nouveau journal

Mes vers obscènes tu les lisais à t’en faire mal

Moi qui croyais que les mots ne rimaient plus à rien

 

Permettre l’indécence pour dissoudre nos croyances

Chercher jusqu’à se perdre nos mondes imaginaires

La vie d’un troubadour veut-elle trouver un sens ?

A la saison des joies les livres seront fermés

Au cimetière des souvenirs les tombeaux sont muets

Quand je suis près de toi mes yeux sont grand ouverts

 

 

 

© DGC 08 2008

Illustration : Ledroit

Publié dans : Free songs
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Mercredi 27 août 3 27 /08 /Août 10:54

« Ce que nous recherchons, c'est le fruit défendu.

Sans lui, le Paradis n'est pas pour nous le paradis. »

Alexandre Pouchkine

 

 

 

Si au printemps envisagez

une rencontre un peu galante

avec une belle, une bien-aimée

une gourmande affriolante

un petit peu dévergondée,

n’oubliez pas tôt le matin

de faire le tour du marché.

 

A cette saison tous les primeurs

sont richement achalandés,

voyez tous ces fruits de saison !

Sentez un peu toutes ces saveurs,

penchez-vous donc sur les étals

enivrez-vous de ces couleurs,

délectez-vous de ces senteurs !

 

Ma préférence ira aux fraises

si savoureuses et succulentes

ou aux cerises rougeoyantes

comme sa bouche irrésistible,

juteuses comme son petit con.

Plus tard en été, à l’automne,

les raisins les remplaceront.

 

Imaginez tous ces contrastes

entre ses dents et sur sa peau !

Inutile d’en prendre des kilos,

quelques poignées vous suffiront.

Prenez le temps de les choisir,

ce sont des objets de plaisir,

des vitamines pour l’amour.

 

Sa ligne redoute les calories ?

Suit-elle un régime diététique ?

Pour sa silhouette affinée

la femme moderne est exigeante,

pour ses tendances végétariennes,

elle revendique des mets de choix

car son palais est délicat

 

Elle aime le bio de préférence

les produits rares et naturels

et d’origine contrôlée.

Pas besoin de sucre sans sucre

ni de crème fouettée allégée

oubliez donc la chantilly :

de votre crème arrosez-les !

 

 

 

 

© DGC 07 2008

Illustration : Jean Baptiste Carpeaux « Le triomphe de Flore »

 

 

 

Publié dans : Arabesques
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Mercredi 20 août 3 20 /08 /Août 15:53


 

« Il faut commencer par éprouver ce qu'on veut exprimer. » (Vincent Van Gogh)

 

Il m’a longtemps semblé que lorsque une femme est si belle qu’elle nous éblouit et nous émeut, il suffirait de la contempler des jours entiers pour être définitivement rempli de bonheur.

J’ai trop longtemps cru que les femmes très belles étaient différentes, inaccessibles, distantes, intouchables, comme sacrées et réservées à une sorte d’hommes dont je ne faisais pas partie.

 

Mais il y a des barrières qui tombent. Devant tant de grâce, d’élégance, de perfection, de délicatesse, je ne ressens plus que du désir, de la connivence, du plaisir, de la complicité, de la force, de la gratitude.

Qu’ai-je vaincu, qu’ai-je dompté ? Comment est-il possible que la beauté ait pu me faire peur ? Tout ce qu’elle m’apporte me fait grandir, me rend meilleur et plus serein. Plus fier aussi. Je me sens plus lumineux, comme enrichi de son énergie, plus animal et plus humain, plus masculin et plus féminin.

 

 

 

 

© DGC 08 2008

photo : Richard Avedon

 

Publié dans : Accords majeurs
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Jeudi 14 août 4 14 /08 /Août 08:58

 

Et la volupté n'est, peut-être, je le crois, Que l'essai de mourir ensemble.

Anna de Noailles Choix de poésies

 

 

Elle était revenue de la salle de bain sans son jean et en lui déclarant avec une fausse désinvolture « J’ai vraiment envie de toi maintenant ». Alors il lui avait demandé à quoi elle se fiait pour affirmer une chose pareille. Par simple jeu. Car il devinait qu’elle devait sentir un volcan dans le bas de son ventre, tout comme lui qui n’arrivait plus à contenir son érection dans son boxer à ouverture frontale. Mais toute sa pudeur n’était pas tout à fait vaincue. Il remarqua qu’elle portait aussi des sous-vêtements noirs… Décidément ils étaient très bien assortis, s’amusa t-il. Les quelques amis auxquels il avait montré la photo de leurs portraits avaient tous dit la même chose : « Vous êtes pareils, vous allez vraiment bien ensembles… » Ce genre de choses. Il était flagrant qu’ils avaient quelques points communs physiquement. Mais pas seulement. A l’évidence bien d’autres choses les rapprochaient dans ces circonstances.

 

Une main dans son shorty

 

Elle s’approcha de lui et ils s’embrassèrent passionnément et longuement, avec une fougue insensée. Comme si leur vie en dépendait, pensa t-il. Il lui sembla qu’elle lui donnait les baisers qu’elle lui avait refusés dans la rue. Il caressa doucement ses cuisses et ses hanches en la regardant pour s’étourdir de sa splendeur, puis immisça lentement sa main dans son shorty pour effleurer son pubis.

 

L’atmosphère venait soudain de changer. Il eut l’impression qu’à partir de ce geste tout ce qui se passerait entre eux prendrait une signification sexuelle. Elle creusa ses reins et son souffle s’accéléra brutalement. Bouleversé, il comprit que sa pudeur avait disparu et qu’elle était en train de se donner à lui.

 

Il fit glisser son doigt le long de son sillon avec une lenteur aussi excessive qu’insupportable. Il voulait qu’elle puisse apprécier chaque seconde de ce geste hautement explosif, tout particulièrement quand il est commis pour la première fois entre deux amants. En rêvant d’instants éternels, il partait à la découverte d’un nouveau continent de sensualité, de douceurs et de volupté. Il fallait que sur sa terre promise elle puisse l’accueillir à sa guise et qu’elle s’en souvienne toute sa vie.

 

L’émouvoir

 

La pression qu’il exerça sur les lèvres fut si légère qu’il sentit à peine l’étourdissante douceur de son sexe de femme. Il fit de très lents mouvements encore de longues minutes avant de songer à replier délicatement son majeur vers les bords intérieurs de la chair humide et palpitante de son fruit. Là encore il fit bien moins que le minimum pour l’émouvoir. Elle se noyait dans un tel état d’attente et de réceptivité qu’il lui sembla qu’un seul souffle aurait pu suffire à la faire jouir.

 

Ils ne se quittaient pas des yeux. Son doigt continua son minutieux travail masturbatoire. Il s’approcha enfin de son clitoris. Il sentit qu’il était gonflé, dur et tendu. Son doigt humide effleura le bourgeon mûr pour la première fois. Il le toucha de la manière la plus timide, la plus éthérée et la plus exquise qu’il sut le faire. La tension de leurs sens était alors à son comble. Toute son ardeur était au service de sa maîtrise, de sa retenue et de sa lenteur tandis qu’elle réclamait de tout son corps et de tout son être qu’il lui rentre dedans, qu’il lui donne sa force, qu’il la tue.

 

 

 

 

© DGC 06 2008

Illustration : Brassai-« Fille dans un hôtel de passe »

 

Publié dans : Accords majeurs
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Vendredi 8 août 5 08 /08 /Août 17:20

 

Il faut pousser sa volupté jusqu'à la douleur, pour être sûr de l'avoir goûtée tout entière.

Paul-Jean Toulet

 

 

Le lendemain elle le rappela pour lui dire que son corps se souvenait encore si bien de lui qu’elle était encore imprégnée de son odeur et qu’elle sentait encore la présence de son membre au plus profond de sa matrice. « A certains moments mon vagin se contracte comme s’il réclamait ta queue. J’ai l’impression que tu me baises encore. »

 

Il l’avait prise si fort, si longtemps, si profond, leurs sexes s’étaient tant imbriqués, aimés et fondus l’un dans l’autre, que leurs peaux, leurs muscles, leurs cellules et leurs systèmes nerveux conservaient la mémoire des impacts de leurs coïts passionnés.

 

Lui éprouvait une sensation comparable lorsqu’elle lui confia ses émotions profondes. La légère excitation qu’il ressentit réveilla les parties les plus sensibles de son gland, fêlures infinitésimales du pilon qui avait délicieusement heurté les profondeurs ensorcelantes de son con de rêve.

 

 

 

 

© DGC 08 2008

Illustration : Sorayama

 

Publié dans : Vibration
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Mardi 29 juillet 2 29 /07 /Juil 00:00

 

Nous voyageons pour chercher d’autres états, d’autres vies, d’autres âmes.

Anaïs Nin Journal

 

 

Sa peau ensoleillée transporte les vents entrelacés d’australs continents

Dans ses cheveux je trouve quelques épices rares et du sel des déserts

Son souffle sonne encore des langues étrangères et d’anciennes colères

 

Dans le fond de ses yeux virevoltent des étincelles, des fées, des étoiles réchauffées

Elle s’est parfois perdue dans des îles de farniente et des villes labyrinthes

Elle a séduit des hommes sans demander leur nom, pour goûter leurs arômes

 

Dans le sillage de ses pas rêvent toujours les gardiennes des amours incertaines

Voyez comme cette fille brille, son visage est serein, son sourire est radieux

Des saisons sans ses mains, sans l’odeur sa peau, la chaleur de son cœur de squaw

 

Tous ces mois sans sa voix, à espérer mille fois qu’elle ne nous oublie pas

Aujourd’hui elle revient, ce soir c’est fête jusqu’à demain

Revêtez vos parures, éclairez les jardins…

 

 

 

 

© DGC 07 2008

Illustration : Serpieri

 

Publié dans : Vibration
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Jeudi 24 juillet 4 24 /07 /Juil 17:21

 

« La possibilité de vivre commence dans le regard de l’autre. »

Michel Houellebecq : Les Particules élémentaires

 

 

 

La beauté d’une femme ne s’illumine qu’en certaines circonstances particulières. Son apparence se transforme lorsqu’elle se sent aimée, regardée, admirée, désirée par un être choisi et bienveillant. Alors sa beauté apparait pleinement.

 

Intérieurement de profonds changements ont lieu. Son état émotionnel est modifié, ses dispositions d’esprit changent aussi. Plus sure d’elle, elle ose exprimer qui elle est vraiment, affirme ce qu’elle aime, peut faire preuve d’une plus grande audace. Elle communique plus aisément avec son entourage et dispose d’une capacité de persuasion accrue. En un mot, elle prend les commandes en main. A l’extrême, son charisme peut devenir totalement irrésistible. Cet état peut être durable ou se montrer fugace selon des événements que vit la personne.

 

Elle se sent sublime et elle le devient vraiment

 

Son expression change. Son visage sourit, son regard s’ouvre, sa voix se module sur des tons charmeurs ou langoureux, ses gestes s’arrondissent et leur rythme s’apaise. Ses attitudes corporelles s’érotisent et manifestent son bien-être. Sa grâce, sa féminité, ses charmes éclosent.

 

On dit que le bonheur nous réussit et que l’amour nous rend beaux. Ceci est sans doute vrai mais ce n’est ni satisfaisant ni suffisant. La réalité nous monte qu’il existe des stades supérieurs dans l’état de grâce.

 

Comme la floraison d’une plante a besoin de la conjonction de nombreuses circonstances particulières, (humidité, lumière, température adéquates…), la grâce d’une femme exige des conditions.

Comme le violon a besoin de toute la dextérité du geste du musicien sur l’archet pour faire résonner les notes qui nous émeuvent et nous transportent, la métamorphose d’une femme requiert un savoir-faire et une attention toute particulière.

 

Les arcanes du désir sont complexes

 

Nous nous posons tous la question en observant les plus belles femmes du monde. Qu’ont-elles de vraiment exceptionnel ? Des yeux en amande ? Un charme indéfinissable ? Un galbe de déesse ? Un sourire à faire fondre les glaciers ? Des cuisses de gazelles ? Un énorme compte en banque ? Un je-ne-sais-quoi d’irrésistible. Certes, mais rassemblez ces éléments sur une femme déprimée ou malheureuse, vous n’obtiendrez rien de vraiment désirable. A l’inverse, une femme aimée et heureuse sera bien souvent une personne attirante.

 

En observant cette personne assise à la table d’un restaurant, je me suis soudain dit que savoir rassembler ces circonstances favorables à l’illumination de la grâce féminine devrait être l’art suprême des amants généreux.

 

L’état de grâce est une magie de l’instant chez les femmes. Je ne m’étais pas demandé s’il existait aussi chez les hommes.

 

 

 

 

© DGC 07 2008

Illustration : Coll. pers. Expo China Gold, Musée Maillol, Paris.

 

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Découvrez la playlist play me avec Serge Gainsbourg

Lectures


L'Art d'aimer Ovide ; Dernières nouvelles des étoiles Serge Gainsbourg ; Théorie du corps amoureux ; La Sculpture de soi ; Les Libertins Baroques ; La Puissance d'exister Michel Onfray ; Histoire de ma vie Casanova ; Zones humides Charlotte Roche (Anabet) ; Lolita Vladimir Nabokov ; Nexus Henry Miller ; Venus erotica Anaïs Nin ; Eloge des femmes mures Stephen Vizinczey ; La passe Imaginaire Griselidis Réal ; Le sexe et l’effroi Pascal Quignard ; Histoire d'O Pauline Réage ; Les mémoires séraphiques Quitterie Chatenoy ; Le Zubial ; L'Ile des gauchers Alexandre Jardin ; Impuretés Philippe Djian ; Vous toucher Claude Bleton (textes) et Catherine Izzo (photos) (Ed. Le Bec en l'Air) ; La mécanique des femmes Louis Calaferte ; Les particules élémentaires ; Plateforme ; La possibilité d'une île Michel Houellebecque ; Qu'Allah bénisse la France ! Abd al Malik ; L'humanité disparaîtra, bon débarras ! Yves Paccalet ; Crash ! ;  Sauvagerie J G Ballard ; Américan Psyco ; Lunar Park Bret Easton Ellis ; Histoire de l'œil Georges Bataille ; Aphrodite, Pybrac Pierre Louys ; Fragments d’un discours amoureux Roland Barthes ; Le condamné à mort Jean Genet ; 


L'Abbé Cédaire

 

Ames sœurs

On parle volontiers d’âmes sœurs lorsque deux personnes éprouvent le sentiment d’être félins pour l’autre. La recherche amoureuse est bien souvent énoncée comme la recherche de l’âme sœur pour désigner l’entente idéale. Tout comme il y a des fratries plus ou moins nombreuses on peut avoir plusieurs âmes sœurs, successivement ou simultanément.

 

Baisouille

Action de bisouiller en vue de baiser un(e) partenaire timide. "Charles baisouillait fréquemment ses copines de classe lors des séances de cinéma du mercredi." (Omar de Monbrac, Chroniques des salles obscures).

 

Cunibranlage

Pratique sexuelle à deux partenaires, ou plus, visant à synchroniser les mouvements des langues dans les con et les rythmes des mains sur les queues, dans le but de provoquer un orgasme généralisé.

 

Desirium

Contraction latine de délirium et desirus. Terme utilisé en médecine lors du traitement des affections nerveuses des individus rendus fébriles dans l’attende d’un rendez-vous galant. Octavia fut atteinte de desirium en reposant la lettre de son amant Marcus. Submergée par son désir, son cœur palpitait et elle fut prise de brèves convulsions.

 

Exhinibition

Selon la définition d’Albert de Monchibre, (Mon vit, mon œuvre) l’exhinibition est l’art de demander à sa bien aimée de montrer son entrecuisses là où c’est interdit : dans les cimetières, au passage clouté, devant le Ministère de l’intérieur… afin qu’elle prenne plaisir à franchir les interdits en toutes occasions.

 

Foutrager

Manière peu élégante d’honorer outrageusement sa concubine en éclaboussant ce qui n’a pas besoin de l’être (son livre de chevet, sa trousse à maquillage, ses plantes vertes…)

 

Gorger

Le terme gorger a été mis à jour lors de la découverte d’un ouvrage antique sauvé des ruines de Pompéi. Le manuscrit richement illustré était un livre de recettes amoureuses destiné aux pensionnaires des lupanars. Il désignait tout autant le geste consistant à faire glisser un membre masculin profondément dans sa gorge que l’augmentation en volume dudit membre sous l’effet de la caresse prodiguée.

 

Hammasexualité

Pratique sexuelle consistant à se rendre dans un hammam et à profiter de la vapeur pour enfiler un doigt incognito dans sa voisine ou dans son voisin, selon.

 

Intelligence intuitionnelle

Contrairement à l’intelligence dite logique ou rationnelle, l’intelligence intuitionnelle permet à ceux qui en disposent de comprendre rapidement leurs semblables. Par exemple, l’II permet de rentrer dans l’esprit du sexe opposé sans même avoir à y penser, ce qui permet un gain de temps appréciable lors d’une discussion.

 

Jusqu’au bitistes (les)

Mouvement social de la fin du XXème siècle défendant une pratique du coït consistant à bourrer jusqu’au bout, c'est-à-dire jusqu’à l’épuisement complet des partenaires. Son leader Jules Turgessant est mort d’une embolie cérébrale au cours d’une banale course à pied au bois de Boulogne.

 

Klito sutra

Ouvrage antique de référence sur l’art d’astiquer le clitoris. Le lecteur y trouve 671 façons de faire durcir et dresser le précieux organe féminin à l’aide d’un doigt, d’un genou, d’un pénis, d’une langue et de divers légumes de saison.

 

Lassivitude

Phénomène bien connu de tous les sportifs lorsqu’après une séance d’activité physique longue ou intense, au lieu de se sentir épuisé, le désir sexuel paradoxal particulièrement fort se manifeste. Il faut alors rapidement sortir de la douche et rappeler son (sa) partenaire de jogging ou d’escalade.

 

Manuel

Sous peine de se voir rabroué, le gentleman prévoyant consultera son Manuel de savoir vivre et de savoir foutre avant de s’approcher d’une gente demoiselle disposée à lui accorder ses faveurs.

 

Notre Pervers (le)

Prière des muses bien connue en pays Gaulois.

 

« Notre pervers qui êtes vicieux...

Que mon con soit salivé

Que les verges viennent

Que ma volonté soit fête

Sous la table comme aux pieux

Donne-nous chaque jour notre coït quotidien

Encourage nos turlutes

Car turlutons tous ceux qui nous ont enconnés

Ne nous soumets pas à l’abstinence

Et délivre-nous des mâles. »

 

 

Obsédoux

Penchant psychologique fréquent chez lez vieux veufs ayant encore la branche verte.

 

Priapisse

Discipline antique consistant à uriner en ayant le phallus en érection. Au XXème siècle de notre ère, la science a découvert que les champions de cet exploit possédaient une anomalie génétique et n’avaient donc aucun mérite.

 

Queue de cochon (la)

Lieu de débauche et de gourmandise bien connu des amateurs de bonne chair. Synonyme de bistroquet à foutre et de bar à pétasse (ne pas confondre avec le bar à touffes et le bar à gouines).

 

Roujouir

Certaines femmes rougissent dès qu’elles songent à jouir. D’autres rougissent quand elles ont joui. On dit que les rousses ont tendance à roujouir un peu plus vite que les brunes et ce n’est pas toujours faux. « Le devoir d’un homme galant est de savoir faire jouir et de faire roujouir sa partenaire. » (Casanova).

 

Sexercice

On parle de sexercice lorsqu’un initiateur donne un exercice érotique à son élève. Il est généralement destiné à lui permettre de découvrir une facette nouvelle de sa sensualité. Les muses du paradis connaissent ce terme depuis bien longtemps.

 

Tripoturer

Lorsque Jacques tripoturait Georgette de ses gros doigts rugueux de bucheron quinquagénaire, il avait tendance à la faire crier, mais pas seulement de plaisir.

 

Ustensensible

On trouve dans les tiroirs et les placards des cuisines toutes sortes d’objets pouvant servir d’ustensensibles lorsque monsieur est parti jouer à la pétanque et que madame a des idées.

 

Vulvérable

On dit de la femme qu’elle est vulverable lorsqu’au milieu de son cycle, elle ressent un impérieux besoin de se faire vulverer dans le but de se reproduire.

 

Watergons

Contraction grossièrement codée de l’expression : « Rejoins-moi dans les waters du wagon ». Ces lieux sont bien connus pour être les seuls lieux intimes des Trains à grande vitesse. Je conseillerai tout particulièrement ceux qui se trouvent à l’avant des voitures de la première classe du Paris-Marseille, réservés aux handicapés. Penser à vérifier qu’aucun paraplégique ne se trouve dans la rame (Si tu niques dans mon water, tu niques mon handicap).

 

X’citation

Citation trouvée dans un film X. Marc dit soudain à Carla : « Crache ton chewing-gum et mordouille-moi la hampe, je crois qu’elle commence à ramollir un peu. »

 

Yop

Substance blanchâtre bien connue des adolescents.

 

Zouave

Corporation de joyeux foutriquets aptes à la zoie en toute circonstance. Syn. : Zubial ; Zêbre ; Zigoto.

 

 

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