Présentation

  • : Au Paradis des Muses
  • Au Paradis des Muses
  • : Tout commence par une rencontre. Quelle sera la suite ?
  • Partager ce blog

A quoi bon ?


Accéder à nos vérités.


Puisque nous sommes pétris de paradoxes, de joies et de tourments et que nous vivons de souvenirs qui nous retiennent et de projets qui nous attirent, je partagerai ici les sujets qui me tiennent à cœur en choisissant de les effleurer délicatement.


Je crois à la poésie plus qu’à d’autres formes l’expression pour toucher nos vérités. Elle offre un accès plus libre, plus immédiat, plus riche, plus sensuel et pour tout dire plus vivant à notre réalité.


 

 

Illustration :  Comerre « la belle liseuse »

Etat d'esprit

L’art n’est pas chaste, on devrait l’interdire aux ignorants innocents, ne jamais mettre en contact avec lui ceux qui y sont insuffisamment préparés. Oui, l’art est dangereux. Ou s’il est chaste, ce n’est pas de l’art. (Pablo Picasso)

Dimanche 24 février 7 24 /02 /Fév 15:46

 

Combien j'ai connu d'inconnues

Toutes de roses dévêtues

Combien de ces fleurs qu'on effleure

Et qui s'entrouvrent puis se meurent

 
(Gainsbourg, « Amour sans amour »)
 
 
 

Une nuit de Saint Valentin, il avait dormi avec une fille qui n'était pas sa femme.

 

Eveillé au milieu de la nuit, il avait admiré sa beauté dans la pénombre et caressé doucement son visage.

 

Il était couché avec un ange, avec une innocente qui s’était offerte à lui.

 

Le matin au réveil, ils s’étaient serrés très fort l'un contre l'autre et ce fut un délice indescriptible.

 

Ils ne regretteraient rien, absolument rien. Il n'y avait pas une seconde à perdre.

 
Ils n’avaient qu’une vie. L’amour était leur seul salut, leur seul antidote quand la mort rôdait tout autour.

 
 
 
 
 
© DGC 02 2008
Illustration : Ingres « Grande Odalisque »

 
Par E-Lover - Publié dans : Polyamour
Ecrire un commentaire - Voir les 4 commentaires
Jeudi 21 février 4 21 /02 /Fév 10:53

 

« On cède à l’amour parce qu’il nous donne une certaine idée de l’inconnaissable »

(Louis Malle Fatale, 1992)
 
 
 
 

La seule qui m’a fait pleurer, ce n’est ni la femme de ma vie, ni ma mère, ni le grand amour déçu de ma fin d’adolescence. Ce n’est pas non plus la fille qui m’a plaqué à la fin de mon treizième été, ni ma grand-mère adoré, ni ma cousine complice, ni la voisine confidente de ma jeunesse. Ce n’est pas non plus l’amante audacieuse qui m’a aimé sans me le dire…

 

Non, la seule qui m’a fait pleurer, moi qui ne pleure jamais, c’est celle qui est née il y a quinze ans : ma fille. C’était le jour de sa naissance. Quand je l’ai vue la première fois, cette petite créature vulnérable qui apparaissant à la vie m’a bouleversé d’émotion. Quel bonheur d’avoir une fille… !

 

Pour mon anniversaire, elle vient de m’écrire quelques lignes en forme de poème. Pendant mon absence elle m’avait discrètement piqué mon dictionnaire de rimes comme d’autres fois elle m’emprunte mes Rimbaud ou mes Baudelaire.

 

Cette fois-ci, c’est avec son poème qu’elle m’a achevé. En trois couplets elle campe mes rapports avec les femmes, avec la religion, et le père que je suis pour elle.

Je vous laisse apprécier…

 
 
 
 
 
© DGC 02 2008
 
Par E-Lover - Publié dans : Toucher les étoiles
Ecrire un commentaire - Voir les 3 commentaires
Jeudi 14 février 4 14 /02 /Fév 02:07
 

Aime, et fais ce que tu veux. (Saint Augustin)

 
 
 

C'est vrai, Géraldine la rouquine me fait monter l'adrénaline.

Ludivine la câline, de temps en temps, je la baratine.

Et Justine la divine, j'avoue qu'elle me turlupine…

 

Faustine la gourgandine, celle là elle m'hallucine.

Parfois je butine la poitrine de Marine à la piscine

Et l’enfantine Colombine doucement m’assassine

 

Et Mélusine qui dégouline ?

J'imagine qu'elle s'obstine !

 

Mais devant Valentine la féline,

c'est évident je m'incline.

 

Nous avons connu les rimes sublimes de Lamartine

Le spleen en sourdine de Janis Joplin

et l’alcôve purpurine de la libertine Anaïs Nin.

 

On se souvient des jeans d’usine de James Dean

Du mojo du célèbre espion Powers Austin

des boucles platine de la sublime Marilyn

 

Mais devant ma taquine Valentine,

tu me devines, je m'incline.

 

Et la chagrine Célestine ?

Tant pis pour elle : elle se termine !

 

 
 
 
 
 
© DGC 02 2008
Illustration : Coll. pers "Red nails"
 
Par E-Lover - Publié dans : Portrait de muse
Ecrire un commentaire - Voir les 7 commentaires
Dimanche 3 février 7 03 /02 /Fév 18:42

 
 
 

L'amour et la musique peuvent tout, tout hormis "n'être pas".

Hélène Grimaud Variations sauvages
 
 
 
 

De la très bonne musique, ça se passe physiquement dans l’axe de mes deux épaules, du côté de mon dos. Elle traverse mes omoplates horizontalement et ma colonne vertébrale verticalement. Elle remonte mon échine, électrise ma moelle épinière puis irradie mon cortex.

Là, mes deux épaules s’étirent délicieusement vers l’arrière, mon bulbe rachidien super stimulé me fait basculer la tête en arrière et mes yeux se ferment. Puis l’oxygène envahit mes poumons et la joie se diffuse à la manière d’un orgasme dans tous mes muscles.

 
 
 
 
 
 

© DGC 02 2008

Illustration by David Lachapelle : Björk
 
Par E-Lover - Publié dans : Cinq sens et quelques autres
Ecrire un commentaire - Voir les 5 commentaires
Mercredi 23 janvier 3 23 /01 /Jan 22:53
 
 

« C'est par la peau qu'on fera rentrer la métaphysique dans les esprits. » Antonin Artaud

 
 

Par un beau jour d’été, dans un temple ou une église, une abbaye ou une cathédrale, selon ce que vous trouverez sur votre chemin, prenez la main de votre belle et contez-lui fleurette. Choisissez une heure de culte si le cœur vous en dit, mais ce n’est pas indispensable. D’abord faites le tour de l’édifice et appréciez l’œuvre des architectes, le travail des artisans, les lumières des vitraux, la blancheur des sculptures, les arts sacrées du calvaire… Vous serez passablement saisis de solennité. Le silence et la fraicheur de l’endroit vous inciteront à murmurer.

 

Incitez votre amie à la confidence, favorisez sa confiance. Puis asseyez-vous en prenant garde de ne pas vous trouver trop près d’une dame pieuse ou d’un monsieur dévot. Lorsqu’elle est tout à fait à l’aise, caressez-lui un peu les cuisses, murmurez-lui des gros mots, sentez son cou.

Elle rougira surement un peu, et si elle n’a pas encore envie de vous embrasser, continuer de la sorte : de votre poche sortez quelques vers licencieux, partagez avec elle quelques poèmes salaces et demandez-lui de les lire à haute voix à la manière d’une prière. N’hésitez pas à varier l’exercice en lui demandant d’adorer une image cochonne à la manière d’une icône.

 

Si l’audacieuse se prend au jeu, elle sera ravie de vous suivre au confessionnal ou à la sacristie si la porte est restée ouverte et que chance vous sourit. Si le bâtiment est doté d’un bel orgue ou d’un balcon, sachez profiter des petits espaces discrets qu’ils peuvent offrir. Vous rendrez ainsi hommage aux dieux de l’amour de la plus belle manière !

 
 
 
 
 
 
© DGC 01 2008
Illustration : Bouguereau « La naissance de Vénus »
 
Par E-Lover - Publié dans : Athéologie
Ecrire un commentaire - Voir les 7 commentaires
Jeudi 10 janvier 4 10 /01 /Jan 11:41
 
 

On n’est pas obligé de comprendre pour aimer. Ce qu’il faut, c’est rêver.

(David Lynch)

 
 
 
A la saison des froids,
allons tirer les rois
Dans un boudoir coquet
retrouvons-nous afin
De partager galette
et célébrons nos joies
Sur une table ronde,
le plat est déposé
Gourmandise pâtissière
où se niche un trésor
Le feuilleté parfumé
à point est réchauffé
 
Toi l’exquise Fanny
de mon épiphanie
Ta peau est satinée
comme du beurre sucré
Délicieuse frangine
au gout de frangipane
Je rêve de retrousser
la nappe de dentelles
De lécher cette pâte
dorée comme tes saveurs
De parcourir ta peau,
d’obtenir tes faveurs
 
Ce gouter est un jeu
de cache-cache, de menteurs
De nous deux qui sera
le roi ou bien la reine
Le met au gout d’amande
fond déjà sous ma langue
Moi je croyais savoir,
quels que soient nos destins
Que pour ce soir encore,
je serais ton paladin
Je trouverai ta fève
et te la sucerai !


 
 
 
 
© DGC 01 2008
Par E-Lover - Publié dans : Cinq sens et quelques autres
Ecrire un commentaire - Voir les 4 commentaires
Lundi 31 décembre 1 31 /12 /Déc 01:32
 

« Pour comprendre qu'être jaloux charnellement est une idiotie, il faut avoir été un libertin. »

Cesare Pavese, Le Métier de vivre
 
 
 

Lorsque j'ai connu Camélia nous avions en commun la désinvolture de la jeunesse et le détachement des bons ami qui considéraient que le sexe entre eux ne devait pas être une affaire trop sérieuse.

 

Nos premières rencontres charnelles avaient été techniquement assez médiocres. Nous manquions dramatiquement d'expérience et de patience pour profiter de toutes les possibilités que nos jeunes corps fougueux nous auraient permis. Malgré cela notre désir l'un pour l'autre a duré plusieurs années et nous progressions dans nos découvertes en nous retrouvant sporadiquement en dehors des autres liaisons plus sérieuses (c'est-à-dire amoureuses) que nous vivions chacun de notre côté.

 

Nous avons fait nos études dans la même ville. Souvent, elle m'appelait et me proposait de venir partager un repas chez elle ou une séance de cinéma le plus amicalement du monde, sachant que n'ayant pas de véhicule pour rentrer chez moi en soirée, je devrais probablement dormir chez elle, c'est-à-dire dans son lit parce qu'elle n'avait pas de chambre d'amis.

Et que, bien entendu, sous sa couette, nous serons nus parce que nous n'avions pas pour habitude d'utiliser des pyjamas parce que c'était un truc pas sexy, et que le contact de nos peaux nous exciterait probablement trop pour que nous nous empêchions de faire l'amour, et parce qu'après tout, il n'y avait rien de meilleur à faire avant de dormir.

 

J'ai aimé Camélia autant que la relation qui nous unissait. J'ai aimé cette relation parce qu'elle était libre. Pour cette raison, c'est encore un de mes plus beaux souvenirs. Nous n'avons jamais ressenti d'obligation l'un envers l'autre ni la moindre forme de possessivité ou de jalousie. Nous connaissions notre désir l'un pour l'autre et nous le consumions joyeusement quand nous en avions l'occasion. Nous nous donnions l'un à l'autre avec simplicité dans le seul projet de vivre un moment de plaisir parfaitement partagé entre amants infidèles. Avec légèreté, nous pratiquions le libertinage sans le savoir.


 
 
  
 

© DGC 12 2007

Illustration : Von Götha

 
Par E-Lover - Publié dans : Convergences
Ecrire un commentaire - Voir les 9 commentaires
Dimanche 23 décembre 7 23 /12 /Déc 11:45
 
 
 
 

« De tout temps, le désir le plus important a été le désir de rencontres.

Rencontres avec l'autre, avec Dieu, entre les sexes. »

(Theodore Zeldin, entretiens)

 
 
 

Je n’ai jamais envisagé une rencontre en pensant aux mots qui surgissent de mon cerveau avant, pendant ou après les gestes troubles que nous commettons.

 

Mais la magie est toujours intacte. C’est chaque fois la même chose. L’antique rite de la poésie dictée sous l’influence d’une muse reste pour moi plus vivante que jamais.

 

Qu’elle me plaise, me charme, m’enchante ou m’envoute, qu’importe : elle m’inspirera.

Irrémé-diablement !
 

 
 
 
 

© DGC 12 2007

Photo DGC : l’Eternelle idole d’Auguste Rodin

 
Par E-Lover - Publié dans : Athéologie
Ecrire un commentaire - Voir les 8 commentaires
Dimanche 16 décembre 7 16 /12 /Déc 22:00
 

La tentation d’une belle femme peut causer votre perte - si vous avez de la chance. (Groucho Marx)

 
 
 

Ce lundi là dans le TGV j'étais sur la plateforme avec mon téléphone à l'oreille. Une coquine me racontait je ne sais plus quoi de passionnant quand une très belle brune très provocante s'est mise à tourner autour de moi.

 

Elle portait des bottes à talons, une robe assez simple mais parfaitement taillée pour son corps. Echancrée, décolletée, indécente à mort. Ses épaules délicates étaient totalement exhibées. Son dos (très découvert aussi) laissait voir un très joli soutien gorge de dentelles noires. Elle avait de longs cheveux bruns raides, portait des lunettes d’un style recherché et moderne. Elle avait une certaine élégance.

 

Je l'avais aperçu depuis ma place avant le coup de fil. Je pensais qu'elle n'avait pas trouvé de place. Ou qu'elle attendait pour les toilettes. Mais je me suis aperçu qu’il n'y avait pas de WC de ce côté là du wagon. Je n’avais pas encore compris qu'elle était à la recherche d'une belle et grosse queue bien dure pour la faire crier, et de rien d'autre. Mais ce genre de situation est suffisamment inhabituel (et disons, trop belle pour être vraie) qu’en général, je ne percute pas assez vite pour réagir de manière appropriée.

 

En l'observant à quelques mètres à peine, je n'ai pas pu m'empêcher de parler d'elle à mon interlocutrice au téléphone. Malgré le bruit du train, elle a du m'entendre. Je disais quelque chose comme : "Oh putain qu'elle est belle ! Elle vient de se retourner, elle a des cuisses sublimes, elle est super provocante, si elle continue je vais lui sauter dessus..."

 

Je découvrais aussi que sa tenue laissait deviner qu'elle portait un adorable string vraiment mini et que les formes de son cul étaient aussi irrésistibles que le reste de sa personne. Je me sentais prisonnier de mon coup de fil mais je n'avais pas entièrement réalisé que la belle me faisait une danse de séduction dans les règles. Elle devait d'ailleurs certainement être elle-même passablement émue par son propre manège, déstabilisée par sa propre audace, car son regard qui se troublait avait tendance à se détourner du mien.

 

La moitié de mon cerveau était malheureusement mobilisée par ma conversation téléphonique, et quand j'ai totalement réalisé ce qu'elle était en train de faire, il était trop tard et elle s'éloignait déjà. J'ai alors ressenti un véritable choc émotionnel. Quelque chose de violent. Le genre de choc qui vous pétrifie de désir, qui vous fait trembler, qui vous glace les mains, qui vous coupe la voix tellement c'est fort (d’y repenser en l'écrivant, j'en tremble presque).

 

Cette fois-ci, je me suis trouvé assez minable de n'avoir pas su répondre aux attentes de cette séduisante créature, mais je compte bien en tirer les leçons. La prochaine fois qu'une belle me fait sa danse, je n’aurai plus l’ombre d’une hésitation. Quelle que soit l'intensité de mon émotion, l'incongruité de la situation, l’inconfort du lieu ou le caractère imprévu de la scène, je compte bien cueillir ce fruit de la tentation, ce cadeau du ciel. Je me rapprocherai d'elle avec un sourire, et je la saluerai à ma manière, probablement en m’approchant outrageusement d’elle et en allant goûter son épaule ou son cou.

 
 

 
 
 
© DGC 12 2007

illustration T. Rogers "Vague inferences".

 
Par E-Lover - Publié dans : Voyage
Ecrire un commentaire - Voir les 4 commentaires
Mardi 4 décembre 2 04 /12 /Déc 17:05
« Parler c'est comme baiser. C'est obscène et beau. » Morgan Sportès, Solitudes
 
 
L’image qu’ils s’offraient
Déjà dans leurs premiers regards, leurs retrouvailles en forme d’adieux promettaient d’être intenses. Ils avaient du retenir un peu leurs gestes parce qu’ils étaient accompagnés de deux amies et qu’ils s’étaient rendus dans un bistro. Mais sitôt qu’ils en avaient l’occasion, ils s’exprimaient leurs désirs par des petits gestes ou des caresses discrètes que leurs amies faisaient semblant de ne pas remarquer. Dans la rue ils se tenaient à la manière des amoureux et ils s’arrêtaient pour s’embrasser furtivement à plusieurs reprises tout en prenant garde de ne pas impatienter leurs amies. Quand ils eurent quitté le café, il leur restait encore un petit voyage à effectuer pour rejoindre le nid douillet où ils avaient prévu de s’ébattre et de passer la nuit ensemble. Malgré la proximité d’une voyageuse, dans le wagon, leurs mains s’enhardissaient et leurs baisers se faisaient de plus en plus longs et langoureux. Sous les tunnels, ils se plurent à observer leurs reflets dans les vitres comme le font les enfants. Ils prirent même la pose en se donnant en spectacle à eux-mêmes, mélangeant leurs langues de façon obscène et provocante, se réjouissant de l’image qu’ils s’offraient, prenant la mesure de ce qu’ils étaient en train de vivre, peut-être pour la toute dernière fois.
Le plaisir fou d’être ensemble
Car elle devait partir au loin dès le lendemain, et pour une très longue durée. Cette soirée là allait être une soirée particulière, une soirée d’au revoir, une ultime nuit d’amour, mi joyeuse, mi triste, partagés qu’ils seraient entre le plaisir fou d’être ensembles et la tristesse de devoir se quitter si longtemps après tous ce qu’ils avaient vécu. Mais ils n’y pensaient pas trop, préférant s’amuser de l’instant, à se surprendre et à s’agacer, comme pour mieux se préparer à cette nuit d’amour qu’ils savaient déjà inoubliable.
Pièce à conviction
Changement de quai, des escaliers, encore un bus pour arriver à destination. L’attente dans la bruine pour enfin se reposer à l’arrière du véhicule à moitié vide. Saisie d’impatience, elle se tortilla légèrement sur son siège et fit glisser le long de ses longues  jambes les quelques grammes de dentelle qui sous sa jupe empêchaient encore son amant du jour d’accéder aux trésors son sexe, puis elle lui fourra joyeusement dans la poche - pièce à conviction particulièrement convaincante -. Il la félicita en lui rappelant qu’il adorait son audace et qu’il la trouvait très excitante quand elle prenait ce genre d’initiatives. Alors elle s’intéressa à la boucle de sa ceinture et aux boutons de son jean pour y enfoncer une main impatiente et curieuse. Elle enroula ses couilles en douceur, saisit sa bite tendue et massa doucement son gland à travers le fin tissu de son slip, tandis qu’il retroussait sa jupe pour toucher l’incandescente douceur de son entrecuisse entrouverte. Les passagers peu nombreux ne prêtaient pas plus d’attention à leur lubrique gymnastique que le chauffeur rivé sur son itinéraire. Elle gouta d’abord du bout des doigts les sécrétions de son méat gonflé, celles là même qu’elle avait souvent appréciées de sa langue jamais rassasiée, lui sourit avec son doigt dans la bouche, et sentit qu’il lui enfonçait un deuxième doigt dans le con pour l’encourager. Elle pencha alors son visage vers l’ouverture de son pantalon pour le prendre voluptueusement dans sa bouche. La nuit promettait d’être étoilée.
 
 
 
© DGC 11 2007
Illustration Bilal 
 
Par E-Lover - Publié dans : Polyamour
Ecrire un commentaire - Voir les 5 commentaires

Syndication

  • Flux RSS des articles

Play it

 

Découvrez la playlist play me avec Serge Gainsbourg

Lectures


L'Art d'aimer Ovide ; Dernières nouvelles des étoiles Serge Gainsbourg ; Théorie du corps amoureux ; La Sculpture de soi ; Les Libertins Baroques ; La Puissance d'exister Michel Onfray ; Histoire de ma vie Casanova ; Zones humides Charlotte Roche (Anabet) ; Lolita Vladimir Nabokov ; Nexus Henry Miller ; Venus erotica Anaïs Nin ; Eloge des femmes mures Stephen Vizinczey ; La passe Imaginaire Griselidis Réal ; Le sexe et l’effroi Pascal Quignard ; Histoire d'O Pauline Réage ; Les mémoires séraphiques Quitterie Chatenoy ; Le Zubial ; L'Ile des gauchers Alexandre Jardin ; Impuretés Philippe Djian ; Vous toucher Claude Bleton (textes) et Catherine Izzo (photos) (Ed. Le Bec en l'Air) ; La mécanique des femmes Louis Calaferte ; Les particules élémentaires ; Plateforme ; La possibilité d'une île Michel Houellebecque ; Qu'Allah bénisse la France ! Abd al Malik ; L'humanité disparaîtra, bon débarras ! Yves Paccalet ; Crash ! ;  Sauvagerie J G Ballard ; Américan Psyco ; Lunar Park Bret Easton Ellis ; Histoire de l'œil Georges Bataille ; Aphrodite, Pybrac Pierre Louys ; Fragments d’un discours amoureux Roland Barthes ; Le condamné à mort Jean Genet ; 


L'Abbé Cédaire

 

Ames sœurs

On parle volontiers d’âmes sœurs lorsque deux personnes éprouvent le sentiment d’être félins pour l’autre. La recherche amoureuse est bien souvent énoncée comme la recherche de l’âme sœur pour désigner l’entente idéale. Tout comme il y a des fratries plus ou moins nombreuses on peut avoir plusieurs âmes sœurs, successivement ou simultanément.

 

Baisouille

Action de bisouiller en vue de baiser un(e) partenaire timide. "Charles baisouillait fréquemment ses copines de classe lors des séances de cinéma du mercredi." (Omar de Monbrac, Chroniques des salles obscures).

 

Cunibranlage

Pratique sexuelle à deux partenaires, ou plus, visant à synchroniser les mouvements des langues dans les con et les rythmes des mains sur les queues, dans le but de provoquer un orgasme généralisé.

 

Desirium

Contraction latine de délirium et desirus. Terme utilisé en médecine lors du traitement des affections nerveuses des individus rendus fébriles dans l’attende d’un rendez-vous galant. Octavia fut atteinte de desirium en reposant la lettre de son amant Marcus. Submergée par son désir, son cœur palpitait et elle fut prise de brèves convulsions.

 

Exhinibition

Selon la définition d’Albert de Monchibre, (Mon vit, mon œuvre) l’exhinibition est l’art de demander à sa bien aimée de montrer son entrecuisses là où c’est interdit : dans les cimetières, au passage clouté, devant le Ministère de l’intérieur… afin qu’elle prenne plaisir à franchir les interdits en toutes occasions.

 

Foutrager

Manière peu élégante d’honorer outrageusement sa concubine en éclaboussant ce qui n’a pas besoin de l’être (son livre de chevet, sa trousse à maquillage, ses plantes vertes…)

 

Gorger

Le terme gorger a été mis à jour lors de la découverte d’un ouvrage antique sauvé des ruines de Pompéi. Le manuscrit richement illustré était un livre de recettes amoureuses destiné aux pensionnaires des lupanars. Il désignait tout autant le geste consistant à faire glisser un membre masculin profondément dans sa gorge que l’augmentation en volume dudit membre sous l’effet de la caresse prodiguée.

 

Hammasexualité

Pratique sexuelle consistant à se rendre dans un hammam et à profiter de la vapeur pour enfiler un doigt incognito dans sa voisine ou dans son voisin, selon.

 

Intelligence intuitionnelle

Contrairement à l’intelligence dite logique ou rationnelle, l’intelligence intuitionnelle permet à ceux qui en disposent de comprendre rapidement leurs semblables. Par exemple, l’II permet de rentrer dans l’esprit du sexe opposé sans même avoir à y penser, ce qui permet un gain de temps appréciable lors d’une discussion.

 

Jusqu’au bitistes (les)

Mouvement social de la fin du XXème siècle défendant une pratique du coït consistant à bourrer jusqu’au bout, c'est-à-dire jusqu’à l’épuisement complet des partenaires. Son leader Jules Turgessant est mort d’une embolie cérébrale au cours d’une banale course à pied au bois de Boulogne.

 

Klito sutra

Ouvrage antique de référence sur l’art d’astiquer le clitoris. Le lecteur y trouve 671 façons de faire durcir et dresser le précieux organe féminin à l’aide d’un doigt, d’un genou, d’un pénis, d’une langue et de divers légumes de saison.

 

Lassivitude

Phénomène bien connu de tous les sportifs lorsqu’après une séance d’activité physique longue ou intense, au lieu de se sentir épuisé, le désir sexuel paradoxal particulièrement fort se manifeste. Il faut alors rapidement sortir de la douche et rappeler son (sa) partenaire de jogging ou d’escalade.

 

Manuel

Sous peine de se voir rabroué, le gentleman prévoyant consultera son Manuel de savoir vivre et de savoir foutre avant de s’approcher d’une gente demoiselle disposée à lui accorder ses faveurs.

 

Notre Pervers (le)

Prière des muses bien connue en pays Gaulois.

 

« Notre pervers qui êtes vicieux...

Que mon con soit salivé

Que les verges viennent

Que ma volonté soit fête

Sous la table comme aux pieux

Donne-nous chaque jour notre coït quotidien

Encourage nos turlutes

Car turlutons tous ceux qui nous ont enconnés

Ne nous soumets pas à l’abstinence

Et délivre-nous des mâles. »

 

 

Obsédoux

Penchant psychologique fréquent chez lez vieux veufs ayant encore la branche verte.

 

Priapisse

Discipline antique consistant à uriner en ayant le phallus en érection. Au XXème siècle de notre ère, la science a découvert que les champions de cet exploit possédaient une anomalie génétique et n’avaient donc aucun mérite.

 

Queue de cochon (la)

Lieu de débauche et de gourmandise bien connu des amateurs de bonne chair. Synonyme de bistroquet à foutre et de bar à pétasse (ne pas confondre avec le bar à touffes et le bar à gouines).

 

Roujouir

Certaines femmes rougissent dès qu’elles songent à jouir. D’autres rougissent quand elles ont joui. On dit que les rousses ont tendance à roujouir un peu plus vite que les brunes et ce n’est pas toujours faux. « Le devoir d’un homme galant est de savoir faire jouir et de faire roujouir sa partenaire. » (Casanova).

 

Sexercice

On parle de sexercice lorsqu’un initiateur donne un exercice érotique à son élève. Il est généralement destiné à lui permettre de découvrir une facette nouvelle de sa sensualité. Les muses du paradis connaissent ce terme depuis bien longtemps.

 

Tripoturer

Lorsque Jacques tripoturait Georgette de ses gros doigts rugueux de bucheron quinquagénaire, il avait tendance à la faire crier, mais pas seulement de plaisir.

 

Ustensensible

On trouve dans les tiroirs et les placards des cuisines toutes sortes d’objets pouvant servir d’ustensensibles lorsque monsieur est parti jouer à la pétanque et que madame a des idées.

 

Vulvérable

On dit de la femme qu’elle est vulverable lorsqu’au milieu de son cycle, elle ressent un impérieux besoin de se faire vulverer dans le but de se reproduire.

 

Watergons

Contraction grossièrement codée de l’expression : « Rejoins-moi dans les waters du wagon ». Ces lieux sont bien connus pour être les seuls lieux intimes des Trains à grande vitesse. Je conseillerai tout particulièrement ceux qui se trouvent à l’avant des voitures de la première classe du Paris-Marseille, réservés aux handicapés. Penser à vérifier qu’aucun paraplégique ne se trouve dans la rame (Si tu niques dans mon water, tu niques mon handicap).

 

X’citation

Citation trouvée dans un film X. Marc dit soudain à Carla : « Crache ton chewing-gum et mordouille-moi la hampe, je crois qu’elle commence à ramollir un peu. »

 

Yop

Substance blanchâtre bien connue des adolescents.

 

Zouave

Corporation de joyeux foutriquets aptes à la zoie en toute circonstance. Syn. : Zubial ; Zêbre ; Zigoto.

 

 

---

Créer un blog sexy sur Erog la plateforme des blogs sexe - Contact - C.G.U. - Signaler un abus - Articles les plus commentés