Etat d'esprit
L’art n’est pas chaste, on devrait l’interdire aux ignorants innocents, ne jamais mettre en contact avec lui ceux qui y sont insuffisamment préparés. Oui, l’art est dangereux. Ou s’il est chaste, ce n’est pas de l’art. (Pablo Picasso)
Accéder à nos vérités.
Puisque nous sommes pétris de paradoxes, de joies et de tourments et que nous vivons de souvenirs qui nous retiennent et de projets qui nous attirent, je partagerai ici les sujets qui me tiennent à cœur en choisissant de les effleurer délicatement.
Je crois à la poésie plus qu’à d’autres formes l’expression pour toucher nos vérités. Elle offre un accès plus libre, plus immédiat, plus riche, plus sensuel et pour tout dire plus vivant à notre réalité.
Illustration : Comerre « la belle liseuse »
L’art n’est pas chaste, on devrait l’interdire aux ignorants innocents, ne jamais mettre en contact avec lui ceux qui y sont insuffisamment préparés. Oui, l’art est dangereux. Ou s’il est chaste, ce n’est pas de l’art. (Pablo Picasso)
« Appeler un amant, c'est demander au téléphone qu'il te renvoie cette splendeur divine de ton désir. »
J’étais finalement assez peu adepte du sexe à distance. Il arrivait qu’une amie qui me connaissait bien engage une conversation à vocation érectile, lubrique ou fornicatoire de temps à autres. Puisque j’aimais la sensualité des mots.
Parfois j’aimais aussi troubler l’oreille d’une belle grâce à mon téléphone quand elle se trouvait loin de moi. Dans ces cas je m’arrangeais pour le faire à un moment où j’étais seul et disponible.
Cette fois là, la chérie m’avait délicieusement et régulièrement harcelé de quelques photos et de sms tous plus brûlants les uns que les autres, puis elle avait fini par m’appeler après son travail. Elle n’en était plus à son coup d’essai. Il nous était déjà arrivé de nous faire jouir mutuellement à distance. Elle avait assurément un grand talent dans ce domaine.
Voyageant fréquemment, je profitais quelquefois du temps passé dans les transports en commun pour entretenir mes amitiés érotiques. Je m’étais retrouvé ce jour là dans un car. J’avais devant moi une heure trente de trajet. Je n’avais pas encore imaginé que notre conversation allait durer jusqu’à la destination finale.
Elle s’était allongée dans sa chambre pour être parfaitement à l’aise et me parler d’une seule main. Je l’avais questionnée avec précision sur sa tenue, sur les parcours de ses doigts puis de son joujou préféré sur (et dans) son corps. Je l’avais interrogée sur les signes manifestes de son état d’excitation et sur les émotions troublantes qu’elle ressentait. Je lui avais répondu un sourire dans la voix que j’appréciais ce moment, que j’imaginais parfaitement ce qu’elle me décrivait et avec force détails je lui avais fait part de l’état indécent dans lequel mon membre se trouvait alors. J’avais accompagné ses gestes de mes mots et l’avais guidée de la manière la plus précise possible jusqu’à l’entendre éprouver le plus vif des plaisirs. Au détour de notre conversation, nous dévoilant toujours plus, nous avions aussi évoqué des situations qui nous avaient particulièrement excités et quelques unes de nos plus belles expériences.
J’avais tenté de moduler le volume de ma voix en fonction du vrombissement du car. J’avais espéré un moment qu’il recouvrirait les mots crus, les suggestions salaces et les remarques obscènes à haute teneur en stupre qui sortaient de ma bouche, mais je m’étais vite aperçu qu’autour de moi plus personne ne prononçait un seul mot et qu’en vitesse de croisière, un diésel récent et bien entretenu produisait finalement assez peu de décibels.
Devant moi, à quelques dizaines de centimètres de ma bouche se trouvaient les oreilles d’une très jolie fille blonde ornée de nombreux bijoux et à la peau dorée par le soleil du midi. En la voyant s’installer dans le véhicule, j’avais été fortement tenté de m’avancer d’un rang… Mais mon téléphone avait retenti à ce moment là.
Derrière moi, un vieux monsieur m’avait semblé dormir, et de l’autre côté du couloir un couple de gens âgés se laissait tranquillement transporter. La plupart des autres voyageurs m’avaient semblé être des retraités en transit vers une hypothétique ville d’eau. J’ai espéré qu’ils soient tous un peu sourds.
Même si mes mots n’étaient pas tous clairement parvenus jusqu’aux oreilles de mes voisins de fortune, la tonalité de ma voix, mon attitude et le plaisir manifeste que je prenais à échanger au téléphone ne devait laisser aucun doute sur la substance de notre conversation.
Quant à la jolie jeune femme blonde et bronzée, elle n’avait pas perdu une seule seconde de notre échange. Elle a croisé mon regard d’un air mi-troublé mi-effrayé en récupérant prestement ses bagages.
J’aurais aimé pouvoir la rassurer. Mon collègue m’attendait déjà sur le parking. Elle n’oubliera pas son voyage de si tôt…
Un homme a rendez-vous avec une femme.
Ils se parlent au téléphone.
Ils doivent se rencontrer pour la première fois dans moins d’une semaine.
Il doit passer quelques heures dans une grande ville, pour son travail. Elle a décidé de venir à sa rencontre parce qu’elle doit rendre visite à sa sœur. Leur rencontre est clandestine. Il est marié, elle aussi. Ils ont tous deux des enfants.
Ils ont fixé leur rendez-vous à l’arrivée de son train. Il lui a indiqué l’horaire et le numéro de son train. Elle lui a dit qu’elle espérait une rencontre très sensuelle, très charnelle parce qu’il lui plait beaucoup.
Il est très attiré par les femmes comme elles, les femmes qui affirment leurs désirs en parlent librement et osent les vivre. Plusieurs fois au téléphone elle s’est amusée à l’exciter. Elle lui disait qu’elle se masturbait en lui parlant, qu’elle se caressait, qu’elle s’enfonçait des doigts ou qu’elle utilisait son gode. Il aime bien son audace.
Dans quelques jours ils se verront, seulement pour quelques heures, très rapidement. Il ne veut surtout pas la décevoir. Il aurait aimé passer un peu plus de temps avec elle, lui faire longuement l’amour, prendre le temps de la connaitre physiquement. Mais ce rendez-vous rapide a aussi quelque chose d’excitant par sa brièveté.
Il pense à leur rencontre. Il lui proposera de l’emmener dans une luxueuse brasserie. Elle attendra qu’il la baise dans les toilettes. Elle lui a dit que c’était ce qu’elle voulait. Il a visionné la scène plusieurs fois.
Il ne s’est pas masturbé depuis quatre ou cinq jours, depuis qu’ils ont décidé de se rencontrer. Il lui a dit qu’il se réservait pour elle. Mais chaque nuit il a des érections très intenses et cela le réveille.
Il imagine les premières secondes de leur rencontre. Il a envie d’être très direct et très provocant avec elle. Il a envie de la surprendre, de la déstabiliser pour l’exciter très vite. Il a envie de la traiter comme un objet sexuel. Il sait que c’est ce qu’elle attend de lui. Il lui a demandé de venir vêtue d’une manière très féminine, mais elle a le choix de ses vêtements.
Il imagine les premiers regards, leurs bouches qui s’approchent, à peine quelques mots, l’émotion dans la gorge et son ventre qui brûle, sa main qui glisse sous sa robe pour s’assurer de son désir. Comme il l’espérait elle n’aurait aucun sous vêtement. Il glisserait un ou deux doigts dans son sillon humide et les porterait à sa bouche pour gouter immédiatement son goût de femme.
Ils iraient s’asseoir pour boire un verre. Il lui demanderait de poser son sexe nu sur la surface lisse d’un fauteuil de cuir. Ils trinqueraient à leur rencontre et aux joies de l’amour puis il lui demanderait de l’accompagner dans les toilettes des femmes.
Il la baiserait par derrière en retroussant sa robe noire. Elle aurait un genou plié sur la cuvette. Il se régalerait du contraste de sa peau blanche et du tissu sombre. Son pantalon serait baissé en accordéon et sa chemise ouverte. Elle retiendrait ses cris avec difficulté. Il imaginerait une autre femme se branlant l’oreille colée à la cloison dans la cabine voisine.
Il pense comme elle qu’il devrait décaler son retour de quelques heures. Ils pourraient passer la nuit ensemble à l’hôtel. Il prétexterait un retard de train ou un rendez-vous imprévu.
Finalement ils décident qu’ils devraient passer la nuit ensemble. Leur rendez-vous est fixé au même endroit et à la même heure mais ils peuvent envisager de passer la fin de la journée et la nuit ensemble. Ils sont impatients.
A son travail, elle s’enferme dans les toilettes et lui envoie une photo de ses seins sur son téléphone. Il la trouve très excitante. Ses seins sont gros. Il a envie de les toucher, de les lécher.
Le lendemain elle ne répond pas à son message. C’est le week-end. Elle doit être occupée par sa famille. Il se dit qu’elle doit peut-être s’amuser un peu à le faire attendre pour se faire désirer et stimuler son envie. Mais ce n’était pas vraiment nécessaire. Il s’inquiète et se demande si son mari aurait découvert ses projets.
Il recherche quelques adresses d’hôtels et se renseigne sur les horaires de voyage. Après un jour et demi de silence, elle le rappelle. Son petit garçon est hospitalisé et elle ne pourra pas le laisser seul. Quelques détails attestent de sa bonne foi.
Ils sont déçus mais ils savent qu’ils auront d’autres occasions de se voir. Ils ne ressentent pas d’amertume. Ils vont continuer de dialoguer avec beaucoup de plaisir.
Ils étudient attentivement leurs agendas. Quelques semaines plus tard, ils pourraient s’organiser pour se voir.
Pendant son voyage il se met à réfléchir. L’histoire du petit à l’hôpital sonnait vrai mais une femme comme elle sait mentir comme personne. Elle masque à son mari les aventures qu’elle a avec des hommes. Elle entretient des relations passionnelles avec quelques amants réguliers sans que nul ne la soupçonne dans sa famille ou dans son entourage professionnel. Elle sait magnifiquement cacher son jeu.
Et si elle lui faisait croire qu’elle ne viendrait pas au rendez-vous pour mieux lui faire la surprise de l’accueillir ?
L’hypothèse le réjouit. Il sait qu’une femme comme elle a le caractère et l’aplomb nécessaires pour oser monter un tel scénario. Les risques sont infimes puisqu’ils avaient parfaitement préparé leur rendez-vous.
Il se reprend en se disant qu’il prend ses désirs pour la réalité. Il est presque arrivé. Il oscille, tenaillé entre la peur d’être déçu et le désir intense de rencontrer cette femme espiègle et sensuelle.
Il descend du train et remonte le quai le cœur battant. Sera-t-elle là ?
« La beauté est un miracle de l’instant. »
_ Tu frémis, lui dit-il, je sens tout ton corps s’émouvoir. Ton ventre se colle à mon ventre. Ton cœur bat très fort.
Il sentait aussi sa poitrine se presser contre son torse, ses mains caresser la peau de son dos, de ses reins. Ses mains fouillaient ses cheveux, sa bouche cherchait son cou. Son nez s’emplissait de ses odeurs de demoiselle. Ses lèvres cherchaient son visage.
_ Je te sens incroyablement vibrante, ajouta t-il, j’aimerais tant voir les signes de ton trouble sur ton visage et dans ton regard. Je suis sur que c’est un merveilleux spectacle.
_ Il ne faut pas que tu me regardes dans les yeux, lui dit-elle, tu vas vouloir m’embrasser.
illustration : coll pers (sucre Largo)
L'Art d'aimer Ovide ; Dernières nouvelles des étoiles Serge Gainsbourg ; Théorie du corps amoureux ; La Sculpture de soi ; Les Libertins Baroques ; La Puissance
d'exister Michel Onfray ; Histoire de ma vie Casanova ; Zones humides Charlotte Roche (Anabet) ; Lolita Vladimir Nabokov ; Nexus Henry Miller ; Venus erotica Anaïs Nin ; Eloge des femmes mures Stephen Vizinczey ; La passe Imaginaire Griselidis Réal ; Le sexe et l’effroi Pascal Quignard ; Histoire d'O Pauline Réage ; Les mémoires séraphiques Quitterie Chatenoy ; Le Zubial ; L'Ile des gauchers Alexandre Jardin ; Impuretés Philippe Djian ; Vous toucher Claude Bleton (textes) et Catherine Izzo (photos) (Ed. Le Bec en l'Air) ; La mécanique des femmes Louis Calaferte ; Les particules élémentaires ; Plateforme ; La possibilité d'une île Michel Houellebecque ; Qu'Allah bénisse la France ! Abd al Malik ; L'humanité disparaîtra, bon débarras ! Yves Paccalet ; Crash ! ; Sauvagerie J G Ballard ; Américan Psyco ; Lunar Park Bret Easton Ellis ; Histoire de l'œil
Georges Bataille ; Aphrodite, Pybrac Pierre Louys ; Fragments d’un discours amoureux Roland Barthes ; Le condamné à mort Jean Genet ;
Ames sœurs
On parle volontiers d’âmes sœurs lorsque deux personnes éprouvent le sentiment d’être félins pour l’autre. La recherche amoureuse est bien souvent énoncée comme la recherche de l’âme sœur pour désigner l’entente idéale. Tout comme il y a des fratries plus ou moins nombreuses on peut avoir plusieurs âmes sœurs, successivement ou simultanément.
Baisouille
Action de bisouiller en vue de baiser un(e) partenaire timide. "Charles baisouillait fréquemment ses copines de classe lors des séances de cinéma du mercredi." (Omar de Monbrac, Chroniques des salles obscures).
Cunibranlage
Pratique sexuelle à deux partenaires, ou plus, visant à synchroniser les mouvements des langues dans les con et les rythmes des mains sur les queues, dans le but de provoquer un orgasme généralisé.
Desirium
Contraction latine de délirium et desirus. Terme utilisé en médecine lors du traitement des affections nerveuses des individus rendus fébriles dans l’attende d’un rendez-vous galant. Octavia fut atteinte de desirium en reposant la lettre de son amant Marcus. Submergée par son désir, son cœur palpitait et elle fut prise de brèves convulsions.
Exhinibition
Selon la définition d’Albert de Monchibre, (Mon vit, mon œuvre) l’exhinibition est l’art de demander à sa bien aimée de montrer son entrecuisses là où c’est interdit : dans les cimetières, au passage clouté, devant le Ministère de l’intérieur… afin qu’elle prenne plaisir à franchir les interdits en toutes occasions.
Foutrager
Manière peu élégante d’honorer outrageusement sa concubine en éclaboussant ce qui n’a pas besoin de l’être (son livre de chevet, sa trousse à maquillage, ses plantes vertes…)
Gorger
Le terme gorger a été mis à jour lors de la découverte d’un ouvrage antique sauvé des ruines de Pompéi. Le manuscrit richement illustré était un livre de recettes amoureuses destiné aux pensionnaires des lupanars. Il désignait tout autant le geste consistant à faire glisser un membre masculin profondément dans sa gorge que l’augmentation en volume dudit membre sous l’effet de la caresse prodiguée.
Hammasexualité
Pratique sexuelle consistant à se rendre dans un hammam et à profiter de la vapeur pour enfiler un doigt incognito dans sa voisine ou dans son voisin, selon.
Intelligence intuitionnelle
Contrairement à l’intelligence dite logique ou rationnelle, l’intelligence intuitionnelle permet à ceux qui en disposent de comprendre rapidement leurs semblables. Par exemple, l’II permet de rentrer dans l’esprit du sexe opposé sans même avoir à y penser, ce qui permet un gain de temps appréciable lors d’une discussion.
Jusqu’au bitistes (les)
Mouvement social de la fin du XXème siècle défendant une pratique du coït consistant à bourrer jusqu’au bout, c'est-à-dire jusqu’à l’épuisement complet des partenaires. Son leader Jules Turgessant est mort d’une embolie cérébrale au cours d’une banale course à pied au bois de Boulogne.
Klito sutra
Ouvrage antique de référence sur l’art d’astiquer le clitoris. Le lecteur y trouve 671 façons de faire durcir et dresser le précieux organe féminin à l’aide d’un doigt, d’un genou, d’un pénis, d’une langue et de divers légumes de saison.
Lassivitude
Phénomène bien connu de tous les sportifs lorsqu’après une séance d’activité physique longue ou intense, au lieu de se sentir épuisé, le désir sexuel paradoxal particulièrement fort se manifeste. Il faut alors rapidement sortir de la douche et rappeler son (sa) partenaire de jogging ou d’escalade.
Manuel
Sous peine de se voir rabroué, le gentleman prévoyant consultera son Manuel de savoir vivre et de savoir foutre avant de s’approcher d’une gente demoiselle disposée à lui accorder ses faveurs.
Notre Pervers (le)
Prière des muses bien connue en pays Gaulois.
« Notre pervers qui êtes vicieux...
Que mon con soit salivé
Que les verges viennent
Que ma volonté soit fête
Sous la table comme aux pieux
Donne-nous chaque jour notre coït quotidien
Encourage nos turlutes
Car turlutons tous ceux qui nous ont enconnés
Ne nous soumets pas à l’abstinence
Et délivre-nous des mâles. »
Obsédoux
Penchant psychologique fréquent chez lez vieux veufs ayant encore la branche verte.
Priapisse
Discipline antique consistant à uriner en ayant le phallus en érection. Au XXème siècle de notre ère, la science a découvert que les champions de cet exploit possédaient une anomalie génétique et n’avaient donc aucun mérite.
Queue de cochon (la)
Lieu de débauche et de gourmandise bien connu des amateurs de bonne chair. Synonyme de bistroquet à foutre et de bar à pétasse (ne pas confondre avec le bar à touffes et le bar à gouines).
Roujouir
Certaines femmes rougissent dès qu’elles songent à jouir. D’autres rougissent quand elles ont joui. On dit que les rousses ont tendance à roujouir un peu plus vite que les brunes et ce n’est pas toujours faux. « Le devoir d’un homme galant est de savoir faire jouir et de faire roujouir sa partenaire. » (Casanova).
Sexercice
On parle de sexercice lorsqu’un initiateur donne un exercice érotique à son élève. Il est généralement destiné à lui permettre de découvrir une facette nouvelle de sa sensualité. Les muses du paradis connaissent ce terme depuis bien longtemps.
Tripoturer
Lorsque Jacques tripoturait Georgette de ses gros doigts rugueux de bucheron quinquagénaire, il avait tendance à la faire crier, mais pas seulement de plaisir.
Ustensensible
On trouve dans les tiroirs et les placards des cuisines toutes sortes d’objets pouvant servir d’ustensensibles lorsque monsieur est parti jouer à la pétanque et que madame a des idées.
Vulvérable
On dit de la femme qu’elle est vulverable lorsqu’au milieu de son cycle, elle ressent un impérieux besoin de se faire vulverer dans le but de se reproduire.
Watergons
Contraction grossièrement codée de l’expression : « Rejoins-moi dans les waters du wagon ». Ces lieux sont bien connus pour être les seuls lieux intimes des Trains à grande vitesse. Je conseillerai tout particulièrement ceux qui se trouvent à l’avant des voitures de la première classe du Paris-Marseille, réservés aux handicapés. Penser à vérifier qu’aucun paraplégique ne se trouve dans la rame (Si tu niques dans mon water, tu niques mon handicap).
X’citation
Citation trouvée dans un film X. Marc dit soudain à Carla : « Crache ton chewing-gum et mordouille-moi la hampe, je crois qu’elle commence à ramollir un peu. »
Yop
Substance blanchâtre bien connue des adolescents.
Zouave
Corporation de joyeux foutriquets aptes à la zoie en toute circonstance. Syn. : Zubial ; Zêbre ; Zigoto.
Comment taire...